[...]
Après avoir vendu ma marchandise et l'avoir récupérer dans un entrepôt, je rentre chez moi avec ma paye en poche. Je rentre dans la maison, les lumières sont éteintes, Jibril doit sûrement dormir.
Je retire mes chassures et pars me laver, je pue la tise. Je met un short et pars à la cuisine. Jibril s'est visiblement réchauffé une pizza. Je fais de même et mange tranquille.
Je joue à la play, Ismael m'a dit qu'il ne rentré pas ce soir vu qu'il allait en soirée. Je décide finalement de m'endormir vers 5 heures du matin.
[...] J'ai profité du week-end pour descendre à Marseille, un pote à moi m'a heberger. Je devais recupérer de la marchandise et le dimanche je suis remonté sur Paris.
Je me prépare pour aller en cour, je sors de chez moi et amène Jibril au collège. J'étais sur le point de démarrer mais je sens mon téléphone vibrer.
-Message : Krimo-
Krimo : *La Audi cache la balle.*
J'ai capté que mon arme pour le braquage était sous ma voiture. C'est un peu un message codé parce que si on se fait soupçonner, nos téléphones seront tracés et nos messages nous trahiront.
Je ne lui répond pas et démarre jusqu'à mon lycée. Une fois de plus, la muette s'est assit à côté de moi. Mais cette fois elle a levé les yeux vers moi.
Elle me fait penser à quelqu'un putain mais je sais pas qui. Je sais pas comment mais son visage est gravé dans ma tête alors que je ne l'a connais pas. Mes idées sont trop brouillés et les souvenirs trop anciens.
J'ai appris par la suite qu'elle s'appelle Jîhen. Elle a toujours la même dégaine. Un simple jean qui montre peu son corps presque squelletique, son sweat 1000 fois plus grand qu'elle et ses baskets trouées. Elle a toujours un foulard sur la tête attaché à la va vite ce qui fait que personne ne voit ses cheveux. Ses yeux d'un gris profond et son teint assez pâle. Elle a le visage creux, on dirait un cadavre mais elle reste mignonne. Je l'ai jamais vu avec quelqu'un, elle a aucune amie ici, elle se fait pas remarqué, toujours dans son coin à ne déranger personne mais les gens cherchent quand même le moyen de l'a critiquer. Ici on l'appelle "la muette". Elle m'intrigue trop cette fille.
On était en train de faire un devoir sur table, pour une fois je dormais pas en cour. Jîhen était à côté de moi, elle était concentré dans son devoir.
Un moment Issam, un mec de ma classe qui était posé juste devant nous se retourne.
Issam : Eh la muette tu me donne les réponses ?
-...
Issam : Je te parle !
Jîhen ne répond pas et continue son travail ce qui a énervé Issam, il a donc décidé de faire le gamin.
Issam : Madame, Jîhen elle triche.
Jîhen lève les yeux vers la professeur pendant que celle-ci s'avance vers elle. Je regarde la scène sans rien dire, après tout ce ne sont pas mes histoires et cette Jîhen je l'a connais pas.
La prof : Comment ça ?
Issam : Elle cache des réponses dans sa manche, j'ai vu un papier.
Idriss : Oh la balance !
La prof : Jîhen lève tes manches.
Jîhen bouge sa tête de gauche à droite. Toute la classe assiste à la scène, les yeux rivés sur elle. Gênée par la situation elle baisse la tête et joue avec ses doigts. Je vois quelques larmes coulaient le long de ses joues.
Moi : Non mais madame c'est faux, Issam il a inventé.
Je voulais pas me mêler mais ses larmes me font un peu de peine. Cependant, je ne sais pas pourquoi elle ne veut pas lever ses manches, elle n'a rien à cacher puisque c'est faux.
Issam : Non non c'est vrai.
D'un geste brusque, la prof prend le poignet de Jîhen et lève sa manche. Son bras est remplit d'hématomes, d'autres bleu, d'autres qui vire au violet. Elle a une cicatrice au niveau des veines, elles ont sûrement étaient taillés.. Des griffures sur ses bras et même du sang séché.
Toute la classe était choqué et moi le premier. Comment elle a pu se faire tout ça ? Je savais que cette meuf caché un truc, elle m'intrigais trop.
Jîhen lève la tête, le visage inondé de larmes. La prof fait de gros yeux, choqué par l'état de son bras. Elle tire sur dessus et baisse sa manche. Elle essuie ses larmes avec son pull, prend son sac et sort de la salle sans que personne puisse réagir.
Je vous jure si vous avez vu l'état de son bras, en plus de son anorexie et de ses vêtements quotidien, y'a un truc pas clair dans tout ça.
"Vas-y Yûnus c'est pas ton problème."
"Regarde dans quel état elle est."
Ma conscience est partagé, d'un côté je ressens le besoin de l'aider, comme si c'était mon devoir, je veux savoir qui elle est et pourquoi son visage me rappelle quelqu'un. Je fini par faire taire ce bon côté de ma conscience et écouter l'autre. Celui qui me dis que ce n'est pas mon problème, ma curiosité a déjà payé auparavant je veux pas revivre la même chose avec une autre meuf.
Hassan : Putain t'es con Issam.
Issam : Mais on dirait je savais qu'elle était dépressive moi.
Kenza : Non elle se fait battre c'est sûr.
Alissya : C'est tout ce qu'elle mérite.
Hassan : T'es sah (*sérieuse) toi ? La meuf elle t'a jamais rien fait, elle t'a jamais parlé ni regardé de travers tu l'aime pas on sait pas pourquoi.
Faress : Non mais laisse, les meufs elles sont trop jalouse c'est chaud.
Alissya : Jalouse de quoi s'il te plait ? Tu m'a vu ? Tu l'a vu ? On a pas le même level.
Idriss : Ah tu me tue, je sais pas tu t'es pris pour qui, tu ressemble à Nehuda tu fais la chaude.
La prof : Ça suffit, c'est pas le moment. J'en parlerais au principal en attendant vous avez un devoir à faire alors au travail.
[...]
Ma mère et ma soeur avait fini par rentrer. En 1 semaine elles avaient bien bronzé. Ça me manqué les bons plats de ma mère.
Je suis repartis en cour juste trois jours et pendant ces trois jours Jîhen ne venait plus. Ça parlé que d'elle en cours.
Moi je me souciais pas d'elle. C'est pas ma pote et ses histoires ne m'interessent pas. La seule chose qui m'intrigue c'est pourquoi elle me fait autant penser à quelqu'un.
Je partais plus trop en cour, l'envie n'y était pas, je me souciais plus de notre plan. J'en ai fais des braquages hein mais celui-là je pense que c'est celui avec le plus de risque.
Ma mère je l'a voyais plus souriante et plus joyeuse. Elle nous mettait du son arabe dans la maison et elle dansé avec sa cuillère en bois. Ismael et moi rien qu'on rigolé sur elle. Mais en vrai j'étais content qu'elle aille mieux.
Les jours avancent vite. C'est aujourd'hui que tout se joue. Aujourd'hui que le braquage aura lieu. Soit je repars avec l'oseille soit je repars en prison.
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Jîhen-Sous Mon Voile.
Roman d'amour« Une adolescente au cœur meurtri rencontrera celui qui l'a sortira de cet enfer.. » Suite de @deltazura !!Repris de facebook!! !!Ce n'est pas ma chronique!!