Kida traverse une période sombre, écrasée par la douleur d'avoir perdu deux amis précieux. Seule par choix, rongée par la culpabilité, elle porte un fardeau qu'elle pense mériter.
Mais lorsqu'elle découvre qu'ils sont toujours en vie, un nouvel espo...
Avec Kiara nous faisons de grand signe à Sarah qui vient d'arrêter le bateau puis nous courons tous jusqu'à elle. Elle sourit mais elle pleure à la fois, j'en grimace. Fait chier je le savais.
Les garçons et Kiara aident à attacher le bateau alors qu'avec John B nous attendons de voir ce que Sarah a à nous dit.
— Alors ?
— Vous aviez raison. Ça n'a pas marché. Désolée.
Même si je suis contente de savoir que j'ai encore raison, j'ai quand même une boule au ventre pour elle.
— Ça règle la question. Finit pas dire JJ. Vous devez partir au plus vite si vous voulez éviter les ennuis.
— Vous aurez besoin de matières et vous devrez vous séparez. Intervient lui aussi Pope.
— C'est trop tard. Panique Kiara regardant au loin.
Les flics sur bateau avec une sirène s'entendent maintenant que j'y fais attention.
— Sa ne m'étonne pas de ton père ! Rage John B.
— On doit se tirer ! Criais-je de panique.
— Restez sur la plage et les mains en l'air ! Intervient une voix dans un mégaphone.
Tous le monde commence à paniquer et à crié qu'on doit se tirer mais personne ne bouge pour autant. Puis on se mets à courser aussi loin que nos jambes puissent le permettre, je suis la dernière de la bande si vous vouliez le savoir. Une fois dans les feuillages, je remarque que Sarah est aidée par John B. Merde j'avais oublié son léger problème du moment.
— Sarah ça va ? Demande Kiara se retournant légèrement vers nous.
Je continue à fermer la marche juste ou cas ou.
On s'arrête dans un marécage qui arrive a demi cuisse de Kiara, Pope aide Sarah à descendre et moi je saute comme je peux, JJ attrape mes hanches pour ralentir la chute. Nous finissons par plus avoir pied alors nous nageons, je commence même à avoir un point de côté. Heureusement pour moi lorsque l'on sort de l'eau, nous nous cachons derrière un arbre. Les flics arrivent dans tous les sens, nous sommes encerclés.
— On est foutu. Panique Pope.
— On a pas le choix on doit faire quelque chose.
Sa sent pas bon ce qu'il dit là mon beau surfeur. Je le regarde égoutter son teeshirt puis sortir une arme. L'arme. Il souffle dans le canon alors je l'aide à le sécher. On doit faire un maximum pour eux. Quitte à finir en prison moi aussi. JJ finit par charger l'arme et à poser son doigt sur la gâchette mais lorsqu'il allait sortir de sa cachette, John B l'attrape et lui retire l'arme des mains la faisant tomber à côté.
— T'inquiète. Ça va aller.
Le sourire qu'affiche le brun me brise le cœur. Il s'en va sans un mot de plus. JJ recouvre l'arme sous la terre. Shoupe sort d'une voiture tonnant à John B de sortie de sa cachette.
— Mains en l'air ! Les autres ne bougez pas ! Les mains en l'air !
— Ne bouge pas !
— Shoupe je veux témoigner. Cris John B alors que nous levons tous les mains en l'air.
— Il est temps. Au sol. Ne bouge pas. Personne ne bouge.
Il se mets à genoux alors que nous nous alignons. Un flic. LE flic qui l'attache, l'étrangle avant de l'allongé au sol.
Tous le monde commence à crier. Moi la première et même si en temps normal j'aurais couru pour sauté à la gorge de l'autre connard, je ne le fais pas. John B n'a pas besoin de sa en plus sur le dos. Mais aussi peut-être parce que l'un des flics nous menace avec une arme.
Une fois que l'autre lui a flanquer un coup de poing dans le visage je saute sur la flic qui nous menaçait.
— Enfoiré ! Vous ne dites absolument rien ! Rien ! Rien ! Rien ! C'est injuste putain !
Plumb ne tarde pas à me maîtrisez avec une clef de bras, le pistolet sur la tempe.
— Celles-ci aussi on l'embarque.
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— Quelle honte ! Crie ma mère dans la voiture du côté passager.
— Pire que d'habitude cette fois-ci ? Répliquais-je acèbrement.
— Oh là tu te taie jeune fille ! Tu as caché un fugitif délibérément ! Tu l'as aidé à fuir et en plus de sa, tu agresses une policière ! J'aurais tout vue avec toi !
Non elle n'a pas tout vue. Je baisse légèrement la tête préférant regarder mes doigts torturés la pauvre bague de JJ qu'il a placé à mon pouce, elle n'est pas épaisse et est d'environ 0,5 à 1cm de long en argent, sans motif particulier, je la retire et je remarque qu'à l'intérieur il y a une date avec le prénom à sa mère dedans. Sûrement la date de son mariage. J'en suis plus touché que lorsqu'il me l'a confié, il m'a donné une bague qui a une valeur sentimentale à ses yeux et j'espère que ce n'est pas la seule chose qu'il lui reste de sa maman.
Laurent qui conduit ne dit pas un mot.
— Je ne sais plus quoi faire de toi ! Je vais t'envoyer en France et je mis chargerais personnellement cette fois-ci !
— Cynthia...
— Non Laurent. Tu n'as rien à dire lorsqu'il s'agit de mes enfants.
Je me mord la lèvre inférieur. Ils s'enveniment à cause de moi.
— Ta fille est persuadée que ce qu'elle fait est juste. Enfin, regarde là quelques secondes, ne crois-tu pas qu'elle regrette d'avoir agressée cette femme ?
Ma mère prend la peine de se tourner vers moi mais ne dis rien. Je ne regrette rien.
— C'est gentil de ta part Laurent mais maman ne comprendra jamais mes sentiments.
— Tu es privé de sortie jusqu'à la fin de tes jours ! Shoupe est incompétent cela se montre bien puisqu'il n'est même pas capable de mettre des Pogues en complice de fuite.
— J'en fais parti aussi.
— Tais toi !
Je ne dis plus rien. Je suis insolente je le sais. Je ne devrais pas répondre je le sais. Mais je vis dans une injustice. Une grosse injustice. Mon téléphone sonne alors que je m'apprêtais à répondre à JJ mais ma mère me vole mon smartphone.
