You are Strong (Teen Wolf)

Chapitre VII

-Hein? Comment ça? Demande ai-je perplexe, en m'asseyant sur une chaise.

Stiles et Malia arrêtent tout d'un coup de se chamailler et se mettent à écouter attentivement les paroles de Lydia.

-Donc, quand on est allées à la bibliothèque tout a l'heure, on a réussi à retrouver le livre que je te parlais.

Elle attrape un livre posé sur son bureau et le feuillette en tournant quelques pages pour enfin s'arrêter à celle qu'elle cherchait.

-Alors, dans ce livre, il est dit que "un loup portant des marques d'or sur un pelage noir corbeau appartient à la branche principale du premier loup-garou apparu sur Terre. Quiconque mordu par ces loups n'héritera pas de cet apparence, ni même de leurs facultés uniques. Seule la génétique permet à ces loups de conserver leurs existences." Alors, j'ai approfondie mes recherches sur internet.

Elle ramasse des feuilles qui trainent par terre, sorties tout droit de l'imprimante, et se met à en lire une a voix haute :

-A ce jour, aucun descendant de la branche principale du loup garou originel n'est vivant. C'est une espèce aujourd'hui disparu.

Je reste bouche bée, toutes ces informations fusent dans ma tête, ayant du mal à toutes les dissocier.

-T'entends quoi par, aucun survivants? Répond ai-je par peur d'entendre la réponse.

-Attends, c'est pas tout, continue Lydia, elle attrape une seconde feuille, la regarde attentivement avant de la lire :

-"Ces loups avaient une particularité qui les différenciaient des loups-garous connu de nos jours. En effet, à l'intérieur de leurs corps renferme une perle, plus précisément un fragment de pierre qui au contact d'une très forte émotion confèrerait à son hôte un pouvoir très puissant, pouvant en fonction de son utilisation, faire le bien, ou bien, faire le mal. Pour le moment, aucun descendant du loup-garou originel connu à ce jour n'a réussi à déployer cette force."

Elle s'arrête, faisant une pause puis me regarde. Je peux voir à travers ses yeux que quelque chose ne va pas.

-Pourquoi tu t'arrêtes? Continue! Commence ai-je à m'impatienter.

-"Si ce fragment de pierre est retiré du corps d'un de ces loups, celui-ci perd toutes ses facultés actuelles, les amenant à une vie humaine. Aucune preuve n'a encore été trouvé à ce sujet, il s'agit de vieux manuscrites en langue étrangère non daté. C'est tout ce que nous savons sur ce sujet."

Je suis sans voix. Perdre mes pouvoirs actuels, impossible. Je suis née avec, j'ai toujours vécue avec, me les retirer ça se résumerait à me retirer une partie de moi. Je frôle mon cou de ma main tout en réfléchissant.

-J'avoue que j'ai toujours ressenti quelque chose au niveau de mon cou, au dessus de ma clavicule, mais je n'y ai jamais fait attention.

Tous me regarde, dans un silence de mort. Stiles se décide enfin à prendre la parole, brisant ce silence.

-Si on comprend bien la situation, ce Dread Doctors te veux parce qu'il sait que cette lignée n'est pas éteinte. Que tu es la seule survivante. Si il connait l'histoire de cette pierre en toi, c'est pour ça qu'il te veux.

-On avait déjà du mal avec les deux autres Dread Doctors, ça s'annonce encore plus compliqué que prévu. Mais t'inquiète pas Aria, t'es notre amie maintenant, on t'aidera dans tous les cas. Ajoute Malia.

Je remarque que Stiles est ailleurs, il fixe la fenêtre qui donne sur la rue, puis hésite, et reprend la parole:

-Mais si... commence Stiles avec difficulté, si ton espèce est censé être éteinte, tu crois que t'es parents..

Tout se bouscule d'un coup dans ma tête, je n'y ai pas du tout pensée. Je plaque ma main sur bouche.

-Ils sont parfaitement humain, commence ai-je paniquée, ils ne seraient pas mes vrais parents..

Tout le monde se tait. Soudain la porte s'ouvre brutalement et Scott débarque dans la chambre complètement essoufflé. Il se tient à la poignée de la porte et tente de reprendre son souffle.

-Désolé, j'ai fait aussi vite que j'ai pu mais ma voiture ne démarre plus, j'ai du courir, dit-il entre deux souffles.

-J'ai le droit de connaître la vérité. Sort ai-je 

Je me lève d'un mouvement et cours hors de la maison. Je bouscule au passage Scott qui était sur le pas de la porte. Celui-ci me regarde avec étonnement, complétement largué. J'entends Stiles me crier quelque chose mais je ne l'écoute pas. Je fonce vers ma voiture et la démarre au plus vite. Je roule à vive allure sur la route sans penser aux conséquences. J'appréhende de faire face à mes parents. Je m'arrête rapidement sur le bord de la route devant ma maison. Je vois de la lumière à travers la fenêtre du salon. Ils sont là.

J'ouvre la porte, le cœur palpitant, ils sont tous les deux là. Ils sont assis dans le canapé regardant un vieux feuilleton à la télé, rigolant aux éclats, ils sont si heureux. Je m'avance vers eux, mon père me remarque, me faisant son plus beau sourire. J'hésite. Je prends mon courage à deux main sans passer par quatre chemins.

-Est-ce que j'ai été adoptée?

Ils stoppent net leur conversation. Ma mère me regarde étonnée puis regarde mon père. Mon père, lui, me regarde avec une certaine tristesse avant de prendre la parole.

-Je trouvais que c'était encore trop tôt pour t'en parlé..

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase que j'enchaine sur une nouvelle question:

-Mes parents m'ont abandonnée?

-Non.. Il sont décédés dans un accidents peu après ta naissance. Je suis vraiment désolé Aria, on voulait t'en parler, mais je voulais attendre le bon moment..

Je monte en trombe dans ma chambre, tous ces évènement me chamboule, j'ai du mal à réfléchir. Je me met en en boule sur mon lit, les larmes me montent, je n'arrive pas a contrôler mes émotions. Au bout d'une trentaine de minutes, je sors mon téléphone de ma poche et j'envoie un message à Stiles.

Moi : Tu avais raison.

Il me répond rapidement.

Stiles : Tu ne peux pas leur en vouloir, ils t'ont élevée comme leur propre fille.

Je relis en boucle son message. Tu ne peux pas leur en vouloir, ils t'ont élevée comme leur propre fille. Jusqu'à présent tu étais heureuse avec eux. Ca reste mes vrais parents à mes yeux.

A cette pensée, je cours hors de ma chambre, dévalant les escaliers qui grincent à chacun de mes pas. Je me stoppe les observant dans le salon. La télé est éteinte, aucun d'eux ne parle, je lis sur leur visage la tristesse et la douleur que j'ai causé. Je m'avance, puis les prends dans mes bras.

-Je suis désolé pour tout a l'heure, vous restez mes vrais parents à mes yeux.

Ils sont surpris, ma mère pleure sans s'arrêter, puis me serre fort contre elle, comme le ferait une mère qui aime son enfant. 

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