Je roule à toute vitesse, sans destination. Mes mains se crispent sur mon volant, le cœur battant. J'espérais que la Bête du Gévaudan n'était pas réelle, que c'était simplement une métaphore pour me prévenir d'un danger. Mais pas qu'elle soit réelle. Les images de la Bête tournent dans mon esprit. Elle était gigantesque. Elle me fixait.
Le stress rend ma conduite beaucoup plus dangereuse avec la vitesse. Je décide de m'arrêter sur le bas côté et d'éteindre mes feux. Il faut que je reprenne mes esprits au plus vite. Que faire? Cette question ne trouve pas de réponse. Qui prévenir? Scott? Stiles? Derek? Je sors en vitesse mon téléphone et tape le numéro de Stiles. La sonnerie dure plusieurs seconde.
-Stiles réponds, marmonne ai-je entre mes dents
-Allo?
-Stiles c'est urgent, donne moi l'adresse de Derek!
-Calme toi, il s'est passé quoi?
-Je peux pas tout t'expliquer pour le moment, juste dit à Scott et à tout le monde de faire attention!
-Comment ça de faire attention??
-Donne moi l'adresse de Derek tout de suite Stiles!! Panique ai-je
Je lui laisse a peine le temps de me l'a donner que je lui raccroche au nez. On a un problème urgent, je ne peux pas prendre le risque de perdre du temps. Derek est le seul a être au courant pour la Bête du Gévaudan, il connaissait le sujet. Je sais qu'il connaît plus de choses qu'il n'en laisse paraître. Peut être connait-il comment la rendormir ou la tuer, parce que là, la ville peut subir des dégâts. Ou même exposer le monde surnaturel à tous.
Je ne perds pas plus de temps et rallume mes feux. Son adresse est assez perdue par rapport aux autres habitations de Beacon Hills. Je roule de nouveau à toute allure, il faut que je le prévienne.
J'aperçois la maison au loin, je freine sec faisant mes roues déraper sur les feuilles mortes. Je sors en trombe et frappe violemment à la porte.
-DEREK! Hurle ai-je
Aucune réponse. Je refrappe de nouveau et la porte s'entrouvre. Je ne bouge pas. Je jette un œil à travers, du sang est sur l'interrupteur de la lumière. Sans plus attendre j'ouvre à la volée la porte. J'entre directement, mes pas faisant grincer le plancher. Mes yeux tombe sur Derek. IL est au sol, le dos contre le mur, couvert de sang. Je cours vers lui vérifier son état.
-Derek! Il t'est arrivé quoi? Panique ai-je
Il reprend peu à peu conscience et me regarde, les yeux entrouverts.
-On a de nouveaux loup-garous qui veulent notre territoire à Beacon Hills, articule t-il
-Comment ça?
-Je me suis fait avoir par un groupe de Bêta, dit-il avant de marquer une pause, ils cherchent Scott.
Il a l'air vraiment mal point, il parle difficilement et grimace à chaque phrase. Il ne peux pas bouger, alors je me lève et cours chercher quelque chose pour soigner ses blessures. Je ne trouve rien au rez-de-chaussée, alors je cours à l'étage. Je trouve une bouteille d'alcool et des bandages dans la salle de bain. Je lui parlerai après de la Bête du Gévaudan, la ce n'est pas trop le moment.
Je m'agenouille à coté de lui, il est en train de perdre conscience. Alors j'ouvre la bouteille et en verse une partie sur lui. Il hurle, mais au moins il est réveillé.
-Putain. S'énerve t-il.
Je ne vois pas l'empleure de ses blessures, mais je sais que c'est assez grave. J'essaye de relever la manche de son tee-shirt pour voir l'entaille de son bras, il grimace. Celle là est profonde. Du sang coule le long de son bras, je commence à paniquer. J'attrape un coton et l'imbibe d'alcool et le pose sur la griffure. Il serre les dents, je vois ses veines ressortir. Je retire le coton, le sang coule toujours autant. Je ne sais pas quoi faire, mes mains tremblent me faisant lâcher le coton au sol. Je ne peux pas voir la gravité de ses autres blessures avec son tee-shirt.
-Derek, il faut qu'on enlève ton tee-shirt, souffle ai-je.
Je relève légèrement son tee-shirt, celui-ci colle aux blessures faisant grincer des dents Derek. Je me fige net, par peur de lui faire plus mal. Il prend mon poignet et le monte, me faisant comprendre de lui retirer une fois pour toute son haut. Il ferme les yeux pour se concentrer sur la douleur. A contre cœur, je lui enlève d'un coup sec, mais au moins je peux voir le restant des blessures.
La peur m'envahie en voyant son torse. Deux entailles sont vraiment sévères. Je n'ose même pas toucher au risque de faire couler plus de sang. Les larmes me montent au yeux, mon coeur est prêt à lâcher. Je rapporte que des problèmes, cette phrase toujours dans ma tête. J'essaye de me concentrer mais mes mains tremblent me faisant faire tomber la bouteille d'alcool. Je place mes mains déjà rouges de sang contre mon visage. Je pleure dans mes mains, ma poitrine me fait mal.
Je verse la bouteille sur son corps plein de sueur. Il hurle, mais au moins je suis sûre de nettoyer les plaies. Je sors les bandages, et enroule sont épaule doucement. Pour le torse, il faut que Derek s'écarte du mur. J'enroule l'avant puis je me place au dessus de lui. J'essaye de le dégager du mur pour tenter d'enrouler la bande mais il ne bouge pas. Il est de retour en train de perdre conscience. Je suis sur lui, ma tête au niveau de son cou, et mon front contre le mur. J'essaye de nouveau de le tirer vers moi, il se décolle enfin légèrement du mur me laissant le temps de passer la bande avant que son dos ne retombe en arrière. J'entends son souffle contre mon oreille me faisant tressaillir. Je recule légèrement, ma tête en face de la sienne. Ses yeux bleus perçant m'hypnose. Lui aussi me regarde droit dans les yeux. J'avale ma salive et respire un coup par la bouche. Je m'écarte de lui, tombant à genou à coté.
-Je suis désolé, chuchote ai-je.
-Pourquoi, dit-il difficilement en fermant les yeux.
-J'apporte que des problèmes, réponds ai-je les bras enlacés autour de mes genoux.
Il ouvre enfin les yeux et tourne la tête vers moi.
-Je suis désolé de t'avoir dit ça, dit-il en perdant connaissance, sa tête sur mon épaule.
Il est désolé.
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You are Strong (Teen Wolf)
FanficAria emménage à Beacon Hills avec sa famille. lors d'une simple balade nocturne, elle fera face à un loup-garou torturant un simple humain. Face à cette scène, elle s'interposera, quitte à révéler sa propre nature. Des nouvelles rencontres, des lien...