You are Strong (Teen Wolf)

Chapitre XIX

Le lycée, les cours, toujours cette routine qui adoucie les sombres évènements qui se passe dans Beacon Hills. C'est le seul endroit, en journée, qui est plutôt calme. Ces moments me permette de me détendre, même si je ne comprends pas tous les cours. Je m'en suis un peu écarté ces temps ci. Pour une fois Matthew est absent, ce qui me soulage au final. Au moins j'ai la paix ne serait-ce qu'une journée. Lydia observe ses ongles à coté de moi. Stiles fait tourner son stylo entre ses doigts. On à pas vraiment reparler de la nuit sur le terrain, mais ça vaut mieux pour tous. On préfère ne plus trop y penser et se concentrer sur le présent. Rien ne se passe en journée, la plupart des évènements se produisent le soir ou la nuit. 

Je regarde la fenêtre, la tête posé sur ma main comme appuie. Le temps est plutôt favorable depuis plusieurs jours, le soleil nous réchauffe. Bizarrement les oiseaux ne chantent pas, et je n'ai pas croisé d'animaux sur ma route non plus.

-Aria, le cours se passe dans la salle.

Je me reconcentre dans le cours, crayon à la main. J'écris chaque partie importante du cours. Il ne faut pas que je rate les examens de fin de trimestre. Mes parents seraient probablement déçus de moi, de ne pas être aussi impliquée.

Soudain, le temps change radicalement, en quelques secondes les nuages ont envahis la ville. La leurs couleur, bleus foncé, un orage ne va pas tarder à éclater. J'observe ce phénomène, d'un œil. Je ne crois pas que c'était prévu à la météo pourtant. Lydia ne semble pas perturbée, seulement déçue par rapport a ses cheveux qui vont être mouillés à la sortie.

-Si j'avais su j'aurai prévue mon parapluie, me dit-elle en soupirant.

-Ce n'était pas prévu à la météo? Dis-je.

-Non je crois pas non plus, si l'orage tombe ici on aura plus d'électricité.

-Quelque chose cloche, réponds ai-je perplexe.

Lydia soutient mon regard, se rendant compte que je suis sérieuse. 

-Ca arrive tu sais, la météo est des fois mal prédite, essaye t-elle de me convaincre.

Je refixe la fenêtre essayant de la croire sur parole. Un oiseau vole. Le premier que je vois depuis certains jours. Je l'observe voler, ses plumes sont d'un magnifique noir. Son vol est assez rapide, et il se dirige dans ma direction. Je remarque que son vole n'est pas ordonné, il a l'air effrayer. Sans que je m'y attende il s'écrase sur une des vitres de la salle de classe. Tout le monde crie de peur, et en voyant la tache de sang qu'il à laissé. Il a réussi à faire un impact sur la vitre.

Dans la panique, tout se monde se lève, les mains sur leurs bouches devant les fenêtres. Je me suis pas encore levé que Stiles me crie:

-Aria écarte toi!

J'ai a peine le temps de me retourner pour voir la vitre qu'une foule de corbeaux s'écrasent sur la vitre. Celle ci s'explose contre moi. Les élèves hurles, certains corbeaux sont rentrés, semant la panique totale. Je me jette au sol pour m'écarter des nouveaux qui arrivent à toute vitesse. Je regarde mes mains au sol, du sang coule. Des morceaux de verre sont plantés dans mes mains. Avec l'adrénaline, j ne sens pas encore la douleur, me laissant le temps de me relever et de rejoindre Lydia et Stiles dans le coin opposé. Celui-ci cache sa tête dans sa chemise. Le sang de mes mains coulent par terre goutte par goutte. Soudain les bruits se stoppent subitement. Je sors ma tête de sa chemise. 

La scène nous effraie tous sans exception, devant nous, aucun oiseau ne bouge. Certains sur dos, comme si une crise cardiaque les avait tuée. Lydia est en total panique devant cette scène. J'essaye tant bien que mal de la rassurer, mais moi même j'ai peur. C'est incompréhensible.

 -Rentrez chez vous, dit le professeur, sous le choc.

Sans attendre, tous les élèves cours dans le couloir. Aucun de nous trois ne parlent jusqu'à la sortie du lycée. 

-Faites attention à vous, dis-je en rejoignant ma voiture.

Quelque chose ne va pas, je le sait au fond de moi, mais je suis incapable de trouver la raison de ce sentiment. Je démarre ma voiture sous cette tempête. Mes essuie-glace tournent violement de gauche à droite laissant toujours ma vision floue au milieu de cette petite rouge. Mes phares ne servent à rien, la pluie est beaucoup trop intense. 

Soudain, un animal percute ma voiture. Elle glisse sur le coté avec la pluie. J'essaye de la contrôler comme je peux et réussie à l'arrêter sans dégâts. Mes mains crispées au volant, je reprends mes esprits. J'ouvre à la volée ma portière, pour regarder si ma voiture a été abimée. Le coté droit est enfoncé. La pluie me tombe sur le visage. Je vois au loin quelque chose sur la route, une ombre noir au sol. Je m'y approche. Un cerf est là, allongé au sol, le cœur battant. La peur se lit sur ses yeux, il est totalement effrayé. Pourtant l'orage n'est pas encore tombé. Un bruit lointain se fait entendre. Il se relève d'un coup, et galope à toute vitesse. 

Je reste là sous la pluie à le regarder fuir à toute vitesse. Un rugissement retentit au travers de la tempête. Ce rugissement n'était pas si loin. C'était quoi ça? La chair de poule me traverse tout le corps. Je ne sais pas encore ce que c'est mais mon présentiment ne me trompe jamais. Mon cœur s'accélère. J'entends sa respiration d'ici. Mes yeux croisent les siens. Elle est là, elle me fixe, elle est impressionnante. La Bête du Gévaudan. Elle a une forte respiration, je vois son souffle d'ici. Je ne bouge pas. Elle ne bouge pas non plus. Ses crocs acérés laisse couler de la bave le long de ses canines. Ses yeux passent du orange au bleu. 

Elle hurle de nouveau avant de s'avancer vers moi. Une rafale de vent me l'a fait perdre de vu. Je l'entends hurler, mais cette fois-ci de douleur. Ces rugissements suivant montrait une haine totale. Je ne vois pas ce qu'il se passe. Mais tout ce que je sais, c'est que ça me laisse une faille pour fuir. 

Je cours à toute vitesse à ma voiture. J'arrive à la démarrer sans trembler, et fonce sans me retourner. C'est ma seule chance de fuir. 

Voilà on est arrivé au  19ème chapitre.

Pour votre culture générale, la Bête du Gévaudan a réellement existée de 1764 à 1767. Elle a réellement tué entre 88 et 124 personnes en France. Certains disent qu'il s'agissait d'un loup, d'autres d'un humain déguisé en loup, ou même un cannibale. Mais certains disent que cette bête était trop imposante pour n'être qu'un loup. Aujourd'hui ce mystère n'est toujours pas résolu.