Chapitre 18

959 47 1
                                    


Il ne restait plus qu'un seul loup debout, les autres luttant contre eux-mêmes.

Il était maintenant plus qu'à trois mètres de moi, il s'arrêta.

Me regarda avec la plus grande intensité et dit :

- Intéressant.

Le temps s'était arrêté, je ne voyais plus l'horreur de la scène, je ne sentais plus le stress ou l'incompréhension ou tous ces sentiments, je ne voyais plus que lui.

Lui et seulement lui.

Puis, j'entendis, "Bonjour Mei, je suis enchanté d'enfin faire ta rencontre."

Je regardais à droite, à gauche, puis je regardais de nouveau : personne.

Il n'y avait plus personne dans le hall, ni ses hommes, ni les loups, ni même encore Aleph, rien que lui et moi.

Il me tendit sa main pour m'aider à me relever, je refusai et me levai seule.

Mais avec la pression, la peur bien entendue, et la situation vraiment anormale, limite paranormale, mes jambes ne m'ont pas suivi, j'allais retomber à terre lorsque je sentis un bras passer juste sous mes seins, sur mon ventre pour me retenir dans ma chute.

Une chaleur inexplicable m'envahit, une sensation de bien-être, de plénitude, la même sensation que j'avais eu lorsque Aleph m'avait touché la cuisse.

On est resté un long moment dans cette position, puis il m'a relevé délicatement avec son autre main, de sorte qu'il était en train de m'enlacer.

Sa main était posée doucement sur mon ventre, et son autre sur mon épaule.

Avec tant de délicatesse que j'en fus plus qu'étonné, comment une puissance de la nature pouvait faire autant preuve de douceur.

Mon regard s'allongea, je regardais ses muscles saillants à travers son simple tee-shirt, muscle qui ne demandait qu'à être touché, puis ses épaules qui défiaient fièrement toutes les normes humaines et enfin son visage, son sévère, mais inévitablement séduisant visage.

Sa barbe de quelques jours, sa sublime bouche, son grand nez et enfin, le plus envoûtant, son regard, je tuerais pour pouvoir continuer de le regarder dans les yeux, je donnerai tout l'or du monde pour que je sois la seule qu'il regarde.

Je levai ma main en direction de son visage pour le caresser, j'en avais envie, une envie irrépressible, il me prit par surprise et déposa de langoureux et sensuels baiser sur celle-ci qu'il accompagna de pression avec ses mains sur mon ventre et mon épaule, il me donnait du courage, il me demandait ma permission ? il commençait à me caresser la nuque, tout ce que je voulais c'était le sentir.

Je me suis rapproché de lui pour me coller à son corps, pour ne faire qu'un et j'ai senti, au chaud, tout contre moi, son sexe dur, il ne m'en fallait pas plus.

Je me suis littéralement jeté sur ses lèvres, il ne s'y attendait pas, mais la seconde d'après il les a ouverts et en même temps la porte du paradis s'est ouverte elle aussi, nos lèvres s'unissent, nos langues s'entremêlent nous ne faisant plus qu'un.

Il me prend dans ses bras et me lève, presque automatiquement j'enroule mes longues jambes autour de lui et il me maintient par les fesses.

Il enlève mon tee-shirt et déchire ma culotte puis me pose délicatement par terre, au sol.

Je suis nue, je m'offre littéralement à lui, et surtout j'en meurs d'envie, je donnerais tout à présent pour le sentir en moi, pour qu'il soit a moi.

ALEPHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant