Chapitre 29

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Alors, dans nos instincts bestiaux, nous avions joué, joués au jeu de, si je t'attrape tu es à moi.
Cela faisait déjà une bonne partie de la nuit que je me cachais, puis que je courais de plus bel, tous mes sens étaient en éveil, c'était incroyable, j'adorais cette transformation, j'adorais les effets, j'étais bien, heureuse, mais, tellement perdu dans mes pensées et ses sensations nouvelles que je n'avais pas entendu Aleph approché de moi, il m'avait eu, il m'avait de tout son poids plaqué contre l'eau d'une rivière.

Alors après une effroyable transformation, courte mais intense je redevenais humaine, j'étais nue.

Nu contre son pelage doux, instinctivement je l'avais enlacé, ce qui lui avait causé à lui aussi, sa transformation humaine.

L'instant d'après, j'avais son corps posé sur le mien, je sentais chaque parti de son corps qui épousait parfaitement le mien, ses bras musclés, son torse que je rêvais de lécher, je sentais son sexe dur contre moi, contre mon entrejambe.

J'étais excité, incroyablement excité.

Et d'un seul regard, il me demanda la permission, je l'avais compris, je l'avais entendu, il n'avait pas parlé, mais j'avais su ce qu'il voulait, je l'avais entendu.

Je lui avais répondu, intérieurement, en moi, et la seconde d'après il avait remonté mes jambes de part et d'autre de ses larges hanches, il me tenait fermement par les fesses, m'obligeant à me cambrer.

Et sans perdre une seule seconde de plus, par crainte que je change d'avis, par peur que ce ne soit qu'un rêve, il m'avait pénétré, il avait été doux, si doux.

Mais cela n'avait pas duré, l'instant d'après, j'étais sur lui à califourchon, je ressentais tout, je ressentais son excitation, je ressentais les battements de son cœur, je voyais son regard intense, il me désirait, il me désirait si fort, que je le sentais vibrer en moi, qu'il gémissait comme si, c'était la première fois, comme si, il n'en pouvait plus, comme si, il allait me dévorer tout entière.

L'instant encore après, il s'était retiré, avec la plus grande peine, il voulait me faire l'amour, il voulait continuer, mais il me dit, qu'il allait me signer, qu'il devait le faire maintenant avant qu'il perde le contrôle de lui-même, alors, dans le moment présent, et pour ma vie future, j'avais accepté, je lui avais donné mon consentement, je le voulais, plus que tout au monde, j'étais consciente de ce qu'il allait faire, il n'y aurait plus de retour en arrière, mais je le voulais, maintenant.

Et dans une douceur extrême, il avait descendu sa tête sur mon entrejambe qu'il dévorait avec une fougue telle que j'en jouis la seconde d'après, profitant de l'état second dans lequel j'étais, l'instant d'après il me mordait la cuisse, juste en bas de mon sexe, il en jouit de plaisir, tout comme moi, une nouvelle fois, ne m'attendant pas à recevoir un tel plaisir par cet acte.

Je pensais que j'aurais mal, je pensais que j'allais souffrir, j'étais loin du compte, très loin.

Cela m'avait procuré une sensation, un plaisir extrême comme je n'avais jamais connu.

A cet instant, j'ai senti le lien, je l'ai senti s'immisçant dans chaque particule de mon corps, dans chaque veine, dans mon sang, il avait pris place, sournoisement, doucement.

Mais il était là, le regard d'Aleph, me le confirmait, à présent, nous étions liés, nous ne faisions plus qu'un.

Un grand sourire sur ses lèvres, le regard heureux, il lécha ma cuisse, puis mon entrejambe, remonta jusqu'à mes hanches qu'il tenait fermement, puis me mit brutalement sur le ventre.

Je sentais l'eau s'immisçait partout sur mon corps, cela me stimulait d'autant plus, je n'en pouvais plus, enivré, j'étais enivré sexuellement, j'avais relevé mes fesses, pour me cambrer, pour qu'il me prenne pour qu'il me donne du plaisir.

Ne désirant que ça, Aleph m'avait agrippé les fesses et m'avait pénétré.

Une seule fois, juste une.

Cela avait suffi pour que nous jouissions d'un plaisir mutuel.

A bout de force je m'étais retourné pour me remettre sur le dos, lui s'était allongé à côté de moi.

Et face au spectacle que nous offrait la lune, on entendit des bruits, c'était le groupe d'Aleph, qui hurlaient leur plaisir, ils l'avaient tout senti, tous, et à présent, Aleph redevenait leur chef, un chef puissant que plus rien ni plus personne ne pourrait toucher. 

ALEPHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant