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- Qu'est-ce qu'il se passe, pourquoi il s'est arrêté !

La panique monta en moi.

- On a un gros problème, quelqu'un nous attaque, ils vont faire tomber l'ascenseur.

- QUOI !! TU TE FOUS DE MOI J'ESPÈRE !

- Garde ton calme, tout ira bien.

- Non, non, non tout n'ira pas bien, je vais mourir ici, enfermée avec toi, je suis donc condamnée à ça !

- La chose positive, c'est que tu mourras à mes côtés, prend ça comme un privilège.

Un rire nerveux sortit de ma bouche, je vais mourir.

- Je vais te sauver ne t'en fais pas, accroche-toi à moi, mais ça risque de secouer.

Je l'écoutais et m'accrochais à lui, c'est la seule solution qu'il me reste.

- Je vais compter jusqu'à trois d'accord, tiens-moi bien.

- D'accord.

- Mais avant ça, il faut que tu me promettes quelque chose.

Je hochais la tête signe que je l'écoutais.

- Tu devras me promettre de ne plus jamais tenter de t'enfuir.

- D'accord.

- Dis le.

- Je te promets de ne plus m'enfuir, grognais-je, mais maintenant s'il te plaît fait nous sortir d'ici.

- Très bien.

Il sort son téléphone et compose un numéro.

- C'est bon, tu peux remettre l'ascenseur en marche.

- Comment ça en marche ?

- Tout va bien, tu vois j'ai réglé le problème.

- Tu te fous de moi, tu as fait exprès de bloquer l'ascenseur.

Il sourit, ce salaud.

- Tu aurais vu ta tête, c'était magique.

- Je te déteste.

- Ahhhh, je vais mourir ici avec toi, m'imita t-il en se moquant de moi.

***

Le trajet du retour fut aussi agréable que l'aller, c'est-à-dire horrible, il roulait à une allure folle, ce qui m'a clairement donné la nausée. Quand nous entrâmes dans la villa, je me rendais directement dans ma chambre, c'est de toute façon la seule pièce dans laquelle j'ai le droit de rentrer, mais à peine ai-je mis un pied dans ma chambre que quelqu'un me tira par le bras, quand je vis que ce fameux quelqu'un n'était autre que mon ravisseur.

- Tu as déjà oublié ce que je t'ai dit, tu dormiras dans ma chambre ce qui veut dire que tu changes de chambre.

- Quoi ! Mais tu as juste dit que j'y dormirais, mais pas que je devrais changer de chambre.

- Ce n'est qu'un détail.

Et mon poing dans ta gueule ne sera qu'un détail aussi.

Arrivant dans sa chambre, je fus étonnée de voir le contraste entre nos deux chambres, la mienne était assez lumineuse, mais la sienne s'avère être sombre, très sombre, mais chic.

- Bienvenue dans l'antre du diable.

Dans l'antre du rat.

Je vis une immense baie dans sa chambre qui donnait vu sur le jardin de la villa, je m'avançais vers celle-ci, j'ai l'impression que sa chambre est plus en hauteur que celle que j'occupais avant.

ICE SOULOù les histoires vivent. Découvrez maintenant