ÉPILOGUE

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Quatre ans plus tard

PDV Jane

Ayant fini mes études de gestion, j'ai décidé d'ouvrir un orphelinat. C'est un objectif qui me tient particulièrement à cœur. Je dois présenter mon projet d'ouverture devant une assemblée sauf que tout mon projet est sur une clé USB qui a magiquement disparue de mon sac. La seule personne qui aurait pu la prendre n'est autre que James. Je me retrouve donc à faire demi-tour pour aller la rechercher.

Je vais le tuer bordel, je vais l'assassiner. Je garais ma voiture près de notre maison, sortant en furie de celle-ci.

Mes talons s'enfonçaient dans le sable, je montais les escaliers en vitesse.

- JAMES GLEENN !

J'entrais dans la chambre, le trouvant allonger sur le lit.

- Où l'as-tu mise ?

- Bonjour à toi aussi.

Il ne jeta pas un regard dans ma direction.

- Où est la clé USB ?

- Quel beau temps aujourd'hui, tu ne trouves pas ? Demanda-t-il, les yeux rivés sur son téléphone.

- James, donne-moi la clé, je vais être en retard.

Il passa la main sous son oreiller et me montra la clé USB.

- C'est ça que tu cherches ?

Un sourire narquois s'afficha sur son visage.

- J'en étais sûre, c'est toi qui l'as prise ! Tout le projet de construction pour l'orphelinat est là-dedans. Je vais être en retard à cause de toi, donne-la-moi.

- Viens la chercher.

- James, je n'ai pas le temps de jouer avec toi, je vais être en retard.

Il tendit la clé USB dans ma direction. J'avançais pour la prendre sauf qu'il la replaça près de lui.

- Il est huit heures, la réunion ne commence qu'à dix heures, je ne pense pas que tu seras en retard.

- Imagine qu'il y ait des bouchons sur la route -

- Il n'y en a jamais dans des petites villes comme celle-ci.

- Je suis déjà assez stressée comme ça et toi tu commences à m'énerver.

- Bon si c'est comme ça.

Il m'a retendu la clé USB, j'allais la prendre sauf qu'il m'attrapa par la main, me tirant sur le lit.

Il attrapa mes deux bras, les mettant au-dessus de ma tête, afin que je ne puisse pas bouger et bloqua mes jambes entre les siennes.

- Il y a beaucoup de choses que j'accepte. J'accepte que tu m'utilises comme lit humain, j'accepte de regarder des films d'amour trop clichés avec toi, j'accepte même le fait que tu utilises ma voiture sans ma permission.

- Je ne pensais pas que tu avais remarqué, bredouillais-je dans ma barbe.

- Je n'ai pas réussi à m'asseoir tellement le siège était avancé, mais c'est un problème que nous réglerons plus tard. En tout cas, il y a une chose que je n'accepte pas. Je n'accepte pas que ma femme parte le matin sans me dire au revoir.

- Tu dormais si bien, je ne voulais pas te réveiller. Mais ne tente pas d'inverser la situation, tu as pris la clé de mon sac.

- Je pensais que tu le remarquerais plus tôt, maintenant que tu es revenue, j'attends que tu me dises au revoir.

ICE SOULOù les histoires vivent. Découvrez maintenant