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James m'a autorisé à sortir de la chambre pour descendre manger, seul l'accès au jardin m'est encore interdit quand je suis seule.

Je mange en compagnie de Magda, c'est une femme vraiment aimable, je ne comprends pas ce qu'elle fait dans le monde de James.

On se raconte chacune nos vies, c'est la personne qui me donne un peu de réconfort ici, elle a fui le Mexique avec ses enfants, car son mari était une personne violente et le père de James lui a donné ce travail pour qu'elle puisse vivre dans de meilleures conditions et payer les études de ses enfants, elle est gouvernante ici depuis maintenant 30 ans.

- Vous savez j'ai connu le patron quand il était encore bébé, je l'ai vu grandir et devenir un homme, ce n'est pas un homme mauvais.

- Premièrement Magda, tutoyez-moi s'il vous plaît et deuxièmement, tout jusqu'ici me prouve le contraire.

- Oh crois-moi très chère, s'il avait réellement voulu te faire du mal, il l'aurait fait... et tu ne serais pas là à cette heure-ci... Bon, je suis vraiment contente d'avoir pu faire ta connaissance et d'en connaître plus sur toi, mais le travail m'appelle. Prend soin de toi Jane.

Je lui souris

- Ça m'a fait très plaisir aussi, prenez soin de vous.

Elle est partie, et après m'avoir déposé à la villa James est parti aussi me retrouvant donc seule
entourée de gardes qui ne disent aucuns mots.

***

Après quelques heures à faire le tour de la villa, je vis qu'il y avait une salle de sport et une piscine intérieure, mais je n'ai pas de maillot de bain, alors la piscine sera pour une prochaine fois. Je suis assise sur l'immense canapé de la villa en train de regarder les Totally Spies, oui je raffole de ce dessin animé, je pourrais le regarder des heures entières.

J'entendis la porte claquer et quelqu'un était en train de se plaindre.

- Il me donne toujours le sale boulot, j'en ai marre moi ! Mes vêtements sont tous sales en plus ils m'ont couté une fortune, il va me le payer !

- Mais qui êtes-vous ?

Quand il me vit, il écarquilla les yeux.

- Putain, il m'a menti ce salaud, tu es magnifique.

- Pardon ?

- Oh excuse-moi, je ne me suis pas présenté, je suis Ted, le grand, l'unique bras droit de James.

- Ah, je ne savais pas qu'il avait un bras droit.

- Je suis réellement déçu qu'il ne t'ait pas parlé de moi, dit-il, d'une mine faussement boudeuse.

- Mais pourquoi tu es recouvert de boue ?

- Je devais aller rechercher un truc pour ton merveilleux kidnappeur sauf que j'ai glissé et j'ai dévalé une cote.

Je pouffais de rire m'imaginant la scène.

- Ne rigole pas, tu sais combien m'a coutée cette chemise, la peau des fesses me dit-il d'un ton exagérer. Et maintenant, elle est foutue.

Je ne le connais pas, mais je sens que je vais bien m'entendre avec lui.

- QUI A FOUTU DE LA BOUE DANS MON PUTAIN DE SALON !

- Oh merde, chuchota Ted.

Ted me pointa du doigt et je vis James avec un visage en colère.

- Non mais tu aurais pu faire attention tu as mis de la boue partout, me gronda faussement Ted, ce qui me fit rire.

Ted s'approcha de James et lui dit.

- Non mais tu as vu ce qu'elle a fait, c'est inadmissible.

- Putain dégage Ted sinon je ne vais pas me retenir et te buter dans les deux prochaines secondes.

Celui-ci s'en alla rapidement avant de crier.

- Bisous Jamesou et toi aussi Janeou.

Ses surnoms me font pouffer de rire.

- Putain, je vais vraiment le tuer.

James me regarda à mon tour

- Pourquoi tu ris à ses conneries toi ?

- Tu l'as vu le pauvre, il est recouvert de boue.

- Oui j'ai bien vu ça puisqu'il y en a partout dans mon putain de salon !

Je tentais de cacher mon rire, mais il le remarqua et me lança un regard noir

- Va te préparer nous sortons dans une heure.

***

Je me préparais depuis une bonne trentaine de minutes, lorsque nous avions acheté la robe, j'en avais profité pour acheter du maquillage et des accessoires pour les cheveux.

J'ai ondulé mes cheveux bruns, ce qui n'était pas facile du tout vu la longueur. Je me suis ensuite maquillée et est arrivé le moment de mettre la robe, elle est absolument magnifique.

Cela fait plus de 10 minutes que je me bats avec la fermeture de la robe, impossible de la fermer seule.

- MAGDA !

Je tentais d'appeler Magda, mais en vain, en revanche James apparut.

- Elle est en congé, qu'est-ce que tu lui veux ?

C'est donc le seul à qui je peux demander.

- Je n'arrive pas à fermer la robe.

Il s'avança jusqu'à moi, je sentais ses doigts sur ma peau, il prenait tout son temps pour la fermer, je le regardais à travers le miroir, son costume était tout
aussi sombre que ma robe, il mettait en valeur ses cheveux bruns, et ses yeux verts. Nous étions parfaitement accordés.

On se regardait à travers le miroir.

- Tu es potable pour une fois, me dit-il.

- Je ne te retourne pas vraiment le compliment.

Puis, il me chuchota à l'oreille.

- J'espère que cette robe n'est pas difficile à enlever, sinon je serais dans l'obligation de te l'arracher et ça serait vraiment dommage.

Je me sentais rougir face à ses remarques salaces.

Je me retournais pour lui faire face , je me mis sur la pointe des pieds et mettais ma main sur sa joue pour lui chuchoter.

- Ce qui serait vraiment dommage, c'est que tu fasses autant d'effort pour ne rien avoir finalement.

Tout en parlant je faisais descendre ma main le long de son cou.

- Imagine tout ce que tu peux faire de moi avec ou sans cette robe.

Et cette fois ma main descendit sur son torse jusqu'à arriver à la ceinture de son pantalon

- Mais ça n'arrivera jamais.

Il me prit par les poignets et me plaqua contre le mur, il les mit au-dessus de ma tête.

- Ne joue pas à ce jeu avec moi, tu risques de t'y perdre.

- Alors je relève le défi, à celui qui perdra en premier.

- Un défi est un défi.

Il me fixait avec un regard noir, mais pas noir de colère non, noir de passion.

- Un défi est un défi.

- Je veux ajouter une chose, si tu perds, tu dois me rendre ma liberté.

- Tu peux ajouter toutes les choses que tu veux, je suis sûr de moi, je ne perdrais jamais face à toi.

ICE SOULOù les histoires vivent. Découvrez maintenant