Les Gold-Blood : 2 - Les dix diadèmes

18 - Le deuxième portail

Retour au point de vue d'Alexa.

J'étais allongée sur une table. Droite comme un i, je n'arrivais plus à bouger, comme si j'étais paralysée. Soudain j'entendis du bruit non loin de là. Quelqu'un arrivait. Qui ? Je ne pouvais pas encore le voir. Une silhouette encapuchonnée apparu sur ma droite. La personne en question enleva sa capuche et je reconnus le visage de mon professeur d'études des objets magiques, Madon Avergarden. Pourquoi lui ici ?

- Que faites-vous là Alexa ? Il faut que vous partiez, et vite !

Je pus enfin bouger. Mais je ne contrôlai pas mes gestes ni rien. J'avais l'impression d'être contrôler, d'être un pantin qui bougeait parce que quelqu'un tirait des ficelles. Monsieur Avergarden me pris par le bras, et à la seconde où il me toucha, ou ses doigts effleurèrent ma peau, j'eus une sorte de flash-back. Je vis une femme dans une étable en train d'accoucher. Une scène étrange. Je m'écartai de lui, mais j'eus un nouveau flash-back ou cette fois-ci je vis un enfant de dix ans dans une prairie fleurie, en train de courir. Ce garçon avait l'air joyeux, jusqu'à une ombre noire arrive derrière lui. L'ombre s'est approché du garçon, l'a regardé et s'est seulement contenté de cela. Tout revint à la normal, j'étais toujours dans une pièce inconnue, toujours avec monsieur Avergarden. Il y avait une ombre étrange derrière lui. Que cela voulait-il signifier ?

Soudain Avergarden me poussa violemment ce qui me fit tomber et au moment de m'écraser au sol, je me réveille en sursaut dans mon lit, dans ma chambre. Tout va bien, ce n'était qu'un méchant rêve qui ne veut rien dire, comme d'habitude.

***

Ce matin je reçu une lettre, la première depuis bien longtemps. Elle venait de ma chère cousine Loïs :

Chère Alexa, Je t'écris de l'Académie des sauveteurs d'animaux en mer où j'étudie maintenant. C'est un endroit très chaleureux où je m'y plais beaucoup ! Sandy s'est aussi inscrite, et toutes les deux nous passons le plus clair de notre temps ensemble ! Je pense que je deviendrai sauveteuse en mer plus tard, je me suis trouvée un réel talent pour ça ! Et toi alors, comment vas-tu à l'Académie des Gold-Blood ?? Steph n'a plus de nouvelles de Stan depuis longtemps, si tu arrives à le joindre, pourras-tu lui dire de nous envoyer quelques lettres ? Réponds-moi le plus vite possible, Loïs Jeen.

J'étais contente de savoir que Loïs s'épanouissait enfin dans sa vie. En revanche il est hors de question que je lui donne des nouvelles de Stan, je n'en ai pas non plus et jamais je ne le contacterai. Seulement elle n'est pas au courant de toute l'histoire et il est mieux ainsi. Loïs me rappelle ma vie avant l'Académie, tout était plus facile car je ne savais rien de qui était vraiment Stan et surtout ma mère était vivante. Cette époque me manque parfois, puis après je me rappelle que j'ai une vie incroyable à l'Académie alors ça passe.

***

- Alexa ?

Je me tournai et vis Romane qui m'appela. J'étais actuellement en train de déjeuner avec Wane, seuls, rien que tout le deux. J'avais eu envie de renforcer notre relation. Romane venait un peu casser ce moment.

- SeminyDov veut te voir, révéla-t-elle.

- Encore ? Râla Wane.

Dès que SeminyDov veut me voir, c'est qu'il veut parler des diadèmes et du cristal, ainsi que des portails. Wane n'est pour le moment au courant de rien. Il sait juste qu'il y a un cristal dans l'Académie, je ne lui ai rien dit d'autre. Je ne veux toujours pas l'impliquer.

- C'est par rapport à mon père, mentis-je.

Je quittai la table et pris la route du bureau du directeur avec Romane. Lorsque j'ouvris la porte, je vis Amy, Penny, Kate et Jude face à SeminyDov. Pas de doute, il s'agissait bien des diadèmes. En avait-il trouvé un autre ? Je ne lui fais toujours pas confiance, encore moins depuis qu'il a pratiquement laissé Jensen Lierbick partir avec le premier diadème. C'est lui qui nous a introduit les diadèmes, sa famille les a créé, et il est obsédé par ces objets maléfiques, trop de coïncidence que je dois prendre en compte. Je reste méfiante, il le faut.