24 - Le champ de roses

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Point de vue de Penny.

Je cours à toute vitesse dans la forêt, slalomant entre les arbres et esquivant les branches d'arbres susceptibles de me faire tomber. Quelle idée d'avoir accepté de l'aider ! Maintenant je vais mourir sus ses crocs ! Bon, il ne faut pas que je m'emballe, j'ai bien fais de l'aider parce que sinon ils seraient déjà à l'Académie en train de dévorer tout le monde !

J'entends un cri qui retentit dans toute la forêt, voir même toute la région. C'était Wane, sous sa forme loup-garou. Je dois rester calme, et me dépêcher de trouver madame Mullhor, apparemment il saura quoi faire. Je m'arrête quelques secondes pour reprendre mon souffle. J'entends des feuilles qui craquent et le sifflement du vent. Je me remets à courir aussi vite que le peux. Je suis à trente mètres du grillage, j'aperçois quelqu'un devant moi. Plus que vingt mètres, je sens des bruit de pas derrière moi qui se rapprochent de plus en plus, Wane arrive. Dix mètres, il s'agit de madame Mullhor qui se trouve devant moi.

- Mademoiselle Van de Klaus, venez vite !!

Elle me tend la main et je l'attrape. Au même moment Wane me saute dessus, mais Mullhor me tire vers elle. J'esquive de très près Wane qui se retrouve à terre dans un buisson. Mullhor m'aide à me relever et il se place devant moi, le bras tendu pour me protéger du danger.

Wane se relève aussitôt et se pose sur ses quatre pattes. Mullhor sort un objet de son manteau. Il s'agit d'un cercle en fer superposé avec une croix avec des pointes aux extrémités. Mullhor n'avait pas l'air de savoir s'en servir, elle tapa dessus et agita l'objet magique, ce qui dégagea un bruit dérangeant mais supportable. Mais en revanche Wane s'écroula à terre immédiatement.

- Cet objet paralyse de par l'audition les mammifères animaux, déclara-t-elle, c'est Avergarden qui me l'a donné.

Voilà le corps de Wane, en version loup-garou effrayant, étalé dans l'herbe sombre. Maintenant qu'est-ce qu'on peut faire ?

- Il se réveillera dans deux heures environ. Je te propose de retourner te coucher et je vais l'emmener à la crypte. S'il se réveille, je pourrais agiter l'objet et le paralyser de nouveau.

J'acceptai. De toute façon Wane ne risque rien avec Mullhor, c'est une professeure. Je ne pense qu'elle veuille lui faire du mal, et si demain Wane est porté disparu au moins je saurai que Mullhor n'est pas celle qu'on croit.

***

Je me réveille dans ma chambre, où je suis seule depuis que Romane, Kate et Alexa sont parties en voyage scolaire. Au moins maintenant j'ai la salle de bain seulement pour moi. Je me précipitai pour aller prendre des nouvelles de Wane. Je toquai immédiatement à la porte de sa chambre, mais celle-ci était déjà entre-ouverte. Je pénétrais alors dans la sa chambre. Wane a la chance de ne pas avoir à la partager étant donné qu'il est « le fils du pays ». Et on m'a aussi dit que cela servait à préserver son intimité. Il a aussi un verrou sur sa porte, par question de sécurité. Mais en attendant ce verrou n'a aucune utilité s'il laisse sa porte entre-ouverte.

- Wane ??

Aucune réponse. Je prends quelques secondes pour contempler sa chambre. Elle n'a rien avoir avec la mienne. Il dispose d'un lit double en draps de fourrure pourpre disposé la taie de lit contre un mur. En face il a deux bureaux réunis n'en formant qu'un seul. Il a même un canapé, un dressing en plus des armoires. Un objet attire mon regard sur son lit : une épée. Je l'ai déjà vu autrefois, il s'agit de celle de Stan Clarck. Il se l'est totalement approprié.

La porte de la salle de bain s'ouvre alors.

- Tu m'as appelé ? Demanda alors Wane en sortant de la salle de bain. Je n'ai pas entendu, je prenais une douche.

Les Gold-Blood : 2 - Les dix diadèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant