Adrien ouvrit la porte de la chambre de Marinette et la referma avec fracas. Marinette, qui était occupée sur son ordinateur portable, eut un sursaut de surprise. Elle arrêta ce qu'elle faisait et alla déposer l'appareil sur sa table de chevet.
- Qu'est ce qui ne vas pas Adri ? lui demanda Marinette en enroulant ses bras autour de sa taille.
- C'est mon père. Il ne veut pas changer, avoua Adrien, les traits crispés.
- Ah ! Je comprends. Ce n'est pas la peine de te mettre dans ce état. Ok ? Peut importe ce qu'il a fait ou dit, vis ta vie comme tu le souhaites.
Elle lui parlait tout en tirant légèrement sur ses mèches blondes. Elle le sentit se détendre peu à peu. Elle leva ensuite les yeux vers lui et il se rua sur ses lèvres. Leurs lèvres se mirent à valser ensemble dans un mouvement souple et rythmé. Leurs langues s'entrelaçaient.
A bout de souffle, ils se détachèrent l'un de l'autre sans pour autant relâcher leurs étreintes.- Que ferais je sans toi Mari ? fit Adrien d'une voix rauque.
- Rien visiblement.
Ils se sourirent puis s'embrassèrent encore submergé par une vague de sensations aussi intenses les unes que les autres. Adrien lui retira son T-shirt et constata avec joie qu'elle n'avait pas mis de soutien gorge. Il la souleva de terre et la déposa tout en douceur sur le lit. Il s'approcha d'elle et s'attaqua sans tarder à sa poitrine qui n'attendait que lui. Il titilla longuement les aréoles de ses seins qui se durcirent sur le champ, les pinça et les suça. Marinette frémissait face à cela. Avec des gestes précis, il descendit le long de son corps tout en le parsemant de baisers tout aussi brûlant les uns que les autres. Ses caresses avaient l'effet d'une décharge électrique dans le corps de Marinette. Elle avait l'impression que son sang s'était changé en laves qui coulait dans ses veines tel un volcan en pleine éruption. Son corps frémissait à chaque contact avec Adrien. Adrien lui retira aussitôt sa petite jupe, effleura du bout des doigts son sexe à travers le tissu en dentelles fines. Sa réaction ne se fit pas attendre, elle gémit.
- Adrien ! gémit elle, le souffle court.
Il se contenta de lui sourire puis il déchira son slip. Marinette hurla.
- Pourquoi tu as fait ça ? lança t-elle.
- Ça m'a plu tout simplement.
Il revint vers elle, reprit possession de ses lèvres tout en glissant ses doigts dans son intimité. Il étouffa de la sorte les gémissements rauques de Marinette. Il s'exerça à faire de longs et profonds va-et-vient. Son corps ne tarda pas réagir puisqu'un liquide à la texture visqueuse se mit à couler entre ses jambes. Satisfait, Adrien retira ses doigts. Il l'observa, yeux dans les yeux.
- Il y a une fête à la plage ce soir, à 20 heures. On ferais mieux de s'apprêter pour y aller, murmura Adrien d'une voix rauque.
- Tu ne vas...
- Je ne te laisserais sûrement pas comme ça, soit en sûre. Je terminerai ce que j'ai commencé plus tard. Je vais me doucher et tu viens avec moi, conclut il.
- Je...
- Ce n'est pas une proposition, Marinette, c'est un ordre.
- Ah ? Et depuis quand tu me donnes des ordres ?
Elle avait posé cette question en croisant les bras sur sa poitrine dénudée. Adrien sourit. Il regarda l'heure sur sa montre bracelet, il n'était que 18 h 47. Ils avaient encore le temps. Prestement, il vint près d'elle, la prit par la taille et resserra son étreinte.
- Tu sais que t'es mignonne quand tu fais celle qui est en colère ? En plus, tu es toute nue donc, tu n'as pas l'air crédible une seule seconde, déclara t-il.
- Je ne te permet pas..., commença Marinette d'un air faussement outragé.
- Comme quoi, j'ai le temps de finir ce que j'ai commencé.
Avant qu'elle ne puisse comprendre le sens de ses paroles, Adrien la balança sur le lit, emprisonna ses lèvres des siennes. Elle se mit à tirer sur la racine de ses cheveux tout en enroulant ses jambes autour de la taille d'Adrien.
- Je t'aime, tu sais, fit-elle entre deux baisers.
Adrien eût un petit sourire. Il détacha ses lèvres de celles de Marinette, les approcha de son oreille gauche et lui souffla à son tour.
- Moi aussi, je t'aime.
Elle le débarrassa de son sweat à capuche et se mit à caresser, à dessiner ses abdos du bout des doigts. Il frémissait à son tour. Elle en profita pour prendre le dessus, elle le fit basculer sur le lit et se retrouva à califourchon sur lui. Elle se mit à faire des cercles sur son ventre tout en descendant vers l'élastique se son jogging. A ce niveau-là, elle lui retira son jogging et son boxer. Elle ne s'attarda pas sur son sexe qui avait l'air déjà bien excité. Elle le titilla longuement et déposa de simples baisers au dessus. Adrien n'était pas indifférent à ses gestes qui provoquait des frissons dans tout son corps. Mais cette fois ci, il ne voulait pas permettre à Marinette de faire ce qu'elle avait fait de lui la veille. Alors qu'elle s'apprêtait à le prendre en bouche, il sauta du lit et se retrouva derrière elle, son sexe situé devant sa chatte humide. Elle n'eut pas le temps de se redresser qu'il la pénétra sans douceur. Elle hurla. Il est vrai que ce n'était pas sa première fois, c'était la deuxième, mais ça lui faisait un mal fou.
- A...A... Adrien, souffla t-elle difficilement.
- Ça va passer, t'inquiètes pas.
Il la maintint serrée contre lui, la tenant par les hanches. Ses mouvements étaient de plus en plus rapides. Les fesses de Marinette claquaient contre son sexe à chaque fois qu'il entrait en elle. Ce qui ne faisait que l'exciter. Marinette gémissait de plus en plus. Peu à peu, elle suivit le rythme endiablé d'Adrien qui avait prit une allure folle. Il s'enfonçait de plus en plus profondément en elle, la faisant gémir sans arrêt. Bien évidemment, cela ne lui déplaisait pas. Son sang bouillait de désir envers cette fille, il ne pouvait plus s'en passer. <<Si je devais vivre à ses côtés pour toujours, je lui ferai l'amour tout les jours>> pensa t-il. Il changea de position encore et encore exploitant pratiquement toutes les positions du Kamasutra.
Sentant qu'elle était à bout de souffle, il ralentit sans pour autant s'arrêter.- Ça va ? voulu t-il savoir.
- Adrien ! souffla t-elle. Je...je...j'y suis...presque.
Il reprit alors ses mouvements jusqu'à ce que le corps de Marinette se crispe, signe qu'elle avait atteint l'orgasme, de même que le sien. Il se déversa en elle. Il s'arrêta tout doucement puis se retira d'elle. Ils s'allongèrent côte à côte, essoufflés suite à l'étreinte passionné qu'ils venaient d'avoir.
- Il est presque 21 heures, annonça Adrien en jetant une coup d'œil à sa montre.
- On est pas obligé d'être à l'heure tu sais, murmura Marinette d'un voix ensommeillée.
Adrien eut un petit sourire et se mit à lui caresser tendrement les cheveux.
- Tu es si belle quand tu dors, murmura t-il doucement avant de s'endormir près d'elle.