Nino franchit les portes de la maison de Marinette vers 10h. Il était épuisé par la soirée d'hier. Alya l'aida à prendre un bain et lui fit manger quelques viennoiseries avant qu'il n'aille se coucher. Nos deux amies se hâtaient à la cuisine pour la préparation du repas de midi. Ells avaient décidé de faire des pâtes à la bolognaise.
- Toi tu t'occupes des ingrédients à hacher et moi de la viande, répartit Marinette en sortant les divers ingrédients nécessaires à la préparation.
- Pourquoi c'est pas moi qui m'occupe de la viande et toi des ingrédients ? questionna sa copine.
Marinette roula des yeux et soupira bruyamment.
- Okay, tu veux faire quoi ?
- Je m'occupe des ingrédients, affirma t-elle tout sourire.
- Alya, tu es tout sauf normal, rigola la bleutée.
- Oui je sais.
Elles se mirent à rire puis vacaient à leurs occupations.
<<Ding Dong>>
- Qui ça peut bien être ?
- Je vais ouvrir. Je pense que c'est déjà prêt Alya, va vérifier, lui ordonna t-elle.
- Okay.
Alya se leva et alla à la cuisine voir la sauce qui mijotait au feu. Son amie se dirigea vers la porte d'entrée. <<Ding Dong>>.
- J'arrive. Ce n'est pas la peine d'arracher la sonnette.
Elle longea le petit couloir puis vint devant la porte dont elle retira le locket et tourna la poignée.
- Voilà, je...
Elle se figea aussitôt que ses yeux rencontrèrent la personne qui était sur le pas de sa porte. C'était Adrien ?! Pour de vrai ! Sa vision ne lui faisait pas d'illusions cette fois ci. C'était bien lui ! Elle sauta dans ses bras en hurlant de joie.
- Adrien !!! fit elle, joyeuse.
Ce dernier, tout souriant, l'enlaça de ses bras.
- Mari, tu m'as tellement manqué, avoua t-il, ému.
- Toi aussi, mon cœur. Je t'aime tellement.
Leurs sens s'étaient déjà enflammés. Marinette se détacha doucement de lui, il s'empara sans plus tarder de ses lèvres. Ils se livrèrent à un baiser sauvage, avide, passionné. Comme s'ils avaient été séparés l'un de l'autre des années durant. Adrien la plaqua contre le mur en face de la porte d'entrée. Elle enroula ses jambes autour de sa hanche, ses bras autour de son cou et lui tirait les cheveux. Ils débordaient tout deux d'une flamme ardente de désir qui ne demandait qu'à être éteinte. Ou pas. Il empoigna ses fesses de ses mains et les pressa, ce qui la fit gémir.
- Hum hum, toussota Alya pour marquer sa présence.
Les deux tourtereaux descellèrent leurs lèvres sans pour autant se détacher l'un de l'autre. Alya les regardait, dépassée par les évènements. Ils ne pouvaient pas se retenir deux secondes ces deux là ? Si elle n'était pas venue, elle préférait ne même pas imaginer ce qu'ils auraient fait.
- Vous savez, il existe des chambres pour ce genre de choses, les réprimanda Alya.
- Alya, tu ne peux pas comprendre. C'est...
- L'amour ? Moi aussi je sais ce que ça veut dire. Allez Oust ! Toi Adrien, tu prends ta valise et tu rentres là dedans. Pareille pour toi Mari. Impossible de retenir vos libidos, vous deux.
Adrien et Marinette obéirent sans dire un mot. Ils ressemblaient à des gamins qu'on venait de gronder pour une bêtise qu'ils avaient faite. Adrien s'affala dans le sofa tandis que Marinette se chargea de transporter sa valise dans leur chambre à coucher. Alya, après qu'elle eût fermé la porte d'entrée, les rejoignit.
- Le repas est prêt Mari.
- Oui, j'y allais justement, fit celle ci qui descendait les marches. Adrien, tu veux manger ? Ou tu préfères te reposer d'abord ?
- Je manges si tu me nourrit toi même, lança t-il en souriant.
Alya les scrutait sans comprendre ce qui se passait. Ils allaient bien dans leur tête ces deux là ? En tout cas, on ne dirait pas. Ils se comportaient comme des ados en manque d'affection. Cette pensée fit rire Alya. Des ados en manque d'affection effectivement. Elle se leva, suivit Marinette dans la cuisine.
- Vous êtes sûr que vous allez bien tout les deux ? lui demanda t-elle poliment.
- Je suis trop contente de le voir, tu ne peux pas savoir à quel point ! s'extasia sa meilleure amie.
- Aaah, soupira Alya. Je comprends tout ça, ne t'inquiètes pas par rapport à ça. Vous ressemblez à des personnes en manque.
Marinette qui servait la sauce sur les pâtes s'arrêta.
- Alya, t'es folle, rigola t-elle.
Elles se mirent à rire toutes les deux. Le repas fut ensuite servit et ils mangèrent.
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- Tu as fait ce que je t'ai demandé ? s'enquit une voix froide et sévère.
- Oui, et ça c'est beaucoup mieux passé que ce que j'espérais. Je n'ai pas fait que le séduire, nous avons couché ensemble et, mmm, c'est un véritable dieu au lit !
- Épargnez moi toutes ces balivernes, je n'en ai que faire. La première phase du plan s'est déroulée à merveille. Pour la deuxième phase, je te donne six mois pour tomber enceinte, fit il, indifférent.
La jeune fille en question, fut stoppé. Quoi ? Enceinte ? Mais comment ça enceinte ?
- Mais, comment voulez vous que je tombes enceinte ? Non, d'ailleurs je n'ai aucune envie de tomber enceinte à cause de vos manigances, trancha t-elle. J'ai conclut ma part du marché.
L'homme, de sa haute silhouette, s'avança vers elle. Il avait vraiment une carrure qui faisait froid dans le dos.
- Écoute moi très bien jeune fille. Dans cette histoire, c'est moi qui décide et tu n'as rien à dire, ok ? Tu te débrouilles pour trouver une grossesse pour les six prochains mois, est ce bien clair ? tonna t-il de sa voix glaciale, d'un ton sans appel.
- Oui, c'est bien compris.
- Bien. Deux semaines, voilà ton délai. Dans six mois ce sera déjà assez visible.
Elle baissa la tête, vaincue. Comment allait elle faire pour trouver une grossesse en deux semaines ? Elle n'avait aucune envie de se faire engrosser par un vagabond irresponsable. Ça jamais ! Où peut être, elle avait une autre idée mais il lui faudrait de la chance pour que ça fonctionne. Pfff !
- Tiens. Ta récompense pour ta première action.
Il lui tendit une enveloppe assez épaisse.
- Et ça...
Il lui tendit une deuxième enveloppe.
- C'est une avance pour la deuxième action.
Elle ouvrit la deuxième enveloppe. Le contenu était assez conséquent. Un sourire lui étira les lèvres.
- Je ferai tout pour mener à bien cette tâche, monsieur.