Chapitre 21

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  <<Je n'aurai jamais pensé une seule seconde que ça pouvait être aussi banal>> pensa t-elle. Nino lui avait fait regarder l'enregistrement la veille. Quand elle avait finalement compris que cette fille n'était juste qu'une vieille amie de Nino venue lui annoncé son futur mariage, elle avait fondue en larmes. Une amie qui, toute joyeuse venait annoncer une bonne nouvelle à son meilleur ami, son frère, le trouvait presque mort dans son appartement. Et tout ça, c'était de sa faute à elle. Elle avait souffert pendant des mois rien qu'à cause de cette stupide histoire, une histoire qui ne valait rien en réalité, et dont elle était la seule et l'unique cause. Nino aurait pu en mourir si cette fille n'était pas présente, et ça, elle ne se le pardonnerait jamais.
Assise sur le lit de Nino, incapable de retrouver le sommeil, elle se glissa hors du lit, fit rapidement un tour à la salle de bain, fouilla ensuite dans l'armoire de Nino, à la recherche de quelques vêtements lui appartenant. Lors de leur rupture, elle n'avait pas eu le temps ni le courage de revenir les récupérer. Elle se mit alors à repoussé les cintres un à un, se mettant parfois sur la pointe des pieds pour parvenir, plus ou moins, à la hauteur de la garde-robe et pouvoir enfoncer sa main un peu plus profondément. Son drap de bain glissait petit à petit sur sa poitrine et s'écroula sur le sol de la chambre. Elle n'y fit pas attention et continua à chercher ses affaires. Tout à coup, une main s'enroula autour de sa taille, son corps en contact avec le corps de Nino, nu également. Elle stoppa tout mouvement. Elle sentit son érection au creux de ses reins. Des frissons parcoururent le long de sa colonne vertébrale, son coeur battait la chamade. Le sang affluait dans ses veines à une vitesse folle, son coeur battait si vite qu'elle avait l'impression qu'il allait jaillir de sa poitrine. Ses jambes se dérobèrent et elle manqua de tomber au sol, puisque Nino la retenait fermement enlacé contre lui.
 
     - Qu'est ce que tu cherches ? lui sursurra t-il à l'oreille d'une voix suave  provoquant à nouveaux des fourmillements dans le corps d'Alya.

     - Je...je...cherches mes vêtements qui..., bégaya Alya ce qui fit sourire Nino.

   Il se détacha d'elle, plongea sa main dans la garde-robe et en extirpa une robe bleu orange, sans manches, munie d'une ceinture. Il la tendit à Alya. Elle la récupéra toute tremblante, le rouge aux joues.

     - Me...merci. C'est très gentille de ta part.

  Sans le regarder, elle s'abaissa pour récupérer son linge blanc tombé au sol, offrant à Nino une belle vue sur son postérieur bien arrondi, et s'éloigna le plus vite possible de lui. Elle enfila la robe et s'en alla dans la salle de bain mettre ses dessous. Elle en ressortit, les cheveux attachés en queue de cheval. Nino n'avait pas bougé, il était toujours nu en face de l'armoire, les yeux dans le vide. Alya se mordit la lèvre inférieure. Ses yeux se promenèrent sur le corps bien bâti de Nino. Sa mâchoire carrée, ses beaux yeux marrons, ses abdos bien dessinés, ses épaules, ses bras, ses mains, ses jambes musclés, son...

     - Tu aimes ce que tu vois ? lui lança Nino, un sourire accroché aux lèvres.

  <<Merde ! Comment se fait il qu'il m'ait vu ? Qu'est ce qui me prend à mon aussi de le mater comme ça ? Alya calme toi, ok ? Il faut que je sortes d'ici le plus vite possible>> se dit elle intérieurement.  Ses joues s'empourprèrent, elle baissa la tête et se dirigea vers la porte en passant devant lui. Mais il la retint par le poignet et l'attira à lui.

     - Pourquoi tu pars ? Tu es gênée ? Par moi ? lui demanda t-il.

     - Je... Nino, s'il te plaît, murmura t-elle, laisse moi partir. Je...je...

     - J'ai envie de toi.

  Alya se crispa. Les mains posées sur son torse, elle releva la tête et vit les pupilles de ses yeux briller tels des étoiles dans le ciel. Il fallait qu'elle sorte immédiatement de cette chambre à moins qu'elle ne veuille finir dans les bras de Nino. Ce n'était pas pour lui déplaire mais elle ne voulait pas céder à la tentation maintenant. Elle devait à tout prix lui résister.

     - Il faut que j'y aille, Nino... Hum, je t'avais fait une promesse, tu t'en souviens ?

     Il émit un soupir tout en s'ébouriffant les cheveux et détourna le regard.

     - Oui, je m'en souviens. Mais Alya, je n'en peux plus, tu me rends complètement...fou, conclut-il dans un souffle rauque.
S'il-te-plaît, juste cette fois-ci, je t'en supplie.

  Sa voix était rauque, beaucoup trop rauque.

    - Nino...

  Elle fut interrompu de manière brusque par Nino qui scella ses lèvres aux siennes, l'embrassant avidement, comme-ci sa vie en dépendait. Alya voulut protester au début mais le baiser délivrait en elle des sensations qu'elles ne pouvaient ignorer. Ses bras se nouèrent derrière sa nuque, une de ses mains remonta jusqu'à ses cheveux dont elle tira sur les racines. Il grogna ce qui la fit sourire contre ses lèvres. Les mains baladeuses de Nino firent descendre la fermeture Éclair de la robe d'Alya. Celle ci tomba au sol dans froufrou provoqué par le tissu. Ses mains remontèrent vers sa poitrine ferme et généreuse, Alya en eût des frissons. A bout de souffle, Nino détacha ses lèvres des siennes et les promena dans son cou, derrière ses oreilles, la couvrant de baisers brûlants. Elle gémit doucement en s'accrochant à lui.

     - Nino..., murmura t-elle difficilement, on ne devrait pas faire ça, tu le sais... Je... Ooh ! gémit elle à nouveau.

  Nino la souleva et la transporta jusque dans son lit et l'y allongea. Il lui retira aussitôt son soutien gorge et s'attaqua à ses mamelons déjà durcis par l'excitation et le désir sexuel qu'elle éprouvait pour lui. Il les malaxa, les suça, en titilla les aréoles qui se durcirent encore plus. Alya n'en pouvait plus, il lui procurait des sensations d'une intensité redoutable. Si elle ne l'arrêtait pas maintenant, il lui serait incapable de le faire si il dépassait ce stade là, et ça, elle le savait très bien. Alors, prit d'un courage dont elle ne connaissait pas l'existence, elle le repoussa, se rhabilla et sortit de la chambre en vitesse laissant Nino, debout, brûlant d'un désir inassouvi.

 

Miraculous : Mon DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant