Tout n’était que chaos et poussière dans New York. Le Rockefeller Center, partiellement détruit, ne tenait que par miracle. Ses bases s’étaient effondrées, menaçant de détruire les galeries souterraines. On aurait pu croire que la vie s’était éteinte. Et pourtant, ce n’était pas le cas. Puisqu’au deuxième étage, une lueur d’espoir persistait. Elle était brune, elle avait des yeux fluorescents, et actuellement elle se tenait debout, les mains tendues vers le plafond. Elle maintenait en position une plante grimpante immense, parcourue de veines lumineuses. Celle-ci s’était superposée à la structure de l’immeuble et tentait de la maintenir autant que possible.
Malheureusement, plus les secondes défilaient plus, Caitlin Hamato peinait à maintenir son pouvoir. Depuis qu’elle avait entendu ses parents, plusieurs minutes étaient passées. Ça devait bien faire 20 minutes maintenant. La jeune fille commençait à fatiguer.
« Caitlin ? Ça va aller ? »
« Je ne sais pas… je ne sens plus mes jambes… »
Et en effet, lorsque l’américano-japonaise baissa la tête vers les pieds de son amie, force était de constater qu’elles tremblaient fortement.
« Assis-toi ? » proposa April.
« Non, c’est trop risqué. Il ne faut pas que je bouge. Quoi qu’il arrive »
Elle grimaçait sous l’effort. Le temps pressait. April tourna la tête vers sa mère. Elle était toujours inconsciente, mais au moins elle respirait. Tout comme Olivia. Mais il fallait quand même les faire sortir de là à tout prix.
« Keiji ? » interpella-t-elle en fixant son frère, agenouillé près de leur mère « Reste auprès de maman et veille sur Caitlin, je vais essayer de trouver une issue et des survivants d’accord ? »
Le petit garçon hocha la tête, essuyant de sa manche, quelques larmes sur ses joues. April prit alors une inspiration avant d’allumer son téléphone. Heureusement, il était chargé à bloc. Même si elle n’avait pas de réseau, elle avait de la lumière. Bon, la première chose à faire était de trouver un passage. April jeta un œil aux alentours avant de s’arrêter net : là, entre les débris. C’était étroit, mais elle pouvait passer. Elle accrocha alors son téléphone à elle, contre sa poitrine et se glissa à l’intérieur. Autant dire que ce ne fut pas une mince affaire de se glisser entre les débris, mais, lorsqu’elle y parvint, elle débarqua dans un immense espace. Il faisait noir, on ne voyait pas à 1 mètre à cause de la poussière, mais au moins, elle avait peut-être réussi à gagner le cœur de l’immeuble. Si elle pouvait alerter quelqu’un, c’était maintenant ou jamais.
« Il y a quelqu’un ?!!! Est-ce que quelqu’un m’entend !!!? »
Le silence l’accueillit, mais, au bout de quelques minutes, une voix retentit non loin d’elle. Un survivant ! April courut immédiatement à sa rencontre. Un homme était coincé sous les décombres et sa jambe était en mauvais état. La jeune fille lui fit un garrot de fortune avec son écharpe, puis le rassura. Elle devait réunir le plus de monde possible, mais surtout, trouver une issue. Une tâche fastidieuse, car tout était bloqué et la surface était trop grande à couvrir. Seulement, elle eut la chance de tomber sur une dizaine de survivants.
« Petite ! D’où viens-tu comme ça ? » demanda un homme.
« D’un peu plus loin par là-bas. Je vais aller droit au but, il faut que tout le monde trouve une issue. Ma famille, va arriver, mais, pour qu’ils nous aident, il faut que l’on trouve une sortie. »
Certains demeurèrent un instant interdit devant elle, mais, après réflexion, ils durent bien admettre qu’elle n’avait pas tort. Ils devaient trouver une sortie pour alerter les secours. Alors ils s’y mirent tous. Tout à coup, alors qu’April fouillait dans un coin, désespérée, un filet de lumière apparut. Les larmes aux yeux, elle se précipita vers ce dernier, libérant un mince bloc de béton. Le trou s’agrandit. À présent, elle pouvait passer la main !
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Tortues Ninjas: Les héros de New-York tome 2
FanfictionDepuis leur victoire contre Shredder, plus aucune trace des kraangs. Ce qui arrange bien les tortues ninjas et leurs amies. Mais vous savez ce qu'on dit, toujours rester sur ses gardes