□ IMPORTANT : DISCUSSION HOSTILE : C'EST UNE FICTION. HISTOIRE FICTIVE : IL FALLAIT UN BOURREAU □
LE LENDEMAIN, CHARLES SE réveilla avec cette boule au ventre qui ne l'avait pas quitté de la nuit. Il n'avait que très peu dormi et était très fatigué. Au paddock, il avait rasé les murs et n'avait parlé à personne durant la totalité de la journée. Juste fait les interviews obligatoires avant de rentrer directement à son hôtel pour s'y enfermer. Pierre l'avait rejoint quelques temps pour discuter de tout et de rien : il savait que le monégasque ne voulait pas évoquer le sujet délicat, et il respectait cette volonté. Ce moment passé avec le rouennais avait apaisé son cœur et le vendredi soir, après des séances d'essais libres plutôt moyennes, il avait réussi à dormir un peu plus.
Le samedi, journée des qualifications, le brun se sentit toujours aussi mal. Il n'interragissait pas ou peu avec les fans à l'extérieur du paddock, mis à part des pouces en l'air de loin. Dès son arrivée, il fut rejoint par le français qui lui souriait avant de discuter paisiblement. Décidément, heureusement qu'il était là. Après la dernière séance d'essais libres, Charles avait repris du poil de la bête et avait terminé plus haut dans le classement, en espérant décrocher cette pôle position aujourd'hui, et cette victoire demain. Pour prouver que rien ne paraissait l'atteindre.
Dans le motorhome de la Scuderia, le monégasque s'était installé, seul, pour manger. Il observait avec tristesse son téléphone vibrer. Un appel de sa mère, suivi de ses deux frères, qui depuis l'incident essayaient par tous les moyens d'entrer en contact avec lui, sachant qu'il ne répondait pas, par peur.
- Tu devrais décrocher, fit une voix derrière lui le faisant sursauter. Carlos se tenait là, avec un éternel sourire aux lèvres.
- Tu m'as fait peur.
- C'était le but. Bon, prêt pour les qualifications cet après-midi ?
- Bah écoute on va essayer de faire bien, pour l'équipe, faut que je m'accroche à quelque chose.
- Hmm hmm... tu sais, Charles, je crois que j'ai une chose très importante à te dire, même si on ne se connaît pas depuis des années comme tu connais Pierre par exemple.
- C'est quoi ? Demanda-t-il, le regard empli de curiosité.
- Je pense que tu as passé ta vie à vivre pour les autres. Il serait peut-être temps de penser à vivre pour toi.
Charles ne répondit rien d'autre qu'un simple sourire, qui suffit à Carlos. Parce que ce sourire valait mille mots. Le monégasque savait que l'espagnol avait raison en disant cela, et que Pierre ou n'importe qui le connaissant depuis longtemps aurait pu prononcer cette phrase. Néanmoins, entre dire quelque chose et le faire, ce n'était pas du tout pareil.
Après une bonne heure à discuter également, le jeune pilote sortit en compagnie de son coéquipier.
Rapidement, ils furent rejoints par le pilote de chez Alpha Tauri, qui, têtu comme il était, souhaitait passer l'entièreté de son temps libre avec son meilleur ami dans le paddock. Alors les trois pilotes traversaient celui-ci en discutant et riant de bon cœur, faisant oublier à Charles les mésaventures de ces derniers rudes jours. Surtout, ils faisaient oublier les dizaines de photographe qui le prenaient en photo pour faire des articles tous plus idiots les uns des autres.
Néanmoins, en voyant arriver le pilote de chez Aston Martin, Lance Stroll, en compagnie de son coéquipier Sebastian Vettel, Charles eut un mauvais pressentiment.
Non pas à l'égard du quadruple champion du monde, bien au contraire, mais bel et bien envers le pilote payant qui fixait le brun d'un air dédaigneux. Le monégasque décida de l'ignorer, et une fois derrière lui, il pensa que c'était bon, mais une voix dans son dos l'interpella.
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𝐖𝐇𝐘 𝐀𝐌 𝐈 𝐋𝐎𝐕𝐈𝐍𝐆 𝐘𝐎𝐔 ?
Fanfictionwhy am i loving you vivons heureux, vivons cachés. mais la vérité, aussi douloureuse soit-elle, finit toujours par éclater. charles leclerc × boy may 2022