□ TW : mention d'automutilation, encadré par des ! □
L'AMBIANCE ÉTAIT AU rendez-vous. Charles passait sa soirée à discuter avec Charlotte, tous deux en avaient réellement besoin et depuis qu'ils avaient enterré la hache de guerre ils ne se quittaient pas d'une semelle. Inconsciemment, le monégasque trouvait du réconfort dans les paroles et les propos de la brune qui ressentait exactement les mêmes choses que lui. D'abord un déni, puis une peur extrême de le montrer aux autres, un effroi quant à la réaction de leurs proches... un tourbillon infernal de questionnements et ils ne pouvaient mieux se comprendre l'un et l'autre. Le pilote entama son deuxième verre et commençait à se sentir bien. Le stade où il ne faut pas aller plus loin. Son regard commença à dériver vers Matteo qui les regardait d'un mauvais œil, ce qui fit froncer des sourcils le brun.
Néanmoins, il ne vint pas le voir pour autant, trop occupé à écouter les craintes de la jeune femme. Charles sentait qu'il avait un rôle important dans cette discussion, il ne pouvait la délaisser parce qu'il aurait aimé que l'on fasse de même pour lui lorsqu'il en avait le plus besoin notamment. De son côté, Matteo bouillonnait tant la jalousie grimpait en lui. Comment pouvait-il passer autant de temps avec une personne qui était amoureuse de lui ? Le pire était qu'il en avait conscience, et le blond s'était comme senti trahi. Parce qu'il avait peur qu'il tombe dans ses bras étant donné qu'il était attiré par n'importe qui.
Pour se consoler, il enchaîna les verres, sous le regard inquiet de Giada qui au bout d'un énième verre, le prit des mains de l'italien pour le boire elle-même.
- Qu'est-ce que tu fous ?!
- Je t'évite de te rendre malade, pourquoi tu fais ça ?
- Regarde Charles, il se fout de ma gueule de A à Z. Il discute depuis des heures avec Charlotte.
- Peut-être qu'ils en ont besoin, tu connais Charles il est toujours présent pour tout le monde. Arrête de t'inquiéter pour si peu.
- Je vais danser, grogna-t-il en laissant Giada qui soupira.
De son côté, le pilote ne se doutait pas qu'il y avait un souci avec son compagnon puisqu'il était absorbé par sa conversation avec la brunette qui touchait d'ailleurs bientôt à sa fin. Il souriait grandement en la voyant si soulagée, comme libérée d'un poids qui traînait en elle depuis quelques temps. Avouer était toujours réconfortant.
- Merci de m'avoir écouté, vraiment.
- C'est normal. Maintenant tu vas pouvoir te consacrer entièrement à elle. Mais tu sais si elle aime les filles au moins ?
- J'ai fait mes petites recherches ! Normalement c'est bon, rit Charlotte en terminant son verre. Bon je vais aller voir Marta.
- Ouais, de toute façon je dois aller voir Matteo, je sais pas où il est passé.
- Bah viens avec moi, peut-être que les autres sauront.
Ils se levèrent ensemble pour rejoindre leurs amis qui se trouvaient un peu plus loin. Charles fronça les sourcils en voyant Giada le fixer avec un sourire plus que crispé. Matteo n'était pas avec eux et le monégasque commença à avoir un mauvais pressentiment. Dans la foule, tout le monde le cherchait du regard puisqu'il semblait introuvable, puis le regard du pilote se bloqua sur lui. Dansant collé à un autre homme. Il semblait tellement heureux. Ses amis, qui n'étaient pas au courant, sifflaient le jeune homme pour l'encourager, mais derrière, Giada et Charlotte tentaient de percevoir les réactions de Charles. Mais impossible.
Son regard était bloqué sur lui, entrain de se coller à cet homme comme s'il était célibataire, comme s'il ne l'avait jamais aimé, comme s'il ne l'avait jamais consolé durant des heures alors qu'il venait de couper les ponts avec sa mère. Ses lèvres tremblaient alors que les larmes lui montaient aux yeux. Il les ravala. Il ne voulait plus pleurer pour lui, alors il tentait du mieux qu'il pouvait de contenir ses émotions. Sans un mot supplémentaire, il quitta la boîte de nuit à grandes enjambées sous les regards interrogateurs de ses amis qui, à présent, semblaient avoir fait le lien entre tout cela.
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𝐖𝐇𝐘 𝐀𝐌 𝐈 𝐋𝐎𝐕𝐈𝐍𝐆 𝐘𝐎𝐔 ?
Fanfictionwhy am i loving you vivons heureux, vivons cachés. mais la vérité, aussi douloureuse soit-elle, finit toujours par éclater. charles leclerc × boy may 2022