Chapitre deux

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Désolée pour le retard, mais je bosse énormément sur d'autres projets et j'ai pas vraiment eu le temps de poster la suite !

*


Dès que la dernière sonnerie de la journée retentis, je range mes affaires dans mon sac pour m'échapper de cette classe au plus vite. Ces deux heures de sport m'ont complètement lessivé et j'ai quelques spasmes dans les cuisses. J'ai tellement envie de retrouver mon lit... Shigaraki me suit de près, tout aussi fatigué que moi. Il n'a pas fait grand chose pourtant, il était plus présent sur le banc que sur le terrain. Le professeur est désespéré par son comportement.


- T'as le feu au cul ou quoi ?


Je lui adresse un doigt d'honneur et rejoins les grandes grilles pour sortir de l'enceinte du lycée en même temps que les premiers élèves. Je sors la seule et unique cigarette qui me reste, et l'allume en soupirant. J'ai besoin de ma dose de nicotine au plus vite. Mon ami me fait face, m'observant avec les sourcils haussés et lentement, il sort le paquet que je lui ai donné ce matin. Au ralenti, il sort une cigarette et vu son sourire en coin, il est en train de me narguer.


- Ça t'amuse ?

- T'imagines même pas. Je vais le savouré ce paquet.

- Il va être fini d'ici demain, te connaissant.

- Exagère pas. Si mon père me surprend en train de fumer, j'suis mort.


Nos pères sont tellement strictes. Enfin, surtout le sien parce que moi, je n'ai pas trop à me plaindre. Il ne fait jamais attention à moi, il a une obsession absolue pour le petit dernier depuis son plus jeune âge et je n'ai jamais comprit pourquoi. Par contre, celui de Shigaraki repose toutes ses attentes sur lui et refuse qu'il s'écarte du droit chemin.


- Ça fait quoi si j'te balance ?

- Tu crèves de mes mains, aussi simple que ça. Et moi, si je te balance, ça fait quoi ?

- T'iras mourir dans les flammes de l'enfer.


Il tire lentement sur sa clope, et en recrache la fumée en souriant. Tous les jours, c'est comme ça. On se chamaille, on s'insulte mais au fond, on s'apprécie. Il est quelque peu dérangé par moment et souvent de mauvaise humeur, mais on s'y fait à force. Faut savoir s'y prendre. 

Un groupe de fille attire subitement mon attention et je les dévisage en fumant. Elles se croient discrète ? Non parce que même de ma place, je sais très bien qu'elles parlent sur mon ami à mes côtés. Enfin, il y a de quoi parce que ça fait une semaine que Monsieur a changé de couleur de cheveux. Il est passé chez le coiffeur sur un coup de tête. Déjà qu'il attirait les regards sur lui avec ses longs cheveux bleus, autant vous dire que ça a triplé depuis qu'il s'est ramené avec ses cheveux blancs. Je dois dire que ça lui va plutôt bien, il a fier allure avec et ça le rend moins dépressif. Il dégage quelque chose de nouveau, et les filles adorent ça.


- Oi Shigaraki, les filles mouillent encore de te voir avec les cheveux blancs neiges.


Il me lance un regard aussi noir que son t-shirt et envoie son poing directement dans mon épaule, me faisant couiné comme une petite fille. Bordel mais il a reprit en force ou quoi ? Il a failli me péter le bras là ! Ses phalanges ont parfaitement appuyé là où ça fait mal, il a bien visé et je m'éloigne un peu de lui en grimaçant.

Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant