Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]

Chapitre quatorze

Désolée, je voudrais prendre quelques lignes de ce chapitre pour faire une chose importante. 

Aujourd'hui est un jour spécial et je sais que tu ne passeras pas par là avant un moment, mais je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire mon adorable Tamaki ! Tu es une personne incroyable et je ne regretterais jamais notre amitié. Tu m'as apportés tellement de bonheur, de joie et de confiance depuis qu'on a commencé à discuter, que je ne vois plus mes jours sans nos discussions.. Je ne te remercierais jamais assez pour tout l'amour que tu me donnes, et j'espère pouvoir te rendre la pareille un jour.

Happy Birthday @TamakiTodoriya ❤️

***

Traversant le long couloir rempli d'élève avec mon ami sur les talons, j'essaie de repérer une tête que je connais par cœur, les mains plongées dans mes poches de pantalon. C'est déjà la fin des cours, tout le monde se presse pour rentrer chez eux ou pour rejoindre leur club, chose que je ne ferais pas aujourd'hui non plus. Bien qu'il est fortement conseillé d'être dans un club, pour avoir des points en plus sur le bulletin, j'ai décidé que je ferais la grève contre les heures supplémentaires au lycée. Qui reste dans ce bâtiment par plaisir, d'abord ? Il faut être complètement fou pour vouloir rester une heure de plus dans l'établissement qui nous impose leurs règles. Et heureusement, Shigaraki est de mon côté. Lui non plus n'a pas rejoint de club en début d'année, mais lui c'est plus par manque de motivation.

Je m'arrête devant la dernière salle de classe du couloir et m'appuyant contre l'encadrement, je jette un rapide coup d'oeil à l'intérieur avant de repéré la personne que je cherchais. Elle est encore installée à sa table, entourée de filles qui parle dans tous les sens. Ses affaires sont encore sur la table, et je souffle en roulant des yeux.

- Hey, 'Yumi !

Toutes les personnes à proximité se retournent au son de ma voix et je me sens soudainement comme une célébrité qui débarque incognito dans une foule. Ça pourrait me mettre mal à l'aise, d'avoir autant d'attention sur ma personne, mais je ne remarque que le grand sourire de ma petite sœur.

- Touya !

Elle a l'air super contente de me voir et ça me fait plaisir, parce qu'on ne s'est pas beaucoup croisé aujourd'hui. On a fait la route jusqu'au lycée ensemble, où nous avons discutés de chose et d'autre, mais une fois un pied dans l'établissement, on a chacun rejoint nos amis. A la pause de midi, elle était avec toutes ses copines alors je l'ai laissé dans son coin et je suis resté dans le mien. Et comme on s'est mit d'accord pour ne pas s'imposer dans les relations de l'autre à l'école, on a passé la journée séparément.

- On y va, p'tite tête ?

- Oui, j'arrive de suite.

Elle se presse de ranger ses affaires dans son sac tandis que ses copines lui font savoir que c'est adorable que je vienne la cherche à la fin des cours, comme un petit-ami le ferait. Je secoue la tête à leur propos et me tourne vers Shigaraki, qui observe dehors grâce aux grandes fenêtres du couloir. Il a l'air fatigué de sa journée et il semble porté tout le poids du monde sur ses épaules, alors qu'on n'a pratiquement pas bougé de nos chaises. Je suppose qu'il a passé une mauvaise nuit, ou qu'il a encore des problèmes avec son paternelle.