Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]

Chapitre treize

Sachez que c'est l'un de mes chapitres préférés.

J'ai tellement adoré l'écriture que j'ai seulement mit trois jours, et je souhaite de bonne vacances à la zone B !

***

Les mains plongés dans mes poches de manteau, je râle en sortant celle de droite pour ouvrir le portail des Shigaraki et continue ma route pour atteindre l'entrée. L'endroit est horriblement calme et on pourrait presque croire qu'il n'y a personne de vivant dans les environs. 

Je sonne pour me faire entendre et patiente quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre sur mon hôte. J'hausse un sourcil en sa direction et me permet de le détaillé de la tête aux pieds. Mon ami a attaché ses cheveux blancs en chignon lâché, laissant quelques mèches encadraient son visage fatigué et il porte une tenue assez simple, un sweat à capuche noir et un pantalon de jogging ample. Il n'a fait aucun effort pour être présentable, mais qui peut lui en vouloir ? Son père ne rentre que lundi matin avant qu'il parte en cours, et à par la gouvernante, il n'y a personne d'autre dans la maison que lui.

- Salut mon Shiggy, comment tu vas aujourd'hui ?

- 'Lut, bien et toi ?

Vu sa motivation à me répondre, j'espère ne pas devoir lui arracher les mots de la bouche. Pas envie de faire la conversation tout seul. Il se recule tandis que je lui répond positivement, et me laisse entrer dans le couloir. Je remarque qu'il a déjà préparé mes pantoufles et qu'il a fait une place sur le porte-manteau pour mes affaires.

- T'avais hâte que j'arrive pour être au petit soin comme ça avec moi ?

Mais aucune réponse ne me parvient et je me tourne vers lui pour voir qu'il me détaille de haut en bas, comme moi je l'ai fait avec lui.

- Quoi ?

- T'as cru que c'était la Sibérie pour t'habillé comme ça ?

- La ferme, il fait super froid dehors et au cas où t'aurais oublié, j'habite pas la porte d'à côté. Mais ça, tu peux pas le savoir, tu sors jamais de ton trou à rat.

Il me répond par un doigt d'honneur, ce qui me fait rire et il me montre de le suivre à l'intérieur. On débarque directement sur un grand salon dans les tons blancs cassés, avec deux canapés d'angle beige et un écran plat encastré directement dans le mur. La demeure est impeccable, on ne peut rien reprocher au travail des femmes de ménages et j'ai presque peur de marcher sur le tapis. 

Il me dit de m'installé sur l'un des canapés tandis qu'il va nous chercher quelque chose à boire, et je fais ce qu'il dit. Il revient avec deux canettes de soda dans les mains, m'en tend une et prend place à l'autre bout du canapé, comme si j'étais atteint d'une maladie qu'il ne voulait pas choper. Mais c'est Shigaraki, je m'en fais pas pour son comportement, il est toujours comme ça.

- Y'a personne ?

- Nop, y'a que moi. J'ai dis à la gouvernante que je lui donnais son weekend.

- Eh bien, t'es généreux. Tu voulais qu'on soit tranquille entre mec ? T'as l'intention de me dévoiler tes sentiments pour ma belle et formidable personne ?