Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]

Bonus deux

Long time no see, my Friends..

Mon Dieu, après avoir disparu en Décembre dernier avec le premier Bonus, je reviens enfin à cette date précise avec un tout nouveau Bonus qui j'espère, vous fera plaisir. Ce 03 Février, comme vous le savez, est une date importante dans mon calendrier personnel car aujourd'hui, cette histoire d'amour fête ses 3 ans sur Wattpad. Eh oui, déjà mille quatre-vingt quinze jours que Keigo et Touya se languissent l'un de l'autre et que j'ai décidé de vous partager leur amour.. Alors à toi qui lira ceci, un immense merci de m'avoir supporté durant ces années et d'être toujours là malgré les pauses. C'est avec un immense plaisir que je vous retrouve aujourd'hui pour la suite des Bonus tant attendue.. 💜💛

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(La chronologie de ce deuxième bonus se passe avant l'épilogue.)

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Avril 2018.

Shigaraki.

Sans retenir mon soupire de soulagement, je me laisse tomber au fond de mon siège en cuir noir et passe une main dans mes mèches pour les dégager de mon visage. Je suis totalement fatigué et lessivé de cette journée. 

Étant en stage dans la foutue entreprise de mon paternel, j'ai assisté à toutes les réunions prévues depuis ce matin sans pouvoir m'y échapper. Il a tenu à me montrer chaque recoin du bâtiment, il m'a présenté à absolument tout le monde et par dessus tout, il m'a forcé à me sociabiliser avec ses employés. J'aurais largement préféré qu'il me laisse seul dans mon coin, faire comme si je n'existais pas mais il n'a pas réaliser mon souhait et a fait tout l'inverse. Résultat, j'ai mal à la gorge et j'ai une irrésistible envie de dormir. Si je m'écoutais, je pourrais m'allonger sur la table et me taper ma meilleure sieste, mais malheureusement, il faut que je rentre chez moi. 

L'un des stagiaires qui est là depuis deux mois tapote mon épaule pour me souhaiter une bonne fin de journée et me salut de la main avant de quitter la pièce. Les autres ne tardent pas à suivre et finalement, je me retrouve seul avec mon père. Il éteint son ordinateur portable et range quelques papiers dans une pochette, puis relève ses yeux vers moi.

- Tu peux rentrer, Tomura. Ta journée est finie, je n'ai plus besoin de toi jusqu'à demain.

Hochant simplement la tête, je me lève de ma place et récupère mon classeur sur la table avant de partir. Je lui souhaite une bonne soirée, puisqu'il va rester encore au moins deux heures enfermé dans son propre bureau, et rejoint le petit bureau dont j'ai hérité il y a une semaine. J'enfile ma veste, range mes affaires dans mon sac et rejoint l'ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée. Je n'ai absolument pas envie de me taper douze étages en prenant les escaliers, il n'y a que les fous pour faire une chose pareille. Étant un jeune homme bien élevé, je prends le temps de correctement saluer la secrétaire qui rassemble ses affaires elle aussi et sort dehors. La fin de journée se fait ressentir, la température a chutée et un léger vent se lève, faisant danser mes quelques mèches rebelles dans tous les sens. Je râle en essayant de les retenir mais c'est peine perdu, ils sont décidés de ne pas m'obéir et j'abandonne, refusant de gaspiller mon énergie pour si peu. J'enfonce mes mains dans mes poches et je prends la route du métro pour rejoindre mon petit appartement. Je n'ai qu'une envie : me blottir sous mes couvertures et ne plus y bouger jusqu'à demain matin, où une autre journée se répétera encore et encore.