Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]

Chapitre quatre

Comme je le pensais, notre endroit est désert. Le grillage est de plus en plus défoncer à force de passage, et je suggère à mon ami de le faire réparer pour éviter à quelqu'un de se blesser, mais il m'envoie un regard blasé en disant que ce n'est pas notre travail, tout comme réparer l'immense trou dans le mur à l'étage. Il ne s'occupe jamais des autres, même si c'est dangereux. Sauf qu'un jour, quelqu'un va vraiment se blesser et cet endroit fermera pour toujours. On aura plus d'endroit où se réunir et il se plaindra, comme d'habitude. 

On entre dans le bâtiment sans même en faire le tour, au cas où un groupe de jeune serait en train de squatter, et on grimpe les escaliers dans le fond pour rejoindre l'étage. La pièce n'a pas changé depuis la dernière fois que je suis venu, si ce n'est les bouteilles d'alcools vide qui traînent partout. On avait mit des sacs plastiques à disposition, mais ils sont tous les trois bien rempli, et personne ne les a vidé dans la benne au bout de la rue.

- Putain sérieux, ils pourraient faire un effort !

- Pourquoi ? C'est un endroit délabré.

- Et alors ? J'ai pas envie de me couper avec du verre alors que j'veux juste m'asseoir.

Il hausse les épaules, se foutant totalement de mes arguments et d'un geste de bras, il débarrasse la table qu'il renverse sur le matelas. Les quatre canettes tombent dessus sans se casser, et il me regarde d'un air satisfait.

- T'es content de toi, idiot ?

Il prend place sur l'un des tabouret à proximité de lui, et moi je débarrasse du mieux que je peux les cadavres présent dans la pièce. Il y en a une vingtaine et je ne peux m'empêcher de soupirer à chaque fois que j'en ramasse un. Les mecs sont vraiment crades, je me casse le cul à faire de cet endroit quelque chose de bien, et les connards qui viennent ne respectent même pas. Je vais finir par accrocher un mot à la moitié de porte qui reste.

- Te casse pas le cul à tout ramasser, ils recommenceront la prochaine fois.

- C'est dégueulasse donc non, je débarrasse un minimum.

- T'es maniaque.

- C'est pas être maniaque ça, c'est être normal. Ils ont aucun respect et s'ils continuent, j'vais leur mettre une droite la prochaine fois que je les vois.

Il ricane, se moquant de moi et je lui lance un regard noir.

- Et tu veux pas m'aider un peu ?

- Nan. Pas de cigarette, pas de coup de main.

Je vais le tuer. J'ai tellement envie de lui balancer une bouteille dans la gueule pour qu'il arrête de se foutre de ma tronche, mais je préfère le traiter de tous les noms en lui tournant le dos. Il m'insupporte ! Il rêve pour que je lui en passe une, il attendra que Bubaigawara arrive pour avoir la chance d'en fumer une. Et à voir s'il a son paquet sur lui, parce qu'il ne fume que très rarement, contrairement à nous. 

Une fois la pièce bien débarrasser, je me dirige vers l'immense trou dans le mur pour m'asseoir sur le rebord. Mes jambes dans le vide se balancent et je sors mon paquet de cigarette, espérant faire rager mon faux ami dans mon dos.

- File-en une, Todoroki.

- Alors là tu rêves, va crever hors de mon champ de vision.