Chapitre huit

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- Et si on multiplie ce nombre par 10, on obtient... ?


Plusieurs mains se lèvent, afin de pouvoir donner la réponse exacte au problème qu'il nous ai posé, et dont je ne fais pas parti, évidemment. Pourquoi est-ce que les cours de mathématiques m'intéresserait ? Tous ces chiffres additionnés à d'autres ne m'aideront certainement pas pour plus tard, à moins que je travaille dans l'entreprise de mon père. Et je n'ai absolument pas envie de faire une chose pareille. J'ai envie de tracer mon propre destin, avec mes propres choix et mes propres ambitions. Je veux tout faire de moi-même, histoire que ma famille soit fier de moi. Je ne veux pas être le fils à papa qui récupère l'entreprise, je laisse la place à Natsuo ou Shoto pour ça. 

Soupirant pour la millième fois de la matinée, je pose mon visage dans le creux de ma main et observe dehors les premières années courir sur le terrain. Ils ont tous gardés leur manteau à cause de la froidure qui est installé, et chaque fois qu'ils expirent ou qu'ils parlent, une fumée blanche s'échappe de leur bouche. Bien heureusement, notre cours de sport à été annulé pour la semaine à cause de notre professeur, mais ce n'est pas le cas pour eux. Ils doivent bravés le froid de bon matin et transpirés comme des porcs parce que leur enseignant est un gros con. Je l'ai eu l'année dernière, et il m'en a fait bavé. Shigaraki encore plus, lui qui n'aime pas courir ni se fatigué pour rien.


- Monsieur Todoroki, vous trouvez mon cours si nul que vous souhaitez rejoindre vos jeunes camarades sur le terrain ?

- Non Monsieur, c'est tout aussi bien de les encourager de ma place.


Quelques élèves rigolent à ma remarque, que je trouve pas mal moi aussi, et le professeur secoue la tête de désespoir.


- Je vous aurez viré de ma classe s'il ne restait pas cinq minutes. Mais puisque vous semblez faire le malin, vous aurez deux exercices en plus à me rendre pour lundi prochain.


Connard. Qu'il fasse son malin devant les autres pour affirmer son statut et son pouvoir, je ne ferais jamais les deux exercices qu'il me demande. Je lui dirais que j'ai perdu mon bouquin et que la bibliothécaire galère à le commander. Il me foutra la paix, comme ça. Et en plus de ça, j'ai clairement pas le temps de faire des devoirs en plus avec tout ce que j'ai prévu pour les prochaines semaines. J'ai peut-être trouvé un moyen de dégager ce connard de Takami de la vie de ma sœur, et je ne vais pas m'en priver juste pour le bonheur des professeurs. Qu'ils aillent se faire foutre par qui ils veulent, celui de ma sœur passe avant tout. 

La sonnerie retentit enfin, annonçant la pause de la matinée et je ne me fais pas prié pour ranger mes affaires et déguerpir le plus rapidement possible, mais le professeur me rappelle à son bureau et je soupire fortement, sans cacher mon mécontentement. Je le rejoins en traînant les pieds, sous les yeux de mon ami qui me montre qu'il m'attend à la sortie.


- Voilà pour vous, Monsieur Todoroki.


Il me tend une feuille avec son écriture bancale dessus, et je la parcours rapidement des yeux en fronçant les sourcils. C'est une blague ?


- Y'a clairement plus de deux exercices, là.

- Oui, je tiens à souligner votre comportement irrespectueux envers mon cours. N'aviez vous pas dit aux autres professeurs que vous souhaitiez augmentés vos résultats et rendre fier votre famille ?

Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant