/!\ MESSAGE IMPORTANT A LIRE /!\
L'histoire qui va suivre aborde des sujets extrêmement sensibles et pourraient heurtés votre sensibilité. Maltraitance, mépris, indifférence, problème de dépendance.. Si vous êtes particulièrement affecté par ces problèmes, je vous conseille de ne pas lire ce chapitre et celui qui suivra car même si c'est une histoire 100% inventée de toute pièce, cela reste un problème pourtant bien réel.
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d'une situation de maltraitance d'un enfant, je vous en prie, n'hésitez pas à appeler le 119. Vous pourriez sauver des vies, et même la vôtre.
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Adolescence.
L'entrée au collège se fit non sans stresse, et malheureusement, les deux amis furent séparer. Touya avait été assigné dans la première classe, tandis que Keigo avait été assigné dans la troisième. Il ne connaissait aucun de ses camarades et atterrit au fond de la classe, aux côtés d'une jeune fille qui lui adressait des petits sourires de temps en temps. Cette nouvelle année sans son ami fut très difficile pour lui, qui vit ses notes chutés de plus en plus. A cause de cela, il dû prendre des cours particuliers à la fin de la journée pour ne pas subir la colère de son père, qui continué à passer ses nerfs sur le plus jeune. Il avait apprit dernièrement que l'entreprise d'Enji Todoroki avait eu un franc succès et qu'ils avaient remportés des milliers et des milliers de yens. Ils étaient devenus encore plus riche qu'ils ne l'étaient déjà, et ça l'enrager. Le gamin avait finit par comprendre que son père avait un problème avec celui-ci quand à chaque fois qu'il rentrait de chez les Todoroki, il lui demandait des renseignements sur la famille. Au départ, Keigo avait répondu avec le sourire aux lèvres, heureux de voir qu'on s'intéressait enfin à lui ! Mais il avait vite déchanté, Saburo n'était obsédé que par Enji, et s'il apprenait une bonne nouvelle de la part de son fils, il venait le frapper au visage sous le coup de la colère. Il ne supportait pas de le voir réussir dans la vie, alors que lui, il était obligé de faire des boulots dégradants et vivre dans un taudis.
Mais Keigo n'y été pour rien dans l'histoire, alors pourquoi c'est lui qui prenait toujours des coups ? Pourquoi chaque weekend, il avait le droit à son lot d'insultes et des coups de pieds dans l'estomac ? Pourquoi il devait subir la rage de son père ? Il se posait toujours les mêmes questions, sans pouvoir avoir de bonnes réponses. Et il avait abandonné l'idée d'avoir de l'aide par sa mère, qui vivait dans un tout autre monde. Tout comme son fils, elle subissait les aléas de la vie sans rien dire.
Mais même en vivant une telle vie, notre blondinet était heureux. Il avait fini par s'habituer à cette famille dysfonctionnelle et à ne plus rien attendre de ses parents. Il s'était promis de donner le meilleur de lui-même et voulait à tout prix éviter de finir comme eux. Il s'était donné comme objectif d'obtenir son diplôme le plus rapidement possible, quitte à passer toutes ses années à réviser comme un dingue, pour décrocher un boulot. Il voulait de l'argent, il voulait s'enfuir.. il voulait vivre. Il était enfermé dans une vie qui ne lui convenait pas, et il était persuadé qu'on l'attendait quelque part pour lui offrir tout ce dont il avait besoin. Et heureusement, il pouvait compter sur son ami de toujours, Touya Todoroki.
Même s'ils n'étaient plus dans la même classe, cela ne les empêcher pas de continuer à traîner ensembles. Ils se voyaient dans la cour de récréation et ils s'attendaient à la fin de la journée pour se raccompagner. Cependant, même s'ils étaient amis depuis un bon paquet de temps, Keigo n'avait jamais eu le courage de montrer à Touya où il vivait. Il avait honte, et ne voulait pas que son meilleur ami le juge pour son mode de vie. Il faisait toujours en sorte d'avoir des trucs à faire pour ne pas le mener sur le trajet de sa maison et il proposait très souvent à son ami de le raccompagner à sa demeure. Le jeune homme avait déjà poser des questions, étant loin d'être un imbécile, mais il n'avait jamais pousser le blondinet à répondre à ses questions. Il se disait toujours qu'il lui parlerait en temps voulu, mais cela n'était jamais venu. Son ami avait gardé ses secrets et son malheur pour lui, car il avait promis à son père de ne jamais parler de ce qu'il se passait chez lui.
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Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]
Fiksi PenggemarJe m'approche lentement de lui, glissant ma main droite sur sa nuque et approche mes lèvres des siennes. Il cligne des yeux, surprit, mais ne bouge pas d'un centimètre. Ses yeux clairs se plongent dans les miens, faisant battre mon cœur un peu plus...