Chapitre onze

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Et non, je ne suis pas morte, je suis toujours vivante ! 

Bon retour à moi, et lisez les notes svp.

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- Bien le bonsoir, Takami Keigo, et je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure.


Ses yeux dorés se plongent dans les miens, affichant une moue surprise de me voir l'accueillir. J'espère que mon ton sarcastique n'est pas passé inaperçu dans ses oreilles, parce qu'il est hors de question qu'il croit que je suis heureux de cette soirée à la con. J'ai eu beau dire les meilleurs arguments au monde pour refuser qu'il vienne, ma mère m'a tenue tête jusqu'au bout et j'ai perdu. Shoto s'est même moqué de moi, et m'a dit que pour la peine, j'allais devoir être gentil avec tout le monde. 

Ma famille, il n'y a pas de problème. 

Takami, c'est hors de question.


- Euh... salut Todoroki. Merci.


Je me décale sur le côté pour le laisser entrer et referme la porte sur lui. Tandis qu'il enlève son manteau et son écharpe pour les accrochés au mur, je fouille dans le meuble à la recherche d'une vieille paire de pantoufle qu'il pourrait utilisé. Je souhaite lui donner les plus anciennes et qu'il s'en plaigne toute la soirée, parce que je ne veux pas donner celle que je passe à Shigaraki quand il vient à la maison. Ça serait un honneur pour lui, ce que je ne souhaite pas. 

Une fois trouvé ce que je cherchais, je les lui donne avec un faux sourire.


- Comment ça se fait que c'est toi qui m'accueille ?


Parce que dès que j'ai entendu la sonnette, j'ai foncé dans l'entrée histoire de discuter un peu avant que tu vois ma petite sœur et le reste de ma famille.


- Oh, certainement parce que j'étais le plus proche.

- Ah, d'accord, et je -

- Et aussi pour cela.


Je ne lui laisse pas le temps de faire un pas de plus dans ma maison que je le chope par le col de sa chemise et le plaque contre le mur derrière lui. Il lâche une petite plainte dû à la surprise et écarquille les yeux alors que je me penche vers lui pour murmurer.


- Ma mère m'a rabâchée le crâne pour que je sois gentil avec toi ce soir, mais crois pas que je vais accepté le fait que t'essaie de te faire une place chez les Todoroki.

- C'était pas mon-

- Rien à foutre que tu sois le copain de 'Yumi, j'te déteste et je vais faire en sorte que tu ne l'oublies pas. Particulièrement ce soir, t'entends ?


Je suis tellement proche de lui que je sens son haleine mentholé sur mon visage. Ça me rappelle la fois au magasin, quand nous étions tellement proche qu'il avait peur de me voir faire une chose horrible à mon goût. Je le vois avalé difficilement sa salive et sans un mot, il hoche lentement la tête. Ma menace a été écoutée. Je me détache donc de lui, replace le col de sa petite chemise bleu ciel qu'il a mit et lui montre de me suivre à l'intérieure. On arrive directement au salon, où mon petit frère regarde la télévision avec père à ses côtés, qui pianote sur son portable. Ils relèvent tous les deux la tête à mon raclement de gorge, et se lèvent du canapé.

Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant