Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]

Chapitre quinze

Bonne fête à toutes les mamans du monde ❤️

Et bonne lecture à vous.

***

Recrachant lentement la fumée de ma cigarette, je pouffe de rire aux mots que vient de prononcer Toga et je secoue la tête désespérément. Cette fille est incroyable, j'en ai jamais connue deux comme elle ! Moi qui avait quand même des histoires à raconter sur les bêtises que j'ai fait à mon entourage, je m'incline devant elle. Elle me bat à plate couture ! Et même Shigaraki a un petit sourire sur les lèvres, c'est pour dire ! Elle a réussi à le faire sourire, c'est un exploit.

- T'es vraiment une folle, toi.

- Hé, c'est pas gentil ça ! Je n'ai fais que me venger, c'était mérité. Personne ne m'embête sans en payer les conséquences.

Elle tient exactement le même discours que moi, c'est dingue. J'ai enfin trouvé une fille avec le même caractère et la même façon de penser que moi. Même si j'ai fais sa connaissance il y a pratiquement un mois, je regrette de ne pas passer autant de temps que je le voudrais en sa compagnie, on pourrait former un duo incroyable ! Bien sur, en tout bien toute honneur, je ne voudrais pas de problème avec Bubaigawara et qu'il croit que je ressens quelque chose pour elle. Comme je l'explique à beaucoup de personne, je n'ai pas le temps ni même l'envie de m'engager dans une relation. J'ai une flemme intersidérale.

- Mais cette personne n'y était pour rien dans l'histoire, elle était -

- Tu rigoles ou quoi ? Bien sur qu'elle était au courant de l'histoire, elle n'a juste rien fait, mais elle aurait pu faire quelque chose. Ça nous aurait évité pas mal de problème.

Ça, je ne te le fais pas dire, Toga. Tes vengeances sont pires que les miennes. Comparé à ce qu'elle nous raconte, je suis en train de chouchouter ce connard de Takami avec mon plan pour le séparer de ma sœur. Je devrais vraiment lui donner des conseils pour me débarrasser de lui.

- Tu m'étonnes, comme votre renvoie de trois jours, par exemple.

- Ouais, par exemple. Mais bon, j'ai oublié cette histoire et j'en garde un bon souvenir, moi.

Avec tout ce qu'elle vient de nous dire, je ne peux que la croire et mon regard se porte au loin, repensant à mes trois jours de renvoie au collège à cause de ma bagarre avec Takami.

Bien qu'il fasse un froid de canard et que mon manteau me protège qu'à moitié du vent, je squatte le parc de jeu pour enfant depuis pratiquement une heure. Nous sommes jeudi et Fuyumi reste au lycée à partir de cette semaine pour travailler avec le Président et sa cour sur la soirée de Noël que l'établissement organise. Elle devra restée ici deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, et étant un grand frère exemplaire, j'ai décidé que je l'attendrais pour la raccompagner à la maison. Ma mère se faisait déjà un sang d'encre pour cela quand ma sœur lui a apprit qu'elle rentrerait tard, mais j'ai promis de venir la chercher à chaque fois pour ne pas qu'elle fasse la route seule. Et quand j'en ai informé Shigaraki, au lieu de rentrer chez lui et de me laisser glander comme un clochard pendant une heure, il a proposé de passer un peu de temps avec Bubaigawara et Toga dans le parc.