Chapitre neuf

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Cette année, j'ai décidé de vous faire un petit cadeau, avec un double chapitre les amis ! (:

(Me remercier pas, c'est avec plaisir !)

***


La dernière sonnerie de la journée retentit et je soupire de soulagement, vraiment heureux que cette journée de merde soit presque finie. Je passe mes deux mains dans mes cheveux en laissant mon dos rencontrait le fond de ma chaise, et j'attends patiemment que la classe se vide. Il est déjà quinze heures trente, les cours sont enfin finis et la plupart rentre chez eux. Seul sept élèves de ma classe vont restés ici, afin d'y faire le ménage parce que c'est leur tour, cette semaine. Moi, je suis tranquille, c'était il y a deux semaines. Ça sera mon tour dans quinze jours, puisque c'est un roulement sur les quatre semaines du mois, mais je n'ai absolument pas hâte d'y être. Ça va être l'enfer, je serais coincé ici dans cette salle, à faire le ménage alors que ce connard de Takami en profitera pour ramener ma sœur jusqu'à la maison ! J'en ai déjà la nausée...

Je fronce les sourcils quand la personne à mes côtés ne bouge pas de sa place, restant parfaitement immobile, la tête enfoncée dans ses bras. On ne s'est pas parlé du reste de la journée, bien que nous ayons mangé à la même table ce midi. C'était juste un peu gênant pour Bubaigawara et Toga, qui ont essayés de savoir pourquoi on ne s'adressait plus la parole, mais aucun de nous deux n'était décidé à reparler de notre discussion plus que bizarre. Alors notre repas s'est fait en silence, sans bavardage incessant et sans bêtises sortant de la bouche de notre ami. Et même si je dois avoué que parler avec Shigaraki m'a un peu manqué, ma fierté a été plus fort que tout.


- Hé, t'as pas entendu la fin des cours ?


La masse grogne un coup, mais ne bouge pas d'un centimètre pour autant. Je fais alors la seule chose qui me passe par la tête, donner un énième coup de pied dans sa chaise pour le faire réagir. C'est devenu mon passe-temps favori, aujourd'hui. Comme son corps bouge, il se redresse brusquement et me fusille du regard.


- Rentre chez toi, il est l'heure.

- T'as cru que t'étais mon père pour me parler comme tu le fais ?

- Non... et heureusement ! Jt'aurais déjà fait adopter depuis longtemps tellement t'es chiant à mourir depuis quelques jours.


Shigaraki fronce les sourcils, mécontent par mes mots et m'envoie un doigt d'honneur en guise de réponse, puis il se détourne de moi. Merde, qu'est-ce que j'ai dis ! Mes mots ont dépassés ma pensée, je n'ai pas réfléchi avant de parler, et je m'en veux un peu. Même si ce n'est pas un sujet de dispute et que cela ne lui fait plus rien, Shigaraki déteste quand on lui rappelle qu'il a été adopter il y a plusieurs années.

Mon ami s'appelait autrefois Shimura Tenko et vivait dans une grande maison avec sa grande sœur, ses parents et ses grand-parents du côté de sa mère. Il avait une petite vie tranquille et reposante, même si son père avait un caractère autoritaire. Sa mère était gentille, et sa sœur était espiègle. C'était une chouette vie, bien qu'il n'a que de vague souvenir de cette ancienne période de sa vie. Et il se trouvait à l'école, en dernière année de maternelle, que le drame s'est produit. 

Il y a eu un horrible tremblement de terre dans toute la région et sa famille a périt sous les décombres de la maison familiale. Seul son père avait réussi à vivre un peu plus longtemps que les autres, mais il avait les deux jambes brisés et la douleur l'a fait succomber. Sans famille, il s'est retrouvé à l'adoption mais il n'y est resté que huit mois, parce qu'un homme s'est présenté à l'agence pour le récupérer chez lui. Il avait entendu parler de l'accident et avait fait des pieds et des mains pour l'adopter malgré le manque de figure maternelle. 

Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant