Chapitre douze

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Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien !

Lisez les notes s'il vous plait.

***


- Alors Takami, comment s'est passé ton entraînement hier ?


J'avale une bouchée du dîner de ce soir en serrant la mâchoire, déjà soûler alors qu'on vient seulement de s'installer à table. Parce que cerise sur le gâteau, ma mère a organisé le plan de table toute seule et à juger bon de placer notre invité d'honneur à ma droite, juste en face de ma sœur. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait fait une telle chose, elle a simplement répondue que comme nous étions amis dans le temps et qu'on s'entendait bien, elle voulait nous rapprocher à nouveau. L'horreur, mais j'ai dû accepter pour ne pas la contrarié ou lui donner l'occasion de l'envoyer à côté de ma sœur, où il en aurait profiter pour la tripoter sous la table. Donc il est a quelques centimètres de moi, son genou cogne parfois contre le mien et heureusement que nous sommes tous les deux droitiers, sinon j'aurais dû le toucher encore plus. Et là, mon repas aurait passé de travers.


- Oh, euh, c'était plutôt cool. J'ai fais gagné mon équipe.


Un fin sourire aux lèvres, je me remémore le fait qu'il s'est cassé la gueule sur le terrain et qu'il avait l'air perturbé de me voir dans les vestiaires. Sa sale tronche m'horripile mais j'adore venir l'embêter. C'est plus fort que moi, il faut que je vienne créer des problèmes dans sa vie, comme il en a créer dans la mienne auparavant.


- Eh bien, tu dois être un très bon joueur alors.

- C'est même le capitaine de son équipe, maman.

- Oh, je n'étais pas au courant. Félicitation alors, est-ce que vous allez bientôt disputer un vrai match ?


Maman, je t'en prie, laisse-le manger tranquillement et souhaitons-lui de s'en étouffer.

J'avale à nouveau une bouchée de Soba froide pour m'empêcher d'intervenir dans leur conversation que je suis obligé de subir. J'aurais bien voulu prétexter une absence de faim ou un soudain mal de ventre, mais comme nous sommes une famille bien élevée, nous sommes obligé d'être tous présent durant les repas. Mon père, bien qu'il ne soit pas beaucoup présent à la maison familial, nous a instauré des règles que nous devons respecter. Surtout quand nous avons des invités. Et même si je ne considère pas Takami Keigo comme un invité mais plutôt comme un parasite, je ne peux pas aller contre les règles de mes parents donc comme un gentil fils, je montre l'exemple aux plus jeunes.


- Si tout se passe bien, nous aurons un match en début de mois prochain.

- C'est vrai ? Tu me l'avais pas dit..

- Désolé, je l'ai su qu'hier et je n'ai pas eu le temps de t'en parler.


Il me jette un rapide coup d'oeil avant de fixer son assiette, et j'hausse mes sourcils. Est-ce qu'il espère que je m'excuse de l'avoir déranger dans les vestiaires ? Il peut toujours courir, jamais je ne prononcerais ces mots en sa présence. Et s'il se sent gêner parce que je l'ai vu à moitié à poil, qu'il ne s'inquiète pas, je ne l'ai absolument pas regarder. Les torses, très peu pour moi.

Mais intrigué par sa réaction, je viens claqué mon genou contre le sien sous la table pour attirer son attention, et je lui montre de m'expliquer pourquoi il vient de me regardé. Évidemment, il n'a aucune réponse à me donner parce que ma sœur attire son attention.


- Et c'est possible d'y assister, à ce match ?

- Bien sur, si il a lieu, des places seront mit en vente et pratiquement deux-cent personnes pourront venir. Tu voudrais venir me voir ?

Le petit-ami de ma sœur. [DabiHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant