Chapitre 4

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Pov Aria:

Mes paupières s'ouvrent brusquement. J'essaye de bouger, mais je suis attaché à une chaise. En regardant autour de moi, je comprend qu'ils doivent m'avoir enfermé dans une cellule. Bande de psychopathe une salle de torture. Je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure.

Quelqu'un pénètre dans la pièce. Un homme. Je ne le connais pas. En même temps, le seul que je connais est le grand chef. L'homme me dévisage l'air rieur.

-Toi tu t'es mis dans la mierda, me lance-t-il.

J'arque le sourcil et fais un signe de tête hautain dans sa direction.

-Comme si je ne le savais pas.

Il parut étonné, mais au lieu de me corriger il se mit à rire.

-Le jefe a raison tu parle beaucoup.

Sans prêter attention je me mets à observer les alentours. Comment pourrais-je fuir? Ils m'ont pris mes armes ce qui est un énorme problème. Sans armes je suis très à risque. Les éléments de la pièce me font froid au dos. Des fouet, armes même de quoi brûler quelqu'un. Dans quoi je me suis encore foutue.

-Ça ne sers a rien tu ne pourra pas t'échapper. Il ne te reste plus qu'à prier, dit l'homme.

Je le dévisage toujours avec mon air supérieur. Si je n'étais pas attaché je l'aurais découpé en morceau. Je me demande ce qu'ils veulent faire de moi.

Oh Bella au début je devais simplement te vendre, mais plus là tu vas découvrir l'enfer.

Il va me faire découvrir l'enfer. Un sourire se dessine sur mon visage. Comment faire vivre l'enfer a quelqu'un qui vient de la. Je suis un démon tu n'as aucune chance. Il veut surement me torturer et me tuer. Je ne vais pas les laisser faire.

-Bon je te laisse j'espère que tout ira bien pour toi.

Il avait le visage rieur. Je lui fis un sourire hypocrite. Ça a le don d'accentuer son sourire. Cet homme doit avoir à peu près le même âge que moi. Dix-neuf ans. Il est brun et a les yeux de la même couleur. Il avait l'air plutôt à l'aise. Si je l'avais rencontré dans la rue je n'aurais jamais cru qu'il travaillait dans un cartel. Un air bien trop innocent.

Quelque minutes plus tard, la porte se rouvrit. Une silhouette apparaît dans l'encadrement. Une carrure musclé, des cheveux en bataille, il caresse la pointe de son couteau de son index. Il me fixe de ses iris grisâtres. Il a l'air amusé. Alejandro Rodriguez.

-Hola bella, m'interpelle-t-il.

Je ne réponds rien et je le toise. Il a hâte cela se voit dans ses yeux. Hâte de me torturer. Tout ça parce que je lui ai manqué de respect. Il prend mon menton de sa main libre et approche sa bouche de mon oreille.

-Tu vas devoir coopérer. Je ne veux pas abîmer ce joli visage, chuchote-t-il.

Je recule mon visage du sien rapidement. S'il croit que je vais parler. Patiente encore un peu.

-Je ne vois pas ce que tu veux que je fasse.

Il sourit sadiquement toujours en caressant la lame qu'il a en main. Il approche son visage du mien encore plus près. Il me provoque. Il veut que je m'énerve pour qu'il ait raison de me blesser.

-Si on commençait pas la vérité. Qui es-tu?

Je sourit à mon tour. Qui suis-je? Même moi je me pose la question.

-Une simple femme qui voulait profiter d'une soirée dans un club.

Je sens la lame s'enfoncer dans ma cuisse. Simple et rapide. Pas de chance pour lui, je résiste bien à la douleur. La torture est l'essence même d'une academie d'assassin. Quand il arrache le couteau je le vois fixer mon sang avec satisfaction.

La Casa RodriguezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant