Chapitre 21

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Pov: Aria

Je n'ai pas fermé l'œil du reste de ma soi-disant nuit. La scène qu'elle avait créée avait tourné en boucle depuis que j'ai repris le contrôle. J'essayais de me calmer même si mon esprit me jouait des tours. J'ai déjà vu Snake torturer ses victimes, elle le fait très souvent. Pourtant avec les Rodriguez tout est comme décuplé et ça me rend en colère. Je commence à croire qu'elle a raison. Suis-je en train de devenir faible?
Oui, puisque je te le dis.

Je vais devoir jouer la comédie, ce qui ne sera pas un problème. Mais surtout je vais devoir sauver les dégâts de Snake. La nausée me monte au cœur en me rappelant ce qu'elle a fait du corps de Sergio. Quand ils le découvriront, ce sera un massacre.

Je finis enfin par me lever de mon lit et commence à fouiller dans ma garde-robe. Comme d'habitude je lance plusieurs vêtements sur mon lit pour essayer de les assembler ensemble. Depuis que je vis ici, j'ai repris gout à la mode. Choisir des vêtements. Avant tout était bien plus différent. J'opte pour un pantalon en cuir et un chandail noir. Comme d'habitude le cuir m'adore. J'enfile ma veste en cuir et y glisse quelques armes dans les poches de celle-ci. Pour finir, je mets des bottes à talons noires. Je lâche mes cheveux et attache mes armes à ma ceinture. Tout cela sans l'aide d'un miroir. Heureusement depuis l'incident du premier jour ici, les Rodriguez ont retiré le miroir de ma chambre. Ils ont compris que je préfère ne pas voir mon reflet.

Quand je suis prête, je sors enfin de ma chambre pour aller me prendre un bon café. Je suis exténué à cause d'hiers. Snake a le don de ne jamais écouter mon corps.
Notre corps.

Je traverse l'allée ou il y a plusieurs chambres et m'arrête devant une d'elles. Un bruit m'attire. Je colle mon oreille à la porte et reconnais le bruit d'une guitare. Quelqu'un joue de la guitare? Précipitamment j'ouvre la porte bien trop curieuse. Je reconnais alors Sebastian qui s'arrête immédiatement en me voyant. Je suis soudainement prise d'une gêne énorme me rendant compte que je suis rentré sans frapper. Comme une idiote j'allais refermer la porte et partir, mais il m'arrêta.

-Ça va mi querida? Tu as l'air perturbé.

Un sourire se dessine immédiatement sur mon visage. Toujours le seul a se soucier de moi. Je rentre dans la pièce fermant la porte derrière moi. Puis je m'assois sur son lit à ses cotés.

-Oui oui, mais dit moi Sebastian tu me caches un secret.

Il lâcha un petit rire. Je voyais bien qu'il était stressé et sans le savoir ça me réchauffait le cœur.

-Ce n'est plus vraiment un secret maintenant que tu le sais.

-Tu aurais voulu que ça le reste? le questionnais-je.

Il tourna sa tête vers moi et son visage s'illumina d'un sourire rayonnant. Sans le contrôler, je lui rendis.

-C'est peut-être mieux que tu le saches, dit-il plonger dans ses pensées.

Qu'il y a-t-il pour que tu aies l'air si triste Sebastian? Son sourire me montre toute sa joie, mais ses yeux me hurlent leur tristesse. Sont-ils déjà au courant pour Sergio? Impossible.

-Qu'est-ce qu'y ne vas pas Sebastian?

Il passa sa main dans ses cheveux et finis par enlever le sourire qui habillait son visage.

-C'est compliqué mi querida. C'est compliqué.

D'un coup je pris sa main dans la mienne et entrelaça nos doigts ensemble. Je vis dans ses yeux qu'il était surpris.

-Un jour quelqu'un m'a dit que la vie n'est pas compliquée. C'est plutôt les humains qui la rendent ainsi, lui dis-je pensive.

-Le monde aime nous torturer a sa façon, mais le but d'après moi de cette vie est de supporter et survire a ses épreuves, continuais-je. Dit moi ce qui ne va pas Sebastian je suis la pour ça, tu sais.

La Casa RodriguezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant