Chapitre 25

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Pov: Aria

J'admirais le tissu en satin de la robe que Sebastian m'avait choisi. La couleur me correspondait parfaitement. Un vert émeraude. Pour une fois que je ne porte pas que du noir ou du rouge. Ça faisait un changement. Assise sur mon lit, je m'amusais a tirer le tissu. La robe était longue et avait une fente sur le côté. J'avais attaché une jarretière sur ma cuisse gauche pour faire tenir mon couteau. Comme a l'habitude j'avais plusieurs armes camouflées un peu partout.

J'avais décidé d'utiliser un poison pour achever ce certain Zaim. Il y aura plusieurs personnes pendant la soirée. Sortir une arme déclencherait une panique générale. C'est pour cela que le poison est souvent une bonne solution.

Je me dirigeai alors vers la cachette où j'avais posé ma petite boite. Remplie de poison. Mes yeux parcouraient les noms de tous les poisons que j'avais rapportés. Un sourire se dessina sur mon visage en voyant ce que je cherchais.

-L'arsenic, murmurais-je.

Je l'accrochai à la jarretière à côté de mon couteau. J'attachais mes cheveux dans un chignon un peu décoiffé et passe un rouge à lèvre rouge. Cette fois j'étais bel et bien prête.

J'enfilai mes talons aiguille et sortis de la chambre.

En marchant dans le couloir, je trouvai Alexander. Un petit rire m'échappa en le voyant habillé d'un costume. Ce n'est pas dans ses habitudes de s'apprêter ainsi. Je suis plus habitué à voir tous les hommes de la casa en jogging.

-Hey! Arrête de te moquer de moi sale serpent!

Sa remarque renforça mon rire. Clairement Alex était le moins crédible de tous. Je lui lançai un petit coup de poing dans l'épaule qui le fit reculer de quelques pas.

-Mais arrête de me frapper! cria-t-il.

Je repris mon calme et lui lança un sourire angélique. Comme j'adore le faire chier. Une de mes nombreuses passions.

-Oh désolez Alexou. Je ne voulais pas te faire un petit bobo.

Son visage se déforma de colère. Je crois qu'il déteste vraiment ce petit surnom. On se fixa pendant quelques secondes avant d'éclater de rire. Il me poussa à son tour et je le frappai en retour.

-Tu me saoules à cause de toi tout le monde m'appelle comme ça, ria-t-il.

-Moi je trouve que ça te va à merveille!

Il fronça les sourcils et commença à argumenter sur le fait que ce surnom était pourri. Après plusieurs minutes à l'écouter se plaindre, on arriva au bureau de son frère. Alexander s'arrêta en voyant que j'allais rentrer et m'adressa un petit signe l'air de dire bonne chance.

Tout le monde savait que moi et le jefe ça n'allait pas. On devait souvent nous entendre nous chicaner. De plus moi et Alejandro nous méprisons et ne faisons rien pour le cacher.

Je sais aussi qu'il parait que j'allais être sanctionné à cause de mon attitude devant ses foutus chiens.

Toujours gardé l'autorité, le pendejo.

Je pris une grande inspiration et franchis le pas de la porte.

Il était comme toujours derrière son bureau. Ses cheveux noirs dans tout les sens et il fixait sa montre de ses yeux gris. Pas noir cette fois. Juste métallique. Il n'est pas comme elle...

Son regard était comme perdu. Il était plongé dans ses pensées. Son visage n'était pas froid comme a l'habitude. Ni joueur. Il avait l'air plus humain. Son masque était tombé, mais je savais qu'il allait le remettre dès qu'il me verrait. Les humains sont ainsi. La psychologie en était ainsi. L'être humain n'aime pas dévoiler ses faiblesses. Pourtant le mot faiblesse est vaste. Une personne pourrait considérer que ses faiblesses sont ses phobies, ses proches ou encore ses émotions.

La Casa RodriguezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant