Pov Aria:Je fixe les morceaux de verre par terre. Je ressens une simple douleur dans mon poing. Des débris se sont enfoncés dans ma main. Mon esprit toujours en état de choc ne me répond pas. Je ne sais plus quoi penser. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas revu. J'ai appris à me maquiller sans me regarder pour éviter les miroirs. J'aurais dû réfléchir. Je ne suis pas chez moi ici. Ils ne me connaissent pas. Ils ne connaissent pas Aria. Ces personnes veulent connaître Snake.
Personne ne s'intéresse à Aria.La porte s'ouvre doucement. Je me retourne pour voir mon interlocuteur. Encore lui.
-C'est le jefe qui m'a envoyé, dit-il, l'air embarrassé. Tu dois en avoir marre de me voir, mais laisse moi jeter un coup d'œil à ta blessure.
Tu veux dire mes blessures?
Je cache ma main derrière moi. Je n'ai aucune envie qu'un d'eux m'aide. Cela pourrait montrer une certaine faiblesse et ce n'est absolument pas ce que je cherche.
-Tu peux faire demi tour je n'ai pas mal.
Je ne veux pas de son aide. Je n'ai pas besoin d'aide.
-Aller fais pas la dure! Si tu attend ça va s'infecter. En plus il te faut des points de sutures.
Je me dirige vers la salle de bain. Cela ne sert à rien d'argumenter il ne partira pas temps qu'il n'a pas obéit aux ordres de son chef. Autant paraître faible. Je saisis une trousse de soins qui était dans un des tiroirs et lui tend. L'homme me fait signe de m'asseoir. J'obéis sans poser de question. Il prend ma main et se met a retirer délicatement les résidus de verres. Il est précis et très doux. Je me demande comment quelqu'un comme lui peut être dans un cartel. Il a l'air gentil. Malheureusement il est simplement la preuve qu'il faut que je me méfie de tout le monde.
-Je m'appelle Sebastian. Même si tu ne me l'a pas demandé, je me disais que ça serait utile que tu le sache.
Sebastian. Ça lui va bien.
-Je ne vais pas me présenter tu dois me connaître, dis-je calmement.
Il lâche un petit rire en se reconcentrant sur ma blessure.
-Je sais juste que tu te fais appeler Snake et que tu es une assassin. Mais je ne m'inquiète pas, on va apprendre à se connaître.
Sans que je puisse le contrôler, un petit sourire se dessine sur mon visage. Alejandro a choisi. Il a décidé de me garder dans son cartel. Je dois quand même continuer de leur faire croire que je ne me doute de rien.
-Qui te dis que je veux te connaître, lâchais-je moqueusement.
Il releva la tête vers moi en souriant. Un sourire sincère. Cela faisait longtemps que personne ne m'avait souri aussi gentiment. Cet homme ne dégage que de la bonté.
-Que tu le veuilles ou non moi je ne vais pas te lâcher. Je crois que tu sais déjà ce qu'il t'attend donc je veux que tu te sentes comme chez toi.
-Tu travaille dans un cartel tu ne devrait pas être aussi bon, l'informais-je.
Après ma remarque, il prit un air sérieux.
-Ce n'est pas parce que on viens d'un monde en noir que nous sommes tous pourris de l'interieur. Tu vas rapidement te rendre compte qu'ici on est avant tout une belle bande d'idiots.
Cette fois sans me contrôler j'éclate de rire. Je n'ai jamais croisé quelqu'un qui parle comme cela de l'organisation d'où il vient.
-Tu parle comme cela de ton cartel?
Sebastian passe rapidement sa main dans ses cheveux l'air géné.
-Ça devait rester dans ma tête. Tu ne diras pas à Alejandro ce que j'ai dit n'est-ce pas?
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La Casa Rodriguez
DiversosLe serpent a planté ses crocs. Un cartel américain qui se sent menacé par la mafia la plus puissante du Mexique. Leur seul point commun: Snake. Elle n'avait qu'une mission: les détruire un par un. Comment? Ça personne ne le savait pas même elle. Tou...