You can let it go

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Matilda – Harry Styles


Louis Tomlinson

Brisé, voilà comment je me sens lorsque je sors de la maison ma valise à la main alors que de grosses larmes coulent le long de mes joues et que mon corps est secoué de sanglots. J'ai toujours cru qu'ils m'accepteraient et m'aimeraient comme je suis, ils l'ont toujours fait avant mais il faut croire que cette fois j'avais tort. Il a suffi que j'ai un élan de courage le temps de quelques secondes pour qu'ils brisent tous mes espoirs d'être enfin librement moi même.

Je marche rapidement, souhaitant être le plus vite possible loin de cette maison qui m'a vu grandir et où aujourd'hui, je ne suis plus le bienvenue. Mon corps est secoué de sanglots et tremble de froid mais je ne m'en occupe pas, décidé à fuir le plus loin possible. Je laisse mes pas me guider et c'est sans surprise qu'au bout de plusieurs longues minutes à errer dans le froid, j'arrive devant la maison de la seule personne sur cette terre qui m'a toujours accepté.

Je sonne la main tremblante et il ne faut que quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre sur mon meilleur ami. Son visage inquiet se pose sur moi et il n'hésite pas une seule seconde avant de me serrer dans ses bras, m'attirant à l'intérieur avant de fermer la porte avec son pied. Lorsque je sens la chaleur de ses bras, je m'effondre une nouvelle fois, laissant libre court à mes larmes. Je n'ai pas besoin de parler pour qu'Harry comprenne pourquoi je suis là. Il savait que j'allais parler à mes parents ce soir et m'a promis d'être là si ça ne se passait pas bien. Il tient sa promesse comme il l'a toujours fait en ne me lâchant pas alors que je pleure dans ses bras, en me murmurant des paroles qu'il veut rassurantes à l'oreille et en m'entraînant avec lui dans sa chambre une fois mes pleurs un peu moins présents.

Une fois dans sa chambre, Harry et moi prenons place dans son lit, l'un en face de l'autre et un léger silence prend place alors qu'aucun de nous n'ose parler. C'est après quelques secondes qu'il décide de prendre ma main dans la sienne, m'obligeant à relever les yeux vers lui.

Tu veux me raconter ? Demande-t-il d'une petite voix.

Il n'y a pas grand chose à dire... Ils me détestent.Ils ont dit que j'étais un fardeau, qu'ils ne voulaient pas d'un fils comme moi, que j'étais une honte, je laisse échapper une nouvelle larme alors qu'il serre ma main.

Tu n'es pas tout ça Lou, tu es la personne la plus forte que je connaisse, tu es un garçon courageux, rempli d'ambition et tellement bienveillant, ne laisse jamais leurs mots t'atteindre.

Je ferme les yeux quelques secondes, essayant du mieux que je peux d'accepter les mots qu'il me dit. Je ne suis pas quelqu'un qui a beaucoup confiance en moi et c'est toujours plus facile de croire des reproches que des compliments même si j'aimerai accepter facilement les mots qu'il m'adresse.

Je le sens se lever et pose mon regard sur lui, je le vois s'approcher de son ordinateur qu'il connecte à la petite enceinte de sa chambre avant qu'il ne se tourne vers moi.

J'ai écris une nouvelle chanson il y a quelques jours lorsque tu m'as dit que tu voulais parler à tes parents. J'ai réfléchis aux meilleurs mots pour apaiser ta peine et j'aimerai que tu l'écoutes et que tu danses avec moi. Je sais que la danse c'est ton échappatoire lorsque tu as besoin de t'exprimer alors même si je suis le pire des danseurs, je veux danser avec toi, que tu te lâches dans cette danse, que tu laisses sortir tout ce que tu ressens ici, dit-il en pointant mon cœur.

J'accepte la main qu'il me tend et me lève, me plaçant face à lui alors qu'il lance la musique. Un petit air de guitare retentit alors que mes billes bleues s'ancrent dans celles vertes de mon meilleur ami.

Recueil d'OS Danse LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant