Million Eyes – Loïc Nottet
PDV Louis Tomlinson
Les rideaux s'ouvrent sur un écran noir qui s'allume lorsque la musique commence dévoilant des million de paire d'yeux différents qui, dès lors que j'entre en scène, me suivent détaillant chacun de mes mouvements créant une ambiance stressante, je suis épié par ces yeux sur cet écran tout comme par ceux des gens présents dans le public. Je porte un costume entièrement blanc, un pantalon ample et une chemise ouverte sur un débardeur tout aussi blanc et je tourne le regard vers l'écran en attendant les premières paroles qui ne tardent pas à arriver à mes oreilles.
Loin, pars loin, tu es un monstre.
C'est ce que les gens me disent.
Différent, trop différent, j'ai peur du jugement.
Vos insultes et vos calomnies me collent à la peau.Je cours de quelques pas, tête baissée et les mains sur les oreilles comme pour ne pas entendre ces mots si durs qui sortent des enceintes, mon visage se tords dans une grimace de douleur parce que cette chanson ne me représente que trop bien, ces mots, je les ai beaucoup trop entendus et c'est toujours aussi douloureux de les entendre. Ma jambe droite se lève devant moi aussi haut que possible et je me penche en arrière pour poser mes mains au sol et élancer mes jambes dans un split parfait et je me retourne ensuite dos au public laissant apparaître sur ma chemise des insultes et reproches qui sont écrites un peu partout en rouge vif, représentant à merveille la dernière phrase du premier couplet, ces insultes m'ont trop longtemps collés à la peau et cette danse aujourd'hui, je la fait pour montrer aux gens que le jugement, les insultes et les critiques peuvent briser des vies, j'espère sincèrement qu'ils comprendront le message parce que cette danse je la fait aussi pour moi, parce que j'ai réussi à me relever, à faire abstraction de ces insultes et à me montrer plus fort qu'elles. J'ai réussi grâce à des personnes incroyables qui m'ont aidés à me relever et à me battre pour être fier de qui je suis. Je sors de mes pensées en entendant les premières notes du refrain retentir dans la salle.
Avec vos million d'yeux vous me regardez,
Vous parlez derrière mon dos, vous m'espionnez.
Alors je cris et je hurle pour vous faire partir.
Mais vous êtes toujours là, vous continuez à me juger avec vos million d'yeux.Je cours avant d'effectuer un grand saut les bras à l'horizontal et le corps aussi droit qu'un bâton avant de retomber dans une roulade et de me relever pour me replacer dos au public, je bouge mon corps de droite à gauche avant de pencher mon corps en arrière, regardant le public et je me redresse puis me retourne face à eux. J'ouvre ma bouche en grand comme pour crier tout en tombant à genoux et je tire sur ma chemise de tout les côtés pour faire partir les insultes mais rien n'y fait elles sont toujours là alors je tourne mon corps pour me retrouver assis la tête dans les bras.
Noyade, je me noie dans ce masque de clown,
Pour vous faire rire de mes centaines de défauts.
Seul,quand je suis tout seul, je retire mon sourire.
Mais vos mots blessants m'ont laissés des cicatrices.Je me laisse tomber sur le dos avec lenteur les mains cachant mon visage pour ne plus laisser paraître mon mal-être. Je me tourne pour que mon visage caché par mes mains soit face au public avant de revenir dans ma position initiale, j'enchaîne avec une roulade arrière parfaitement maîtrisée me faisant retomber à genoux et je pose mes mains à plat au sol pour me relever dans une roue. Une fois debout j'entoure mon corps de mes bras tout en regardant partout autour de moi mais personne n'est là, je suis seul face à mes démons, face à ces mots ancrés en moi. Je regarde le public le visage éteint, ne montrant aucune émotion comme si un masque était collé à mon visage, un masque impossible à retirer.
Le second refrain arrive et je cours à nouveau avant d'effectuer un salto avant avec maîtrise, je recule de quelques pas tout en essuyant mes mains sur mon pantalon comme pour effacer ces mots qui sont gravés en moi, je tourne à nouveau mon visage vers l'écran où les yeux me suivent toujours, remplis de jugements et je cours vers ce dernier avant de poser mes mains à plat dessus et de donner quelques coups comme si ça pouvait les faire partir. Je retombe en arrière sur les fesses avant de reculer encore en battant des pieds et je retire ma chemise en me relevant avant de la rouler en boule,de la jeter au sol, de l'écraser avec mon pied et de la déchirer, je fais tout pour faire disparaître ces mots, ces insultes que j'ai trop entendu en vain, de nouveaux dos au public et alors que le refrain se fait plus lent, je laisse apparaître mon débardeur si blanc mais avec ces mots toujours gravés dans le dos, détruire cette chemise n'a servi à rien parce que les mots sont toujours là,ils sont ancrés dans ma peau bien plus profond que ce débardeur et je sais que si je le retire ils seront gravés sur ma peau. Alors je me tourne vers le public tombant à genoux encore une fois, leur pointant du doigt la chemise en lambeaux avant de pointer les yeux sur l'écran qui sont toujours là, en train de juger les moindres de mes faits et gestes.
Le dernier refrain arrive, celui où le chanteur chante plus fort les paroles comme pour se faire entendre, pour dire qu'il n'en peut plus de ces regards, de ces insultes et de ces jugements et c'est exactement ce que j'essaie de transmettre alors. Je saute pour me relever et je commence à effectuer une suite de pas avec violence, force et rage pour montrer le ras le bol, je me bats pour leur faire comprendre d'arrêter, qu'ils brisent des vies avec leurs jugements qui n'ont pas lieu d'être puis je tombe au sol à bout de force, m'allongeant alors que ma respiration est rapide. Les dernières notes retentissent mais je ne bouge plus, attendant une réaction du public et quand j'entends leurs applaudissements et leurs cris d'encouragements, leurs remerciements, un léger sourire naît sur mes lèvres alors qu'Harry entre sur scène pour me porter et me faire sortir de scène comme prévu.
Une fois dans les coulisses je craque, laissant retomber la pression en laissant libre court à mes larmes, ce ne sont pas des larmes de tristesse ou de douleur mais des larmes de fierté, je suis fier d'avoir effectuer cette danse, d'avoir raconter mon histoire sur cette scène et d'avoir fait passer ce message. Je ne suis plus ce garçon qui se laissait marcher dessus, qu'on jugeait trop différent,inutile et horrible, je suis devenu plus fort que ces remarques et lorsque mon petit ami Harry me serre contre lui de toute ses forces murmurant à mon oreille à quel point il est fier de moi, je sais que j'ai fait un énorme pas en avant ce soir en partageant tout ça et je suis heureux de l'avoir fait. J'espère que ça aidera toutes les autres victimes de ce genre de jugements et d'insultes à se relever, ne plus se laisser faire et que ça fera comprendre à ces personnes qui jugent et insultes que leurs idioties peuvent briser des vies.
Bonjour tout le monde,
Je suis ravie de vous retrouver avec ce quatrième OS sur la sublime chanson Million Eyes de Loïc Nottet.
Cet OS me tiens à cœur puisqu'il aborde un sujet sensible qu'est le harcèlement.
Sachez que vous n'êtes pas seuls et que vous êtes forts.
Le harcèlement peut briser des vies, faites attention à vos mots et à vos actions.
N'ayez pas peur d'en parler, il y aura toujours quelqu'un quelque part pour vous écouter et vous aider.
Je vous aimes et vous soutiens.
Prenez soin de vous.
Alexia
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Recueil d'OS Danse Larry
FanfictionDans ce recueil vous retrouverez des OS Larry basés sur la danse. Chaque OS sera une mise en scène, une chorégraphie que j'ai imaginée sur chaque chansons. Dans chaque OS, vous entrerez dans l'univers que m'a inspiré chaque chanson.