Recueil d'OS Danse Larry

Believe in yourself today

Smile – Nathan Grisdale

Louis Tomlinson

La scène est sombre, seule le faux miroir au centre de la scène est illuminé et alors que les premiers accords de la musique résonnent dans les enceintes, je m'avance doucement pour faire face au faux miroir alors que de l'autre côté, mon frère jumeaux William fait de même. Nous nous retrouvons alors face à face. Je suis vêtu de vêtements blancs mais tellement abîmés, mon corps est sali par la poussière et mon visage exprime la douleur et la peine tandis que face à moi, mon jumeau porte un ensemble noir, ses yeux bleus ressortant et son maquillage est prononcé de façon à accentuer l'air méchant et puissant sur son visage et je dois avouer que si je ne savait pas que nous jouons un rôle le temps de cette danse, il me ferait presque peur. Il représente dans cette danse, mon reflet, un reflet négatif qui a pris le dessus sur moi, ce n'est plus lui le reflet mais bel et bien moi qui l'ai laissé prendre ma place. Une fois face à face, je plonge mon regard dans le siens alors qu'il me regarde de haut et tend la main vers moi, ma main reproduit malgré elle le même geste et lorsqu'elles se touchent, la sienne empoigne violemment la mienne et me pousse me faisant tomber au sol.

Chaque jour est pluie, chaque jour est douleur.
Des nuits blanches une fois de plus, ses cicatrices et coupures lui font mal.

Lorsque les premières paroles atteignes mes oreilles, je me recroqueville et mon corps d'avant en arrière alors que mon jumeau tourne autour de moi en se frottant les mains.

Seul, personne ici, personne pour l'aider à vaincre ses peurs.
Les cauchemars constants du passé, il essaie de les oublier.

Je regarde autour de moi en essayant de fuir mon jumeau mais personne n'est autour de moi, je suis seul, seul face à lui, seul face à ce reflet qui représente le mal, il représente ces critiques reçues chaque jours, c'est d'ailleurs sur les paroles qu'il sort des papiers où sont notées des remarques comme « tu es faible » « erreur de la nature » « sale gay » et plein d'autres insultes. Il les montre d'abord au public avant de me les jeter à la figure alors que je tente de les esquiver avec des roulades et d'autres figures au sol.

Il a besoin d'être fort, fort.
Il a besoin d'écouter cette chanson.
Je ne sais pas, tiens bon.

Alors que j'entends ces phrases annonçant bientôt le refrain, je me relève avec souplesse et fait face à mon reflet maintenant complètement sorti du faux miroir. Je le regarde avec rage et nous tournons tous les deux en nous fixant tels deux ennemis et lorsque le refrain résonne, je lui saute sur le dos avec une aisance sans nom.

Regarde dans le miroir et souris, fais durer ce sourire longtemps.
Crois en toi aujourd'hui et demain la douleur s'en ira.

Il essaie de me faire tomber en se débattant, me fait tomber au sol alors que je me relève tout aussi vite et je fonce vers lui, il m'attrape et me porte, un porté digne de Dirty Dancing mais au lieu de rester fier dans les airs comme Bébé, je glisse le long de son dos avant de me rattraper à ses jambes que j'attrape alors qu'il tombe en avant.

Il veut tout arrêter, une voix dans sa tête dit non.
Il sort un couteau, il ne s'est jamais senti aussi perdu.

J'approche de mon jumeaux maintenant au sol, et je m'assoie sur ses cuisses pour observer si je l'ai bien éliminé, je descend habilement dans un mouvement fluide et effectue quelques pirouettes autour de lui lorsque je remarque qu'il ne bouge vraiment plus.

Il se mutile les bras une fois de plus, le sang commence à couler.
Il n'y a plus un bruit alors qu'il tombe au sol.

Alors que j'effectue mes pirouettes, je ne remarque pas que mon reflet s'est relevé et qu'il s'approche moi d'une démarche féline et alors que j'allais effectuer un grand jeté, il m'attrape le bras et me jette au sol avant de me jeter de nouvelles remarques en masses écrites sur ces bouts de papier. Le refrain retenti de nouveau et la lumière sur scène devient rouge sang, le faux miroir est sorti de scène parce qu'il n'y a plus de reflet, le reflet à pris le dessus sur la vie, il a gagner. Le reflet danse d'ailleurs sur tout l'espace de la scène, un sourire machiavélique sur les lèvres.