Liées

Chapitre 8

Une fois de plus, je me réveillais dans un endroit presque inconnu. Ils avaient eus la gentillesse de me remettre dans la chambre où je m'étais réveillée la première fois. Je regardais par la fenêtre pour voir à quel moment de la journée nous étions. Milieu de soirée car le soleil commençait à se coucher. Je me demandais combien de temps j'avais bien pu dormir.

J'entendis de l'eau coulé, ce qui signifiait que quelqu'un était, probablement, en train de faire sa douche. Je regardais autour de moi et vu une porte d'où provenait le bruit de l'eau. Je me levais du lit. Je dû le faire trop vite car je fus prise de vertige et je dû me tenir au mur. Je me dirigeais vers la porte après avoir retrouvé l'équilibre. Je tournais la poignée qui n'était pas verrouillée. Bizarre. J'entrais en refermais la porte derrière moi. La vapeur m'engloutis dés que j'eus refermer la porte. La vapeur m'empêchait de respirer normalement, donc je m'appuyais sur la porte de ce qui ressemblais à une salle de bain. J'étais tellement concentrée à reprendre ma respiration que je n'entendis pas l'eau arrêter de couler. Une voix reconnaissable entre toutes s'adressa à moi.

-J'espère que tu n'as pas l'intention d'utiliser la douche tout de suite parce que j'ai encore besoin de la salle de bain. Quoique, ça me dérangerais pas de rester ici pendant que tu te douches !

Je me retournais et me retrouva nez à nez avec Shun. Il ne portait qu'une simple serviette blanche qui pouvait se défaire très facilement. Il faut le dire, Shun à un corps superbe. Il à des tablettes de chocolats, que j'aimerais bien goûter au passage, des muscles pas trop développés mais assez pour mettre son adversaire K.O en un seul coup de poing. Je n'osais as regarder plus bas que son torse de peur qu'il croit que je regardais autre chose.

Je rivais donc mon regard dans le sien. Grosse erreur ! Son regard ? Je vois une lueur de désir dans ses yeux chocolat. Je respire à peine.

-Alors ? Tu l'utilise la douche ou pas ?

J'avale péniblement ma salive avant de parler.

-Désolée, je voulais pas t'in...interrompre mais je vou..voulais savoir si je pouvais... av...avoir quelque chose à...à manger.

Il éclata de rire.

-Je vais pas de bouffer, princesse ! Pas besoin de bégayer. D'habitude tu me gueule dessus sans arrêt, dit-il.

Je me ressaisis. Je me met devant lui et lèves les yeux vers son visage.

-J'adorerais que tu me donnes quelque chose à manger, parce que, quand j'ai faim je peux vraiment être très chiante ! Je suis une vrai emmerdeuse, même !

-J'aimerais bien voir ça, rétorque-t-il en se rapprochant de moi avec un sourire malicieux.

Il est si prêt de moi que j'ose à peine respirer. Nos corps se touchant quasiment et si il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce, elle aurait senti la tension qu'il y a entre nous. Ce n'est pas une tension antipathique, c'est plus de l'attirance physique. Voir plus ! Oh, Jésus, Marie, Joseph, qu'un de vous trois m'aide je vous en prie.

Je commence à reculer pour sortir de la pièce, mais Shun m'attrape par la taille et me colle à son corps musclé...et mouillé ! Noooon, mes vêtements.

Mes mains sont sur son torse et je sens contre ma paume son cœur qui bat aussi vite que le mien. Je suis rassurée, il n'y a pas que moi qui suis habitée par cette attirance. Il se penche alors vers moi, ses lèvres légèrement entrouvertes, et les dépose délicatement sur les miennes. Voyant que je ne m'opposais pas à son baiser il se fit plus brutal et animal. Il enfonça sa langue dans ma bouche et l'explora avec ses lèvres, sa langue, et ses dents. Ses dents, vous demandez ? Il m'a mordu la lèvre inférieur.

Au lieu de résister contre cette invasion sensuelle sur ma personne, j'enroulais mes bras autour de sa nuque et me collais davantage sur lui. Shun grogna contre ma bouche, excité que je le laisse faire. Il me souleva de ses mains puissantes et j'enroulais mes jambes autour de sa taille. Incroyable ! Nos corps s'emboîtent parfaitement. Il presse son bassin contre le mien et je sens qu'il serait partant pour quelque chose de plus qu'un simple baiser.

Je sais qu'il s'est déplacé car je sens le mur contre mon dos. Les mains de Shun se baladent sous le t-shirt que je porte. Ses caresses laissent une sensation brulante sur mon corps. Je relève la tête pour pouvoir respirer, mais Shun continue de m'embrasser dans le cou et sur ma clavicule. Il descend plus bas avec sa bouche et je perds la notion du temps.

Je lui prends la tête et la colle contre moi pour l'inciter à continuer ce qu'il à commencer. La serviette qu'il portait a disparue et le tissu qui nous sépare et celui du jogging et de ma culotte.

Il commence à tirer dessus quand quelqu'un frappe à la porte.