Petits piments

Réveil compliqué

Bonjour! 

Je publie vite fait un petit brouillon que j'avais fait, en lien avec Sweetheart. Pour remettre dans le contexte, Lucas n'assume pas la paternité (ce qui arrive et est normal quand l'autre parent ne se sent absolument pas prêt!). Dans cet écrit, Baptiste et Lucas restent en contact et bons termes en tant que amis, donc Baptiste l'a invité pour un tournage, ce qui fait que Lucas et chez lui. 

Désolé si c'est pas très clair et bonne lecture!

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Des cris résonnaient dans la maison, la coupable étant l'unique enfant de ces lieux. Depuis son lever elle était irritable. Ses cris avaient réveillé Lucas qui n'en pouvait plus. Il ne sait pas comment font les parents pour gérer. Il sortit de sa chambre et descendit prendre finalement son petit déj, sachant qu'il lui était impossible de se rendormir. Il voyait le plus âgé bercer l'enfant, restant calme malgré la fatigue.

Il l'observa tout en se servant à manger. Il le vit donc faire les cent pas, tournant en rond sans jamais s'énerver. Il le fixa lorsqu'il l'entendit lui dire qu'elle n'irait pas à l'école. 

 - Tu l'autorise à ne pas y aller? Elle va pas en faire une habitude ? 

 - Non. Puis là elle est pas en état d'y aller. 

- Parce que tu la gâte trop. Tu devrais être plus ferme et moins céder.

- Je ne lui cède pas tout. Et elle n'est pas gâtée. 

 - Si, ce qu'elle t'a fait c'est une comédie, un caprice. Tu devrais lui mettre une fessée.

A peine il eut fini de prononcer cette phrase qu'il vit le regard meurtrier que Baptiste lui lança.

- Jamais je ne lèverai la main sur elle. 

 - Pourtant tu- 

- Reste à ta place. Je suis le parent, je sais donc ce que je fais. Cette phrase prononcée si froidement contrasta avec le ton doux et les gestes tendres qu'il avait envers l'enfant qui pleurait toujours. 

 - Mommy va te faire un biberon, tu vas prendre le petit déjeuner avec moi dans le lit et on lira une histoire

Avec une agilité qui provenait d'une habitude, le corps musculeux se déplaça avec aisance dans la cuisine, tenant d'un bras l'enfant, et de l'autre effectuant les tâches. 

Les pleurs s'étaient calmés, les yeux rougis de la petite étaient gonflés, fixant d'un air épuisé le second adulte. Sa tête posée contre la large épaule, ses cheveux vinrent couvrir de quelques mèches son visage, les yeux vairons verrouillés derrière les barreaux méchés. Son regard le déstabilisait, et l'aisance qu'elle avait avec son parent lui faisait quelque chose. 

En utilisant ses anciens réflex de serveur, Baptiste prit le plateau pour le petit déjeuner d'une main et commença à s'éloigner. Avant de partir, il lâcha cette phrase qui marqua Lucas. 

- Tu sais pas ce que ça fait de gérer un enfant TDAH. Alors s'il te plait... N'interviens plus. 

Figé sur place, l'interpellé ne put qu'assister à la disparition de son ancien compagnon qui s'engagea dans le couloir, le laissant seul dans cette cuisine trop grande.