Dirty Talk

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Les deux corps moites s'entrechoquaient, désireux d'en tirer le plus de désir dans ce moment amoureux.

La passion montait en chacun d'eux, démontrés par les nombreuses marques présentes sur le torse musclé et mate, leurs jumelles se reflétant sur celui plus pâle du second.

Dans ce moment de chaleur torride, la communication se limitait aux grognements et autres souffles de plaisir.

C'est dans cet instant que l'homme à la peau caramel décida de tenter quelque chose.

"- Tu es si gros, je te sens pleinement en moi. Remplis mon être de ta semence. Comble ce vide en moi. Donne à la salope que je suis ton sperme."

Ces mots inattendus prirent de court Lucas, mais l'excitation ne descendit pas, au contraire.

"- Est-ce que tu m'aimes ainsi ? Les cuisses écartées à ta demande, désireuses que tu les agrippe et y laisse tes marques. Tu vois à quel point j'ai faim de ta bite. Tu aimerais avoir mes lèvres autour de ton membre ? Ça en ferait un joli collier."

Un grognement lui répondit, les mains se posèrent sur ses hanches, les agrippant avec force, comme pour refléter les propos de Baptiste. Ce dernier était fier de son effet, en ressentant aussi les conséquences. Chaque parole dégradante l'excitait, ayant autant de pouvoir sur lui que sur Lucas.

"- Quand tu me dis de me taire, j'ai envie que tu m'étouffe avec ton pénis. Que tu me bâillonnes avec, que mes yeux se remplissent de larmes au sentiment de trop plein. Tu aimerais ça ? M'avoir sous ton bureau en plein travail, la bouche pleine et ne pouvant bouger ni parler sans ton autorisation ? J'en ai envie. Envie de sentir ta lourdeur sur ma langue, ton odeur musqué étant tout ce que je peux sentir. Que tu utilise ma bouche comme un chauffe-bite."

Lucas cru se sentir venir à cette imagination vulgaire, ses coups devenant erratiques. Il n'avait jamais pensé à faire taire Baptiste ainsi. Mais le portrait qu'il lui décrivait lui donnait envie d'essayer.

Là, de suite, il voulait le faire. Le taire comme il l'avait décrit. Cet être était habile de sa langue, que ce soit oralement ou physique. Un maestro dans cette douce chanson séductrice.

"- Tu te rappelles quand tu m'avais appelé ta chienne en live ? Sache que je me suis touché après. Je me suis imaginé des scénarios où tu me rappelais ma place: sous toi, les jambes écartées et prêt pour mon maître. Tu me fais aller en chaleur avec tes taquineries. Regarde ce que tu as fait, tu m'as transformé en chienne. Alors s'il te plaît, détruis moi avec ta virilité. Prends moi jusqu'à ce que j'en sois rassasié. Jusqu'à ce que je déborde de ton sperme. Féconde moi Maître."

Ces mots si dégradants furent le point de non-retour pour Lucas, l'amenant au point culminant et réalisant le souhait de son partenaire. Les coups de reins ralentissèrent jusqu'à totalement s'arrêter. Un avant-bras couvrant ses yeux, il le dégagea pour observer à bout de souffle Baptiste qui déposait des baisers papillon sur son visage.

Sa main descendit toucher le pénis encore en érection de son amant, glissant son doigt sur la fente.

"- Ma pauvre chienne, toujours toute mouillée ici. Va me chercher tes jouets, je vais m'occuper de toi."

Le frisson qui en résultait lui indiqua que la séance continuerait un petit moment.

Petits pimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant