Les Gentlemans Changent

Chapitre 19 : Passion

—Je...j'en ai envie, bafouillé-je

Il glisse sa main vers ma hanche et abaisse la fermeture éclair de ma jupe. Mon cœur palpite à cause du stress. Il la retire avec la culotte et je fais en sorte de serrer les jambes pour qu'il ne m'épie pas. Matthew pouffe et se remet sur moi en les écartant d'une manière insolente.

—Tu es timide ?

Je me considère surtout pudique. Mon partenaire m'observe puis m'embrasse impétueusement sur la bouche avant d'y enfourner sa langue. Dans cette position, je sens particulièrement bien mon intimité se lubrifier. Je l'arrête, montrant mon impatience. Il me mitraille alors de bisous sur le buste, sur le haut de la poitrine, et enlève les bretelles de mon haut et de mon soutien-gorge, seulement pour révéler des formes instigatrices. Pour lui : rondes, fermes et parfaitement symétriques. Il les touche, les baise et lèche âprement les pointes dures. Mon corps se transforme en volcan au bord de l'éruption magmatique. J'halète, le décoiffe avec mes doigts et crie contre mon gré. Il enfonce subitement un index entre mes replis ravivant une sensation tourmenteuse.

—Putain... dit-il en serrant la mâchoire

Je suis désolée pour son magnifique canapé de luxe. D'un geste efficace et rapide, il fouille sa poche arrière pour s'emparer d'une protection, se redresse afin d'arracher l'emballage plastique avec ses dents et en même temps défaire la fermeture de son pantalon. Son membre est redressé douloureusement vers son nombril. Il le recouvre de latex, se penche vers mon visage pour m'envahir de baisers lascifs alors que sa verge titille mon entrée. Matthew serre mes cuisses pour mieux les écarter et introduit d'abord son gland puis le tout à l'intérieur de ma fente, la façonnant à sa taille.

—Aah... !

Tout simplement divin comme sentiment et sensation.... Je geins et parfois, sens le plaisir décupler lorsque ses doigts me caressent la peau, les mamelons, me pressent les tétons, ou lorsque ses lèvres me lèchent passionnément pour presque me priver d'oxygène.

—Ah... ! Ah... ! Matthew... !

Il s'exalte de nos échanges suaves et produit avec sa gorge des grognements rauques pour exprimer son contentement. C'est puissant, sauvage et vif. A tel point que je nage de sueur.

—Changeons de position, me propose-t-il entre deux respirations saccadées

Il recule pour se soustraire provisoirement et me place en levrette en me rassurant sur la suite. Effectivement, j'ai peur de l'inconnu. Le coup de rein est facile. Il se meut en moi en remuant énergiquement mon sacrum pour des vas-et-viens fluides. Cette technique est plutôt heurtante pour quelqu'un comme moi mais apporte un brin de folie dans notre rapport. Il frappe violemment mon col, bute mon os et dilate mes tissus sans vergogne. Mes muscles ripostent progressivement en l'étranglant plus au fur et à mesure qu'il les attaquait.

Mince...

Je jouis subitement et à mon regret, il ne m'a pas suivi. Calmement, il me retourne vers lui, et m'enlace intimement dans ses bras pour m'embrasser tendrement. Je m'accroche à lui, approfondis notre baiser et intuitivement, me place à califourchon au-dessus de lui. Je comprends son désir de poursuivre. Il baise avidement ma main, mon bras, ma poitrine puis ma bouche. Je cède alors à la tentation, malgré l'épuisement général de mon corps. Il est brûlant, baigne sous son t-shirt qu'il conserve toujours. Peu importe. Avec audace, j'avance mon bassin et il me guide à l'endroit précis. Nos langues échangent une longue danse pendant que j'apprends à onduler pour la première fois. Le résultat est satisfaisant, pour moi et pour lui. Il promène libidineusement sa paume sur ma chair suante et susceptible, et m'observe avec délectation. Je me consume intérieurement et mon bas ventre, irritée par les répétitions, se contracte hardiment. Je me pelotonne à lui. Mon partenaire accélère ma vitesse en contrôlant les mouvements de mes fesses. Je suis à ma limite, lui aussi.