52 🌌 Dernière danse 🌌

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J'oublie les mots qui résonnent encore dans ma tête

Des dictons qui font la croire que la vie est belle

Un soupçon de larmes qui couvrent mon charme

Je compte les heures et les souvenirs qu'il me reste

A broyer du noir avant la fin de la fête

J'ai peur de partir, voir la musique se finir

Si on valsait sur un rythme sinistre

Une dernière fois puis on quitterait la piste

J'aimerai arrêter les aiguilles des montres

Au moins jusqu'au printemps

J'ai peur de ne jamais trouver le chemin

La musique m'envahit jusqu'au bout des mains

Je frissonne à chaque accord

La nuit se fera très longue

J'ai compté les heures que j'ai passées dans l'ombre

Réussi à figer les aiguilles des montres

On est au printemps


Valse de printemps, OGEE


🌌 Andromède 🌌


Andreas tendit une main vers moi, paume offerte au ciel immense - un ciel qui, je l'espérais, venait de libérer une petite place pour moi. J'ignorais à cet exact instant comment compter le temps qu'il me restait. Quelques minutes ? Secondes ? Je n'en avais aucune idée, et n'étais pas certaine que la réponse me soulagerait ou changerait quoi que ce soit à ma situation.

Alors je me ressaisis et plaquai sur mon visage un masque d'insensibilité inébranlable, puis à mon tour levai une main pour glisser mes doigts tremblants contre les siens. Sa peau demeurait toujours aussi chaude, toujours aussi lisse et parfaite. Il enroula sa main autour de la mienne, délicatement, puis plongea ses prunelles imprégnées des plus denses matières noires de son univers dans mes orbes bleus.

LSS - Le Syndrome du Trou NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant