11. Rosa

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Giulia

Il m'analyse un petit instant avant de me rendre un sourire convaincu en se levant. En revanche, je n'ai pas oublié comment il s'est comporté et ma vengeance vient juste de débuter.

- Je n'aime pas perdre de temps, me confié-je en me levant à mon tour. Une réunion maintenant, c'est possible ?

- Vos désirs sont des ordres, mademoiselle Pavarotti.

Nous quittons la pièce et descendons les escaliers puis rejoignons tout le monde, qui sont par chance, tous réuni au salon. Néréo sur son téléphone, Noah et Suzie en train de se chamailler et Gabriel est en train de dormir comme une merde. Marc suit mon regard, contourne le canapé pour se mettre derrière Gabriel.

- Réveille-toi ! Tu es dans ton lieu de travail petit con, s'exclame-t-il en lui foutant une claque derrière le crâne. Gabriel se redresse, les yeux plissés, ses boucles blondes mal coiffés.

Je ne peux m'empêcher d'avoir un rictus moqueur, mais la situation me remet au plus vite au sérieux.

- Bon nous n'allons pas passer par quatre-chemins, Giulia, je te laisse t'exprimer, déclare Marc théâtralement en m'annonçant.

Tous les regards se posent sur moi, tandis que Néréo lui ne scille pas, restant sur son téléphone.

- C'est très simple, je ne travaille plus avec vous.

- Bonne nouvelle ! s'exclame Néréo toujours sur son téléphone.

Je bouge négativement la tête afin de comprendre ses réactions bien trop excessives.

- Oui, Giulia ne travaille plus pour nous ma-

- Mais avec vous, le coupé-je en me redressant, fière de leur faire comprendre que je ne suis pas une personne lambda.

Suzie me regarde, impressionné, en revanche Gabriel me foudroie du regard en ajustant ses cheveux.

- C'est désormais mon bras droit ! Néréo relève la tête doucement vers nous. Elle fait désormais partie de CLFR, mes enfants ! Se réjouit Marc en prenant le chemin inverse et en nous saluant.

- Oh ?! Je n'y crois pas !! S'écrie Suzie en me prenant vivement dans ses bras. Depuis le temps que je voulais une aide femi-

- Putain, mais c'est quoi ce bordel ! Gueule Gabriel.

- Moi, je trouve ça pas si mal...rétorque Noah.

- Putain, mais ta gueule ! Comment ça une meuf peut être le bras droit d'un chef de cartel ! Proteste Gabriel.

Néréo se lève lentement et part de la maison, tandis que Noah tente de calmer son ami.

J'analyse tous les faits et gestes, note machinalement les réactions de chacun dans ma tête. Sachant pertinemment que tout peut m'être bénéfique pour ma stratégie. Une erreur est équivaut à une faiblesse, c'est important de le savoir.

Ma conscience me pousse à sortir de la maison rejoindre le faux nerveux. Une fois devant la grande porte ouverte, je l'aperçois est assis sur les escaliers du palier en train de fumer un joint. Néréo tourne sa tête au-dessus de son épaule et remet son regard sur l'horizon.

- Faible, tu disais ? Passé-je furtivement mes mains sous ma robe avant de m'asseoir à côté de lui et regarder son profil.

- Tu ne tiendras jamais, tu ne te rends pas compte. De plus, ta mauvaise santé ne nous aidera pas, crache-t-il.

- Hâte de voir tout ça ! Rigolé-je légèrement en me mettant, moi aussi, à regarder devant moi. Tu sais Néréo, on ne se connaît pas toi et moi mais une chose est sûre, me levé-je. J'ai bien plus de capacités que tu ne le crois, et même mieux, je vie pour la difficulté.

Mafia Segreta (première partie réécriture : 01/11) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant