17. Tensione

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Giulia

Trois coups de feu. Mon corps se tourne lentement, vers quoi Néréo tend son bras. Il a visé sur le tableau auquel nous avons enchéris à un prix décent, je vais l'égorger.  Son souffle s'approche de mon oreille, avant qu'il ne me chuchote de façon arrogante :

- Je pense que si l'homme s'apprêter à la tuer, il aurait tiré trois fois dans son cœur.

Mon regard s'hypnotise dans le trou, qui en effet, est remplacé par son cœur. Mais cette femme ne respirait plus la vie, mais bien la mélancolie et le long chemin de la mort. Cette ressemblance entre la femme et moi devrez m'effrayer mais au lieu de ça, je me tourne et envoie un coup dans les parties intimes de Néréo avec mon coude.

- Moi, je pense qu'elle aurait agis de cette façon, l'empêchant de se faire tuer par un abruti de ton genre, craché-je en lui arrachant le dossier que la femme lui a passé.

D'un sourire vengeur, il remonte ses yeux clairs vers les miens et m'attrape le bras avant de me plaquer contre lui. Les balles fusillent dans les quatre coins de la pièce, les fenêtres éclatantes, les chaises se renversent un à une, des bruits sourds de hurlement sont entendus dans les couloirs.

On dit souvent que quand un miroir se brise, on a instantanément sept ans de malheur. C'est donc pour ça que nous sommes malheureux pour la vie.  À chaque endroit où nous passons, nous devons tout briser. Comme si le reste de l'humanité devait être dans le mauvais avec nous. Si nous souffrons, ils doivent souffrir. Mais la vraie injustice, est créée par nous. Nous ne sommes pas les victimes, ce sont eux.

Mais ce bonheur se transforme en horreur. Cette horreur devient avant tout de la survie. Pourquoi une personne malheureuse et mauvaise voudrait laisser grâce à une âme pure ? Non, il cherche la noirceur, la méchanceté, la vengeance. Les hommes qui nous entourent nous veulent nous, mais voudrons reprendre le mal et briser de pauvre personne venant se divertir.

Une fois que nous sommes entourés de plusieurs hommes, je me détache de Néréo et plaque mon dos contre le sien. Je sais ce qu'ils veulent, le document. Mais ce ne sont pas quelques individus qui vont me faire céder, mais la faiblesse de l'homme, c'est la femme.

Ils ont tous leurs armes à feu braquées droit sur nous. Je m'avance d'un pas, tend mon bras pour leurs permettre de comprendre que c'est moi qui contiens ce qu'ils veulent, pas Néréo.

- Je sais ce que vous voulez et je l'ai, m'avancé-je vers une issue possible, tenant fermement la feuille dans ma main. Mais pour cela, va falloir gentiment m'écouter.

L'improvisation n'est pas une facilité, bien au contraire. Une fois entre deux hommes, qui s'interrogent sur ce que je compte faire, j'ouvre mes deux bras et frappe les leurs pour faire céder leurs armes sur le sol et à ce moment, tout s'enchaîne.

Néréo abat deux hommes, je tire sur un autre qui arrive par derrière, mon partenaire écrase le visage d'un autre sur un bout de verre.

Quand un autre type tente de tirer sur Néréo, mon index tapote sur son épaule, il se retourne puis je lui envoie un coup fatidique avec mon flingue, sur sa tempe.

J'entends un coup de feu partir, c'est soit Néréo ou le dernier homme.

Je n'ai pas le temps de vérifier qu'une main vient se poser sur ma hanche. Des yeux verts péridots. Il m'offre un sourire en coin laissant apparaître sa fossette.

- Tu avais sincèrement un doute ? Entre-lui ou moi ? Me demande-t-il.

- Comment tu-

- Les yeux sont le miroir de l'âme Giulia, me coupe-t-il.

Mafia Segreta (première partie réécriture : 01/11) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant