Chapitre 7 : Jamais parti.

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Amaya.

Porter du noir ?

Pas pour moi.

J'ai décidé de porter une simple robe blanche d'été.
Désolé mais je suis loin d'être en deuil pour cette horrible femme.

Que je hais et qui dois me haïr suite à la dernière conversation qu'on a eu.

Qui est inoubliable.

" 6 juillet, manoir de la nonna, Sicile, Italie.

La nonna vient de se réveiller de sa sieste et une dame de chambre l'aide à s'habiller avant de venir prendre le thé avec moi.

Un thé empoisonné.

La connaissant, elle va prendre le thé qui est devant moi, elle ne fait confiance à personne. Et elle sait que si elle ne peut compter sur personne c'est à cause d'elle. C'est une vipère, une femme pourrie de l'intérieur.

Et vu qu'elle a empoisonné la vie de tout le monde, et surtout la mienne. J'ai décidé de l'empoisonner. Elle qui commence à mettre sur mon dos les membres de la famille, merci Alex de m'avoir prévenue, qui essaie de manipuler Aless' pour qu'il m'enlève de mon rôle de sous chef. Car elle a compris que ce n'est plus elle la femme qui dirige dans l'ombre la famille mais bien moi, et elle n'aime pas du tout ça.

Moi qui était sa soit disant préférée je suis devenue sa petite fille détestable. Il y a plus de quinze ans, elle n'aurait jamais pensé une seule seconde que la petite fille à qui elle a fait vivre un enfer sur terre se remettrait sur pied. Et deviendrai une femme pleine de pouvoir qui la detronnerai en moins de deux secondes.

C'est devenue du jours au ledemain une simple grand mère, une simple femme qui s'approche de plus en plus de la mort. Mort qui va arriver dans deux mois. Elle qui a empoisonné nôtre vie doucement, et douloureusement, ce poison indétectable va lui faire subir le même sort mais en deux mois. En septembre cette femme sera morte.

En séptembre cette femme qui viens de s'installer sur le divan en face de mon feuteil se sera faite totallement consumer par le poison.

- Oh Amaya que tu es jolie, le soleil te va à ravir, me dit-elle.

Oh s'il te plait on sait tous que tu hais quand nous bronzons.

- Merci nonna, répondis- je, quand son regard tombe sur les tasses de thé j'attrape celle derrière "ma" tasse et lui la tends, oh tenez nonna je vous ai préparé un bon thé.

La nonna se lève un petit peu de son divan pour ne pas me prendre des mains la tasse, mais pour prendre "ma" tasse qui est posée devant moi.

- Tu sais je suis peut être vieille mais cerva mia ( ma biche ) je peux encore prendre mes verres seule, dit-elle avant de se rassoir.

Je lui adresse un faux sourire.

- Oui bien sûr, mais je voulais juste bien faire.

- Tu en fais déjà assez Amaya, me répond-elle au tac au tac avant de prendre une gorgée de son thé.

- Tu sous-entends quelque chose ?

Je ne roule pas ma langue sept fois avant de parler, je ne le fais plus avec elle. Cette femme me hais de plus en plus chaque jour. Sa présence ici est juste une preuve de politesse. Surtout après lui avoir craché mes quatres vérités après avoir découvert qu'en réalité mon père obéissait qu'à cette vieille cruche comme un robot. Si je n'ai pas eu d'enfance c'est à cause d'elle, si je ne suis plus avec Liam mais bon ça c'est pas grave, si je ne la haïssait pas autant je l'aurai remercier de m'avoir fait ouvrir les yeux sur ce garçon.

AmayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant