Chapitre 8 :Aide et Aaron

1.2K 49 8
                                        

Ça ne fait pas depuis un jour, ou bien une semaine qu'on est dans une fausse relation avec Atlas mais deux semaines. Oui, oui deux semaines. Et nôtre faux couple tiens encore,  faux couple qui fait parler le monde "normal" comme celui de la mafia. Couple un peu bancale, mais qu'est ce que serait Atlas et Amaya sans embrouille ?

À cet instant même nous sommes en train de nous disputer. À propos de quoi ? Je vous laisse découvrir ça.

- Va te faire foutre Atlas ! Criais en me levant du canapé en L.

- Tu sais ne dire que ça ? C'est ta seul insulte ? Me provoque Atlas.

Je lui fais, non un doigt, mais deux doigts. Je lève mes deux majeurs, les mots ne suffisent pas pour témoigner de ma colère.

- Oh c'est trés mature ça Amaya, me dit il.

Cet homme va me rendre folle.

- Aussi mature que toi ! Toi qui ne veux pas me laisser partir de chez toi pourquoi ? PARCE QUE JE VAIS ALLER ASSASINER UN SENATEUR ! QU'EST CE T'EN A À BATTRE DE LA PUTAIN DE VIE D'UN SENATEUR !

Je ne contrôle plus le ton de ma voix, ma gorge témoigne du fait que j'ai un peu trop crié. Atlas reste impassible mais sa mâchoire le trahis, s'il continue à la serrer comme ça comme un animal sauvage il va la pété, elle et ses dents.

- Je veux pas que tu aille te salir les mains, m'explique calmement Atlas.

Tandis que moi, mon sang froid vient d'officiellement quitter mon corps. Je me rapproche de lui et il se met debout, oh il veut jouer de son atout, sa grande taille. Je lui met mes mains à quelques centimètres de son visage dégoutant.

- Mes mains sont déjà sales  Atlas, une victime en plus ne changera rien, dis je.

Il attrape brusquement mes deux poignets et me force à  baisser mes bras, il me tire contre lui et me crache à la gueule ;

- Ne joue pas à ça Amaya.

J'essaie de me détacher de lui, de m'éloigner de lui mais il ne me lâche pas. Je lui met un coup au tibia, il fléchit doucement en ne me lâchant pas, il se redresse et lui demande de quoi il parle.

- Tu sais très bien que je n'aime pas quand tu mets ta vie en danger, surtout à ce point.

Un déjà vu, un déjà vu qui fait mal. Car c'était après l'embrouille qu'on a eu dans la voiture à propos de mon rôle que tout a explosé.

- Atlas quand est ce que tu comprendra que je fais juste mon travail ?

Le ton de ma voix est remplie d'exaspération, j'en ai marre qu'il ne comprenne pas ça, j'en ai marre qu'il me traite comme une enfant incapable. Comme faisait mon père. Atlas garde son visage aussi figé que du marbre et sa peau froide comme telle sur mes poignet.

- Je m'en fou, je veux pas que tu mette autant ta vie en danger. Quand j'allais répliquer, Atlas pette les plombs, POURQUOI T'ES AUSSI TETUE ! PUTAIN C'EST TROP TE DEMANDER DE RESTER LA À RIEN FAIRE ? T'ES SOUS CHEF ET NON LA CHEF !

Il me crie dessus, me hurle dessus, sa voix rauque et pleine de colère résonne au sein de moi. Tous mes organes tremble sous ses cries.

- Mais-

- Y'a pas de mais ! Il essaie de contrôler le ton de sa voix mais il reste toujours aussi effrayant, tu mets ta vie en jeux pourquoi ? Pour tuer des hommes alors que tu peux envoyer des mercenaires le faire.

- Je m'en fou, si je peux le faire moi même alors pourquoi envoyer quelqu'un ?

Il passe sa langue nerveusement sur ses dents du haut et détache son regard du miens pendant ce qui me semble une éternité pour les replanter au sein des miens et m'attraper brusquement et approche son visage du miens.

AmayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant