Amaya

Chapitre 21 : Le garçon à la capuche.

Amaya :

48 heures plus tard, chez Atlas.

- Il te propose un date, me dit Atlas.

J'attrape mon téléphone de ses mains, et voit qu'il a ouvert le message de Blake.

- J'accepte ou pas ? Parce que honnêtement c'est pas très utile pour ma mission, répondis- je.

- Si c'est pas utile alors n'accepte pas, ta mission super secrète, Atlas attrape un des coussins posés sur son canapé et me le balance, tu veux toujours pas me dire c'est quoi

J'attrape le coussin et le met derrière moi, je remet en place mon short qui remonte un peu trop, alors qu'il t'as vue nue. Je balaie vite cette idée, avant que je ne devienne écarlate, peu de chose me mette dans cet état, mais avoir couché avec lui, après lui avoir offert mon corps. Depuis la dernière fois à chaque fois qu'il me touche ou bien juste qu'il me voit en lingerie me font revivre les sensations qu'il m'as fait vivre cette nuit.

Je ne me suis jamais laisser aller durant le sexe, je n'ai jamais laisser quelqu'un prendre le contrôle de moi volontairement, mais lui, il m'as donner toute les raisons pour lui faire confiance. C'était exceptionnel. La prochaine fois j'espère qu'on le fera sur un lit.

- Je sais bien garder mes secrets, contrairement à toi, ma bouche parle avant même que je ne puisse réfléchir.

Cazzo.

Atlas fronce ses sourcils, laisse tomber les papiers qu'il a dans les mains, pour les joindre et me fixe. Me reluque de haut en bas.

- Tu veux dire quoi par là ?

Que ce soir tu vas tuer la Clarista ou je ne sais quoi, parce que t'as eu les informations que tu voulais. Non c'est pas ça, pas du tout.

- Il se fait tard, je vais rentrer chez moi, lui dis-je.

- Non, non, tu vas dormir ici ce soir, rebondit mon albanais en agrippant ma cheville.

J'essaie de me débarrasser de son touché mais il attrape ma deuxième cheville et bloque les mouvements.

- J'ai pas pris mes vêtements, excuse bidon.

Atlas souris.

- Tu ne vas pas t'en sortir avec un mensonge aussi bidon, qalbi.

- Tu es plus malin que je ne le pensais, le piquais-je.

Atlas me tire jusqu'à lui, et mon short remonte jusqu'à ressembler à une culotte. Il ne fait pas attention à ce détail, son regard est rivé sur mon visage.

- Bon dis moi, qu'est ce que tu sais ? Il lâche mes chevilles pour déposer ses mains sur mes joues, et ne joue pas les innocentes parce que tu es tout sauf ça, Amaya.

Je reste concentré sur ces yeux noirs, sur son souffle imperturbable, sur son doux toucher. En fait, je l'aime plus que je ne le pense.

- Sa te fait sourire en plus ? Me dit-il.

- Tu sais que t'es beau, répondis- je.

Aucun rapport.

- Ravi de savoir qu'un être aussi laid que toi sache distinguer la beauté.

- Je sais distinguer beaucoup de choses Atlas, dis-je confiante.

Son regard tombe sur mes lèvres pour les replonger au sein du mien.