Des sentiments mortels

Chapitre 7. Douleur.

Points de vue d'Arnaud.

- TU ME LÂCHES !!! LÂCHE-MOI !! Hurlais-je en larmes en me débattant pendant que Jeremy me tient sur le sol en immobilisant mes bras et mon corps alors qu'avec une main, il tente de retirer la ceinture de mon jean.

Je réussis à me défaire un bras et je vis sur là table basse une bouteille de vin à moitié entamé, je tends le bras et je réussis à la prendre en main avant de la vider complètement sur Jeremy et de me débattre le plus fort possible. Sous l'effet du liquide sur sa tête, Jeremy me lâche et se redresse aussitôt accompagné par un cri aigu avant de passer ses mains sur son visage et dans ses cheveux trempés de vin rosé.

- Tes fous ! P... Putain ! S'exclama Jeremy.
- C'EST TOI LE TARER !! ESPÈCE DE CONNARD ! TU M'APPROCHES PLUS JAMAIS ! Dis-je en me levant.
- Reste. Dit-il en m'attrapant le poignet.
- TU NE ME TOUCHES PAS !! Dis-je en me dégageant le poignet brutalement.

Je sors de son appartement et de l'immeuble pour retrouver l'extérieur glacial et sombre, de nombreux flocons tombent du ciel et quelques centimètres de neige recouvre déjà le sol. Je marche rapidement jusqu'à ma voiture et je me mets à glisser et à tomber le cul et les mains dans la neige.

- Fait chier ! Dis-je en me relevant doucement pour rentrer dans ma voiture.

Assis derrière le volant, je claque la portière, et je frotte mes mains gelées de neiges sur mon jean avant de ramener mes mains à ma bouche pour souffler mon souffle chaud. J'insère ma clé de voiture et je la fais tourner pour démarrer le moteur... Qui ne veut pas démarrer...

- Non pas ça ! Aller démarre ! Dis-je en voyant que ma voiture ne veut pas démarrer en ayant encore des larmes à moitié séchées sur mes joues.

Je continue encore et encore à essayer de faire démarrer ma voiture en tournant la clé à l'intérieur, malheureusement sans résultat.

- PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!! Dis-je en frappant plusieurs fois sur mon volant.

Je prends mon portable dans la poche de ma veste, je veux le déverrouiller, mais je m'aperçois qu'il ne fonctionne pas, je me rends vite compte que la batterie est vide.

- MERDEEEEE !! PUTAIN !!! CE N'EST PAS POSSIBLE ! Hurlais-je en posent mon portable violemment sur le siège à côté moi.

Je me mets à pleurer en posant mon front contre le volant. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça moi ?! Je pleure de fatigue, d'énervement, de peur et de froid. Résumons le problème, ma voiture ne démarre pas, mon portable est déchargé, et je suis en bas de l'immeuble de mon meilleur pote qui a voulu me violer, et en plus de tous ça, il neige, je tremble de froid. Je n'ai aucune envie de retourner chez Jeremy, je veux juste ne plus le voir. Mais je ne peux pas rester ici, et ma femme qui va se demander ce que je fais, elle va s'inquiéter, pensais-je en posant ma tête sur l'appui-tête en réfléchissant à une autre solution que celle de retourné chez Jeremy.

Je soupire en essuyant mes larmes sur mes joues avant de prendre mon paquet de cigarettes dans ma poche et d'en prendre une, je l'allume en poussent mon pouce sur le briquet, avant de prendre le mégot entre mes lèvres et de l'aspirer, je recrache aussitôt la fumée en soupirant. Tout en continuant de fumer ma cigarette, je réfléchis à la situation en pensent à Jeremy, aurait-il été au bout de son idée ? Il n'aurait jamais fait ça s'il n'était pas aussi bourré... C'est l'alcool qui a parlé, plus ses hormones mélanger à ses sentiments pour moi, c'est certain, il n'a pas voulu me faire du mal. Pensais-je pour me rassurer.

Et puis c'est quoi ses frissons que j'ai ressentis quand il m'a touché ? Des frissons de plaisirs ? Non, ce n'est pas possible. Des frissons de dégoût alors ? Certainement, ça me paraît plus logique. Ça devient urgent de lui parler, je dois lui faire comprendre que ses sentiments ne sont pas réciproques, et qu'il doit arrêter son comportement, et en même temps qu'il arrête de boire aussi, ça devient n'importe quoi, et j'ai l'impression que c'est de pire en pire...