Chapitre 17. Plus jamais.

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La suite...

Points de vue de Jérémy.

- Qu'est-ce qui se passe ? S'exclama Baptiste en me voyant pleurer.
- Rien, mêle toi de ce qui te regarde. Ajouta Arnaud en regardant Baptiste.
- Tu lui as fait quoi encore ? Répondit Baptiste pendant que je sèche mes larmes avec mon avant-bras.
- Je ne lui et rien fait du tout ! Tu me prends pour qui ? S'exclama Arnaud légèrement en colère.
- C'est bon Baptiste, t'inquiète pas, il ne m'a rien fait alors t'occupe pas de ça. Dis-je avant de prendre des vêtements pour aller dans une petite salle de bain à côté de la loge.

Alors que je me douche, je ferme les yeux en pensant à Arnaud, plus précisément à ses mains et à ses lèvres, dont je suis devenu addict, tout comme l'alcool, et aussi les médicaments. Je ne savais pas qu'on pouvait être addict à quelqu'un... J'arriverais jamais à lui dire non et à ne plus accepter qu'on couche ensemble. J'ai besoin de lui, j'ai besoin de sa chaleur et de sa peau, je ne peux pas faire autrement. Je suis vraiment con d'accepter tout ça...

Propre et habillé d'un jean et d'un tee-shirt noir, je retourne dans la loge et je rejoins Arnaud qui est assis sur le canapé avec son portable en main en train de manger des cacahuètes gentiment offertes par la salle.

- Il est où Baptiste ? Dis-je en regardant Arnaud.
- Parti régler un truc.
- Ok... Je... Je veux qu'on continue à coucher ensemble. Dis-je en prenant une bouteille de vin dans le frigo pour l'ouvrir.
- Ok, pas de problème, tu ne vas pas me faire des crises de jalousie ? Ou des crises de colère parce que monsieur Ferrari veut plus ? Parce que je ne veux pas avoir de problème moi, et je veux que personne ne le sache. Dit-il en me regardant.
- Promis...

...


Les mois passent. Mars... Avril, mes parents m'ont offert un petit chien blanc et noir qui tenais à peine dans ma main, je l'ai appelé Jocker... Mai, on continue à coucher ensemble avec Arnaud de temps en temps, chez moi, chez lui quand Margot n'est pas là, dans la cuisine, dans le salon, dans la salle de bain, moi, je ferme ma gueule et je profite de ses mains sur ma peau... Juin, mon cœur à rater un battement quand Arnaud m'a annoncé que Margot était enceinte d'un mois, et qu'il était heureux d'être futur papa, j'ai pleuré plusieurs jours et j'ai commencé à détester ce futur bébé alors qu'il n'y est pour rien, je me déteste tellement... Juillet... Août... Septembre... Octobre, Arnaud réclame mes fesses de plus en plus souvent, régulièrement, on couche ensemble, d'après ce qu'il m'a dit, le bébé prend de plus en plus de place et ça l'empêche de prendre Margot comme il veut, de plus depuis qu'il a senti le bébé bouger, ça le bloque de faire l'amour à sa femme en sachant qu'un petit bébé bouge dans son ventre. Tout en ayant le cœur brisé, Arnaud me raconte l'avancement de la grossesse, il était fou de joie d'apprendre qu'il allait avoir un fils... Novembre... Décembre... Janvier, nous voilà en 2015, je continue d'écrire mon spectacle, de me documenter et d'étudier la géopolitique, pendant que je continue de boire de plus en plus, alors qu'Arnaud vient de moins en moins, j'imagine qu'il doit être occupé à préparer l'arrivée du bébé qui arrive dans un mois maintenant. Il m'a dit qu'ils voulaient l'appeler Albert, le nom de merde, Albert Tsedri, qui viendra au monde le 4 février, pour le plus grand bonheur d'Arnaud et de Margot, et de ma grande déception en me sentant délaissé...

Points de vue d'Arnaud.

Lundi 4 mai 2015. 07 : 30.

Je suis assis sur le canapé avec mon fils de tout juste 3 mois dans les bras, il me regarde et je lui souris alors que je reçois plusieurs sms. Je prends mon portable à une main pour lire les messages que j'ai reçus.

De Jérémy Ferrari : Tu viens quand Arnaud ?

De Jérémy Ferrari : Tu me manques :(

De Jérémy Ferrari : J'ai été patient, ça fait 3 mois que j'ai plus de nouvelles, je sais que tu es occupé, mais quand même, s'il te plaît, j'ai besoin de toi, répond moi Arnaud.

Envoyé à Jérémy Ferrari : Arrête tes sms, je viendrais tantôt, on va parler.

Je repose mon portable, l'écran contre mon canapé quand Margot arrive près de moi avec le visage épuisé, et un biberon de lait à bonne température dans sa main en me le donnant.

- C'est pour qui le bon biberon ? C'est pour papa ? Dis-je en parlant à mon fils avant de prendre la tétine dans ma bouche pour boire une gorgée.
- ...
- Mmmmmh, il est bon, c'est pour Albert ça ? Tiens mon petit chat. Dis-je en parlant à Albert avant de lui présenter la tétine.

Je regarde mon petit garçon avec tendresse et le sourire aux lèvres en train de boire son biberon de lait, jusqu'à ce qu'Albert ait fini de tous boire. Je l'allonge sur le ventre contre mon torse pour caresser son petit dos.

Après un moment de tendresse et de caresses, je le change avec Margot pour ensuite lui laisser et rejoindre Jérémy pour avoir une discussion.


Points de vue de Jérémy.

Je vais ouvrir la porte avec mon verre de whisky en main en découvrant Arnaud. On se salue pendant que je le fais rentrer en ayant hâte qu'il m'embrasse et qu'il me touche. J'avance vers lui pour l'embrasser sauf qu'il tourne la tête au dernier moment.

- T'es déjà debout ? Dit-il en me regardant.
- Je n'ai pas encore été me coucher.
- Tu n'as pas dormi de la nuit ?
- Non, bon, tu voulais me parler de quoi ?
- Tu bois quoi ? Dit-il en regardant mon verre.
- Du whisky.
- Tu bois du whisky le matin tes malades !?
- Et alors ? Dis-je en ayant besoin d'une boisson plus forte le matin.
- Faut vraiment te faire soigner, tu as vu la gueule que tu as ?
- ...
- Bon bref, je viens te demander d'arrêter de me faire des sms, c'est franchement chiant, je suis occuper moi.
- Ok...
- Autre chose, n'attend pas que je vienne, on couchera plus ensemble.
- Et pourquoi ?
- Tu crois que ça m'excite de baiser avec quelqu'un alcoolisé ? Tu ne vois pas que c'est de pire en pire ? De toute façons on a couché ensemble 1 ans, j'en ai marre ça ne m'amuse plus.
- Tu es sérieux ?! J'ai besoin de toi moi.
- Tu as surtout besoin de te faire soigner, on le vois bien que ça va pas.
- Ce n'est pas ton problème ça !
- Ok ok ! On reste ami ?
- Tu es un connard, tu n'as pas honte de me jetter comme une merde ? Et après, tu veux qu'on reste ami ? Mais va bien te faire foutre Arnaud ! Dis-je en pleure.
- Ne le prends pas comme ça, je t'ai prévenu qu'il n'y aurait rien de sérieux, alors tu penses bien que ça n'allait pas durer, Jérémy. Dit-il avant que je n'explose mon verre contre le mur en le faisant sursauter.
- DÉGAGE !! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR !! Dis-je en rage et en pleure.
- Oh calme toi. Dit-il en le reculant.

Je lui colle violemment mon poing dans le visage jusqu'à lui faire saigner du nez avant de le prendre par ses vêtements et de le plaquer contre le mur brutalement pour lui faire le plus de mal possible, il met directement ses mains derrière sa tête après le choc.

- Haïe ! Arrête !
- Tu m'as pris pour un con ! Tu m'as humilié ! Tu t'es foutu de ma gueule ! Je te souhaite tout le mal possible avec ta pouffiasse, ton bâtard de fils, et ta pauvre vie. Dis-je en larmes en étant tellement mal.

Je jette dehors mon ex meilleur ami sauvagement avant de claquer la porte pour ensuite exploser mon poing dedans.

Je pleure de mal-être et de douleur avant de tous casser chez moi de rage, et de tristesse en étant blessé au plus au point pendant que mon petit chien tremble de peur sous une table aux milieux de bouteille d'alcool vide.

Après que je me sois bien défoulé en étant toujours en larmes, je me rends dans la salle de bain, je me regarde dans le miroir avant d'ouvrir l'armoire à pharmacie pour prendre mes cachets et en avaler quelques-uns en ayant les mains qui tremblent.





















C'était le chapitre 17 !

Il était exceptionnellement plus court que les autres, désolé.

J'avoue que j'ai versé quelques larmes ahahahah.

À bientôt pour la suite :)

Des sentiments mortels Où les histoires vivent. Découvrez maintenant