Chapitre 19. Amis ou ennemis.

139 9 73
                                    

Le lendemain matin, jeudi 7 février 2019.

Points de vue d'Arnaud.

Il est 07 h 52 et je bois mon café en étant assis sur le bord du canapé en regardant mon petit garçon de 4 ans en train de manger son bol de céréales aux chocolats sur la table basse devant un dessin animé.

Les seuls bruits qu'il y a dans le salon, sont le bruit de la cuillère qui touche le bol et le bruit de la télévision, des petits chiens qui parlent et qui sauve le monde. Je commence à voyager dans mes pensées en ayant les larmes aux yeux. Mon fils se souviendra à peine de son grand-père, et mon papa ne verra pas mon fils grandir, il ne le verra pas devenir adolescent, et devenir un jeune adulte... Pourquoi la vie est si injuste ?

Je repense aux bons moments passés avec mon père quand quelques larmes s'échappent de mes yeux... J'ai envie de ne rien faire aujourd'hui, je suis à plat, j'en ai marre de tout...

Je bois les dernières gorgées de mon café devenu tiède avant de me lever et d'aller dans la cuisine, après avoir mis ma tasse dans l'évier, je prends un mouchoir et je sèche mes larmes avant de me moucher. Je jette mon papier à la poubelle pour ensuite retourner dans le salon.

- Viens Albert, on va se brosser les dents. Dis-je à mon petit garçon en lui présentant ma main.

Nous voilà près pour aller à l'école. J'aide Albert à s'attacher dans son siège avant de me mettre au volant et de démarrer.

Je me gare devant l'école à 9 heures pile, je descends, je détache Albert avant de descendre et de lui prendre la main en refermant la portière. Nous rentrons dans la cours de l'école et je m'abaisse pour être à la hauteur d'Albert.

- Papa viendra te rechercher après l'école. Dis-je en caressant ses bras par-dessus sa veste d'hiver.
- D'accord, pourquoi tu es triste papa ?
- Mais je ne suis pas triste. Dis-je en me forçant à sourire.
- Mh.
- Aller amuse toi bien.
- Toi aussi papa, je t'aime.
- Je t'aime aussi. Dis-je en prenant mon fils dans les bras avant de le laisser partir.

Je remonte dans ma voiture et je prends directement une cigarette, je l'allume et je commence à fumer en ouvrant ma fenêtre.

Tout en fumant, je prends mon portable pour naviguer sur Internet en étant sur la 4g. Je tape sur Google "société Darksmile". Je regarde les infos en recherchant surtout l'adresse. Une fois trouver, je la note dans mon GPS.

Ma cigarette terminée, je la jette dehors avant de refermer la vitre et de démarrer en rallumant le chauffage. Je conduis calmement dans Paris en suivant le GPS tout en pensant à Jérémy, j'espère qu'il y sera et qu'il voudra bien me voir, je m'en veux de tout ce que je lui et fait et d'aller le déranger aujourd'hui parce que j'ai besoin de lui, mais s'il est venu hier, c'est peut-être qu'il ne m'en veut plus et qu'il veut qu'on redevienne ami, c'est tout ce que je demande.

Je me gare en face de l'immeuble et je détache ma ceinture de sécurité avant de sortir de la voiture. Je sonne à la sonnette et la voix d'une femme me répond à travers l'appareil.

- Oui, c'est pourquoi ?
- C'est Arnaud Tsamere, je viens voir Jérémy.
- Ok, je vous ouvre la porte, monter les escaliers et avancer tout droit. Dit-elle avant que la porte ne s'ouvre.

Je rentre et je monte les escaliers jusqu'au-dessus en avançant jusqu'à ce que je croise une femme les cheveux châtains clairs et bouclés, elle me sourit.

- Bonjour, je ne pense pas que vous avez rendez-vous avec Jérémy, si ?
- Non, en effet, je passe juste faire coucou, et lui parler un peu.
- Ok, toutes mes condoléances pour votre papa.
- Merci.
- Moi c'est Roxanne, Jérémy n'est pas là, mais je pense qu'il ne va pas tarder à arriver, donc vous pouvez vous installer dans son bureau, c'est le dernier à côté de la cuisine.
- Ok merci.
- De rien. Dit-elle en partant.

Des sentiments mortels Où les histoires vivent. Découvrez maintenant