Chapitre 8. Un héros.

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Points de vue de Jeremy. Dans sa cuisine, toujours habillé d'uniquement un jeans.

Mes mains tremblent. Ma main tient très fort le manche du couteau, en appuyant simplement la lame sur mes vaines laissent une simple marque sur mon poignet. Il me suffit juste de faire deux, trois va-et-vient avec la lame tranchante sur mon poignet suffisamment fort pour me vider de mon sang, et quitter se monde de merde, plein de souffrance, mais...

Voulant une mort un peu plus rapide, j'amène la pointe de mon couteau sur mon cou. En pleurs, je ferme les yeux en imaginant la lame rentrer dans ma gorge, me laissant vider de mon sang sur le sol de ma cuisine, bientôt tous seras fini. Je ravale ma salive difficilement avant d'appuyer la pointe de mon couteau sur ma gorge, m'apprêtant à enfoncer la lame complètement. Quand soudain, quelqu'un frappe à la porte de mon appartement. J'ignore la personne qui vient me déranger, et j'enfonce la pointe dans ma peau, quand je suis dérangé par les coups sur ma porte me déconcentrent. Les coups s'arrêtent, alors que je me reconcentre, sans le voir venir, on attrape mon couteau pour le jeter dans l'évier.

- TU ES DINGUE FAUX PAS FAIRE ÇA JEREM !!
- Baptiste. Dis-je en pleure, en sanglotant et en tremblant.
- Calme-toi. S'exclama mon ami blondinet avant de me prendre dans ses bras pour me réconforter.

Baptiste finit par s'éloigner de moi et m'emmène jusqu'à mon canapé. Je m'assois honteux et en pleure sans le regarder pendant qu'il vient prendre place à côté de moi.

- Qu'est-ce qui te met dans un état pareil Jerem ?
- Je n'ai pas... Envie... De parler... Laisse-moi. Dis-je en respirant mal à cause des pleurs.
- Non, je ne vais pas te laisser seul.
- ...
- Je vais te laisser te calmer. S'exclama Baptiste en se laissant aller sur le dossier de mon canapé.

Je reste assis sur le bord du canapé, mes coudes sur mes genoux, mes mains tremblantes dans mes mèches de cheveux noirs, toujours en pleurs, des larmes qui coulent sur mes joues, dans mon cou, pour finir jusque sur mon torse finement musclé et si laisser sécher, certaines ne prenait pas la peine de rouler sur ma peau et préfère tomber directement sur mon parquet entre mes pieds nus.

Il m'a fallu un bon moment pour calmer mes pleurs. Je me redresse en soupirant irrégulièrement et en sanglotant, j'essuie les larmes de mon visage avec la paume de mes mains, quand je sentis le dos d'une main me taper gentiment le bras.

- Hey, si tes fans te voyaient chialer comme ça Jerem.
- Ta gueule. Dis-je en me levant de mon canapé.

Je me dirige vers la cuisine avec un Baptiste inquiet qui me suit, j'y rentre et je prends directement un verre dans l'armoire avant de le remplir d'eau du robinet et de le boire d'une traite pour ensuite le posé sur le plan de travail sous les yeux de Baptiste qui ne me lâche pas.

- Si tu as soif, tu peux te servir. Dis-je en sortant de la cuisine pour me diriger vers ma chambre.
- Non, ça va. Répondit Baptiste en me suivant.

Je rentre dans ma chambre avec Baptiste qui me colle au cul, je me tourne vers lui en posant mon regard dur sur lui.

- Tu ne veux pas arrêter de me suivre comme un chien !
- Désolé... J'ai eu peur pour toi Jerem.
- C'est bon, tu peux rentrer chez toi maintenant. Dis-je en étant dans ma penderie.
- Non, je ne me vois pas te laisser seul. Dit-il pendant que je mets un tee-shirt noir.
- ...
- Il veux dire quoi ton tatouage dans ton dos ? Demanda Baptiste pour me distraire, je suppose.
- Arts martiaux, mais je compte me le faire enlever, c'est débile.
- ...
- Pourquoi tes venu en fait ? Dis-je en le regardant.
- J'étais inquiet, Arnaud est sur répondeur, toi, tu ne décroches pas, je suis venu voir comment tu allais, et j'ai bien fait, tu aurais vraiment mis fin à tes jours ?
- Oui. Dis-je sèchement pendant que je mets un sweat en laissant Baptiste muet.
- ...
- Arnaud n'a plus de batterie sur son portable, c'est pour ça que tu n'arrives pas à le joindre. Dis-je en ayant besoin de parler de la personne que j'aime.
- Comment tu sais ?

Des sentiments mortels Où les histoires vivent. Découvrez maintenant